A Family Affair

Une comédie romantique lesbienne

Année de Production : 2001

Réalisation : Helen Lesnick

Scénario : Helen Lesnick

Avec : Helen Lesnick (Rachel Rosen), Erica Shaffer (Christine Peterson), Arlene Golonka (Leah Rosen), Barbara Stuart (Sylvia Peterson), Michele Greene (Reggie Abravanel), Suzanne Westenhoefer (Carol Rosen), Michael Moerman (Sam Rosen), David Radford (Joe), Don Loper (Matthew Rosen), Keith E. Wright (Rob), Mark DeWhitt (Danny), Tracy Hughes (Nancy), Joel Hepner (Stanley Peterson), Sue Wakefield (Kathi), Michael McGee (Barry)

Nationalité : Américaine

Genre : Comédie, Romance

Durée : 1h 40min.

Titre Original : A Family Affair


Interview(s) :

Interview d’Erica Shaffer
Interview d’Helen Lesnick
Interview de Michele Green

A Family Affair : Résumé

Rachel est une trentenaire indépendante qui travaille en free-lance pour des magazines à la mode. Elle vient à nouveau de rompre avec Reggie, la femme avec laquelle elle vit une relation tumultueuse depuis de nombreuses années. Afin de se remettre de cette séparation, elle décide de quitter la ville de New York pour s’installer à San Diego où réside toute sa famille.

Là-bas, elle parvient à se faire des amis et va de rencontre en rencontre avec le secret espoir de dénicher la perle rare. Elle finit par accepter un rendez-vous arrangé par sa mère et fait la connaissance de Christine, une femme blonde, sportive et souriante. La Californienne type.

Contre toute attente, les deux jeunes femmes tombent amoureuses et s’installent rapidement ensemble. Seulement Rachel, toujours craintive quant au long terme, voit d’un mauvais œil l’idée de la conversion de Christine au Judaïsme, son entente parfaite avec sa famille et par-dessus tout, est horrifiée quant à la question du mariage.

Alors que Rachel essaie de faire face à ses interrogations, Reggie débarque à San Diego dans le but avoué de la récupérer.

Rachel est une trentenaire indépendante qui travaille en free-lance pour des magazines à la mode. Elle vient à nouveau de rompre avec Reggie, la femme avec laquelle elle vit une relation tumultueuse depuis de nombreuses années. Afin de se remettre de cette séparation, elle décide de quitter la ville de New York pour s'installer à San Diego où réside toute sa famille. Là-bas, elle parvient à se faire des amis et va de rencontre en rencontre avec le secret espoir de dénicher la perle rare. Elle finit par accepter un rendez-vous arrangé par sa mère et fait la connaissance de…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Un film drôle qui donne le sourire.

Note des lectrices : 3.09 ( 6 votes)
83

Un long-métrage fun, amusant, hilarant et tout simplement génial. Dès les premiers instants, alors que Rachel se prépare pour son mariage et expose le sujet du film, le ton est donné. « C’est ce qu’on appelle un film lesbien. Il y a dans ce film des personnages gays et lesbiens. Bien sûr, pas en même temps. Merci de partir discrètement, si vous vous êtes trompés de salle. J’attends un peu. » Et tout cela avec le sourire. Elle relève la caméra lorsque celle-ci descend un peu trop bas alors qu’elle se déshabille et s’adresse directement au spectateur.

Le personnage de Rachel est superbe. Helen Lesnick interprète à la perfection cette jeune femme rongée par la solitude qui refuse d’aimer par peur de souffrir. Ses répliques cyniques et son humour noir tombent toujours à pic. On ressent à l’égard de ce personnage un mélange de respect, d’appréciation et en même temps de rejet. Après tout, elle n’est tendre ni avec sa famille ni avec sa nouvelle petite amie. Mais tout s’explique à la fin, lorsque l’on découvre ses raisons.

Erica Shaffer dans le rôle de Christine Peterson et Michele Greene dans celui de Reggie Abravanel composent également des portraits intéressants et riches de lesbiennes. Christine apparaît au premier abord comme une poupée californienne, parfaite, bien sous tous rapports et légèrement faible. Pourtant, contre toute attente, elle démontre un courage et une force sans précédent lorsqu’il est question de garder Rachel et d’éloigner l’ex de celle-ci, Reggie. Reggie est quant à elle une femme sûre d’elle et de son charme qui connaît sa force et n’hésite pas à en abuser. Son personnage est sûrement le plus extrême du film puisque jusqu’à la fin elle reste la même et essaie par tous les moyens de récupérer Rachel.

La mère de Rachel, Leah Rosen interprétée par Arlene Golonka est la mère juive par excellence. Elle est tout simplement sublime et hilarante. Ce portrait aurait pu s’arrêter à la caricature mais il n’en est rien tant l’actrice insuffle une force et une vivacité au personnage. Son combat est une véritable cause à défendre. Et le PFLAG (Parents, Familles et Amis des Lesbiennes et Gays) a quelque chose de typiquement américain qui fait vraiment rire.

A Family Affair est un film lesbien totalement positif qui ne se prend au sérieux à aucun moment et c’est là tout ce qui fait son charme. Les personnages sont adorables, les situations cocasses (Rachel faisant du roller et essayant de se sauver en marchant sur l’herbe par exemple ou le défilé du PLFAG où la mère de Rachel a écrit sur une pancarte : «  Fière de ma fille lesbienne » et de l’autre côté « Demandez le numéro de ma fille gay célibataire ») et l’amour triomphe. On rit beaucoup, on ne s’ennuie jamais et on ne regrette en rien d’avoir vu ce film.

Incontournable.

A Family Affair : Critiques Presse et Récompenses

Vainqueur au Festival International du Film Gay et Lesbien de Barcelone en 2002 dans la Catégorie Meilleur Film.

Prix du Public au Festival International du Film Gay et Lesbien de Philadelphia en 2002.

Meilleur Film au Festival du Film Gay et Lesbien de Madrid en 2002.

« A good old-fashioned love story » (San Francisco Chronicle)

« A découvrir d’urgence » (San Francisco Chronicle)

A Family Affair : Extraits

RACHEL  : Il était une fois… Je n’aurais jamais cru que j’épouserai une femme qui puisse manger des petits pains aux airelles. Bien sûr, je n’aurais jamais cru me marier, surtout avec quelqu’un de la Côte Ouest. Je suis de la Côte Est. De New York, précisément, et, je pense que les gens qui font des mariages mixtes, cherchent les problèmes. Mais, vous voyez, j’en suis là. Mais peut-être, vous demandez-vous, en dérangeant les autres spectateurs et en demandant à la personne qui vous accompagne : « On dirait une femme, et je l’ai entendue dire : épouser une femme. Comment ça se fait ? Que se passe-t-il ? Est-ce que j’ai raté quelque chose ? » Soyez rassurés, vous comprenez très bien le film. C’est ce qu’on appelle un film lesbien. Il y a dans ce film des personnages gays et lesbiens. Bien sûr, pas en même temps. Merci de partir discrètement, si vous vous êtes trompés de salle. J’attends un peu. Je suis contente qu’ils soient partis, ils me faisaient flipper.

CHRISTINE  : Où étais-tu ?
RACHEL  : Je suis allée me balader sur la baie.
CHRISTINE  : Tu es partie pendant des heures, je croyais qu’il t’était arrivé quelque chose.
RACHEL  : Non, j’ai juste perdu la notion du temps. Désolée.
CHRISTINE  : Veux-tu que nous nous séparions ?
RACHEL  : Non, bien sûr que non.
CHRISTINE  : J’ai l’impression, dernièrement, que tu ne veux pas être avec moi.
RACHEL  : Oh, non, chérie. C’est juste. Peut-être est-ce la crise de la cinquantaine.
CHRISTINE  : Tu as 34 ans.
RACHEL  : J’ai toujours été très en avance.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

Un commentaire

  1. Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas du tout entrée dans cette histoire. Cela tient peut-être des actrices…. tant pis il y a d’autres films….

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