Babysitting Andy

Une enfant de 9 ans a décidé qu’elle saurait ce que signifie « fellation »…

Affiche : Babysitting Andy

Année de Production : 2007

Réalisation : Pat Mills

Scénario : Pat Mills

Avec : Tatum Knight (Andy), Linda Kash (la mère), Stephen Bogaert (le père), Thomas Michael (Paul), Ryan Kelly (Nelson)

Nationalité : Canadienne

Genre : Comédie, Court-Métrage

Durée : 11 minutes

Titre Original : Babysitting Andy

Babysitting Andy : Résumé

Andy a 9 ans mais elle n’a rien des autres enfants de son âge. Elle a récemment entendu le terme « fellation » et elle est bien décidée à savoir ce que cela signifie. Après avoir harcelé ses parents, elle est persuadée que ces derniers lui donneront la réponse. Mais sa mère est soudain prise de contractions. Elle va accoucher et son mari doit la conduire à l’hôpital.

C’est donc très déçue qu’Andy voit arriver son oncle Paul accompagné de son petit ami pour la garder. Mais elle veut une réponse et elle l’aura. Par n’importe quel moyen. Elle a le choix : chantage, manipulation, menaces…

Andy a 9 ans mais elle n’a rien des autres enfants de son âge. Elle a récemment entendu le terme « fellation » et elle est bien décidée à savoir ce que cela signifie. Après avoir harcelé ses parents, elle est persuadée que ces derniers lui donneront la réponse. Mais sa mère est soudain prise de contractions. Elle va accoucher et son mari doit la conduire à l’hôpital. C’est donc très déçue qu’Andy voit arriver son oncle Paul accompagné de son petit ami pour la garder. Mais elle veut une réponse et elle l’aura. Par n’importe quel moyen. Elle a le choix :…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Drôle et attendrissant.

Note des lectrices : Soyez la première !
54

Andy est le diminutif d’Andrea et désigne une petite fille de 9 ans au regard mutin et à la langue bien pendue. Tout commence par un petit déjeuner en tête à tête avec ses parents. Elle mange ses céréales et leur demande soudain ce que veut dire « fellation ». Les deux adultes sont surpris. Il est hors de question qu’ils expliquent la définition de ce mot à une enfant. Le père campe sur ses positions. Elle est trop jeune pour savoir. Mais la mère, résignée, se laisse attendrir. Les recommandations de son époux ne l’arrêteront pas, elle va répondre. Oui mais soudain, elle ressent de terribles contractions et perd les eaux. Raté. Elle va accoucher. Il faut la conduire d’urgence à l’hôpital.

C’est là que les tontons entrent en scène. La mère d’Andy appelle son frère pour qu’il vienne s’occuper de sa nièce le temps de l’accouchement. Paul qui est au lit avec son amant n’a pas l’air ravi du tout. Mais bon, difficile de faire meilleure urgence qu’un accouchement. Il est donc obligé d’accepter et de se rendre chez sa sœur. La première chose qu’il demande en arrivant c’est « Est-ce qu’Andy est toujours aussi folle ? » Une question qu’il répète à deux reprises et qui donne le ton du court-métrage.

Parce que dès l’entrée des deux hommes, Andy émerge d’un carton posé au centre du salon. Ce carton est son « fort » et ils n’ont pas le droit d’y toucher. Elle a un pistolet à eau, des lunettes, des vêtements militaires, ça ne rigole pas. Bien évidemment, elle va se mettre à harceler son oncle et son petit ami pour obtenir la réponse à sa question. Elle va même, privilège de l’âge, utiliser contre eux leurs faiblesses. Ils sont gays et ils sont en fauteuil roulant. Elle peut donc facilement leur demander s’ils font l’amour et se percher en haut des escaliers pour rester hors de leur portée.

J’ai adoré ce court-métrage par l’humour qu’il dégage. Au tout début on a envie de remettre Andy à sa place en se disant que ses parents ne sont pas assez sévères. Et puis on finit par l’adorer en grande partie à cause de la superbe présence de son interprète et sa manière de ne jamais en faire trop. Elle est Andy. La jeune Tatum Knight est vraiment une excellente actrice.

Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est la manière dont le handicap et l’homosexualité sont normalisés dans cette petite œuvre. Il apparaît naturel à Paul de venir avec son petit ami qui le menace quand même d’un pistolet à eau chargé au pipi de chat quand Paul s’apprête à détruire le fort d’Andy. Et puis le fait est que les deux hommes sont handicapés. C’est une réalité. Et les enfants s’adaptent aux réalités mais savent aussi être cruels. Andy est tout cela à la fois. Elle est cruelle avant d’être adorable.

J’ai beaucoup ri même si en y repensant Andy a tout de la butch ce qui tombe dans un cliché connu et archi connu qui veut que ce soit les garçons manqués qui deviennent lesbiennes. En même temps, c’est tellement superbe cette fin, avec ce sourire et ce sentiment de complicité que ça fait oublier ce détail.

À voir, sincèrement. À découvrir.

Babysitting Andy : Critiques Presse et Récompenses

Meilleur Court-Métrage au Festival du Film LGBT Inside Out Ottawa-Gatineau en 2008.
Meilleur Court-Métrage au Festival International du Film Gay et Lesbien de Sacramento en 2008.

Babysitting Andy : Extraits

MERE : Je dois lui dire.
PERE : Non.
MERE : Si.
PERE : Non.
ANDY : Si
PERE : Non !
MERE : Andrea. Fellation… est un terme… qui… décrit…
ANDY : Décrit quoi ? Qui décrit quoi ?
MERE : […] Je crois que je viens de perdre les eaux.

ANDY : Avant d’entrer ! La promesse ! Vous devez promettre de ne pas entrer et de ne pas toucher mon fort ! Vous avez compris ces règles ?
PAUL : Salut Andy.
ANDY : Promettez !
PAUL et NELSON : On promet.

ANDY : Qu’est-ce que ça veut dire « Fellation » ?
PAUL : Heu… Heu…
ANDY : C’est du sexe, hein ?
PAUL : Eh, regardons la télé !

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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