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Le 5 décembre 2016, le parlement de Malte votait à l’unanimité une loi qui qualifiait les thérapies de conversion destinées aux homosexuels comme des activités “trompeuses et nocives”. Le texte allait plus loin en précisant que la pratique médicale ou la publicité pour ces thérapies de conversion étaient dorénavant passibles de 10 000 euros d’amende et d’une peine de prison d’un an.
Cette décision était une première en Europe et elle est restée exceptionnelle puisque depuis aucun autre pays n’a suivi cette voie. Pour rappel, les thérapies de conversion des personnes homosexuelles ont pour objectif de “traiter” (oui, ce mot est horrible mais n’est pas de nous) ces dernières en les “transformant” en hétérosexuelles. Il y a de tout dans ces “thérapies” qui parfois vantent un appui médical, d’autre fois un versant plus religieux, allant des électrochocs aux exorcisations. A ce titre, le film Electrochocs de Juan Carlos Claver est tout simplement bouleversant !
En France, ces “traitements” ne tombent pas sous le coup de la loi. Comprenez donc qu’ils sont autorisés ou en tout cas permis. Louis-Georges Tin a expliqué au journal Libération : «En France, il y a cinq ou six groupes qui pratiquent des “thérapies” de conversion. Mais elles sont aussi le fait de psychiatres et des psychothérapeutes, difficiles à combattre, qui continuent à “guérir” leurs patients dans le secret des cabinets.» Allez lire l’article, l’enquête est impressionnante et édifiante dans le mauvais sens.
Nous avons récemment été contactées par Aurélien Heiligenstein qui a lancé une pétition sur le site change.org dans le but d’interdire ces pratiques en France. La pétition est proche des 50 000 signatures qu’elle souhaite atteindre et permet de mettre en lumière une réalité souvent méconnue. Nous relayons donc ici son message. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien.
