Bien vivre son homosexualité au féminin de Véronique Meglioli

Bien vivre son homosexualité au féminin de Véronique Meglioli

Titre Français : Bien vivre son homosexualité au féminin

Titre Original : Bien vivre son homosexualité au féminin

Auteur : Véronique Meglioli

Date de Sortie : 23 Janvier 2006

Nationalité : Française

Genre : Epanouissement Personnel

Nombre de Pages : 176 pages

Éditeur : Delville

ISBN : 2-85922-211-1

Bien vivre son homosexualité au féminin : Quatrième de Couverture

L’homosexualité n’est pas un mal mais un état, bien souvent source de souffrance. Lorsqu’elle vous touche personnellement ou par le biais d’un de vos proches, c’est l’existence qui peut être remise en question. Comment vivre l’homosexualité dans sa chair tout d’abord, puis au sein d’une société qui rejette les « hors normes » ensuite, qu’il s’agisse du cadre de la famille, du travail ou même des amis ? Comment assumer cet état de fait en toute sérénité, comment l’annoncer à bon escient, comment composer avec le regard des autres, comment répondre à son désir d’avoir des enfants, avec la personne que l’on aime ?

Après avoir dressé un panorama de l’homosexualité, très présente à travers les siècles (histoire et grandes figures homosexuelles célèbres), Véronique Meglioli parle du quotidien des homosexuelles avec liberté et simplicité, en nous apportant de nombreux témoignages de femmes livrant ouvertement leurs problèmes et les solutions qu’elles ont trouvées. Elle expose aussi les différences juridiques existant entre pays européens pour la reconnaissance des couples homosexuels.

Enfin, quelques pages d’adresses utiles terminent ce livre très pratique.

Un sujet jusqu’à maintenant très peu traité, un ouvrage édifiant au parler vrai qui apportera une aide précieuse aux lecteurs isolés dans une problématique encore entachée de tabous.

Véronique Meglioli est auteur de nombreux livres sur des grands thèmes de société dont En finir avec la dépression, Les enfants face au divorce et La sexualité après 50 ans.

Bien vivre son homosexualité au féminin : Avis Personnel

Si vous recherchez un livre écrit par une spécialiste des « grands thèmes de société » qui aligne les généralités, ce bouquin est fait pour vous. Normal, après la dépression, les enfants de parents divorcés et la sexualité après 50 ans, il apparaissait évident que le sujet idéal pour faire vendre c’était l’homosexualité féminine. Donc l’auteure a lu un peu de son côté et nous a fait une compilation dans son ouvrage. Une compilation de quoi me demanderez-vous ? Une compilation de tout ce qu’elle a appris à travers dix-neuf ouvrages répertoriés à la fin sur la page « bibliographie ».

Mon problème principal face à cet ouvrage ? C’est un peu comme une émission de Jean-Luc Delarue. Les pires témoignages censés être représentatifs d’un type de population et des généralités assénées comme des vérités. Le tout commence à l’introduction et se finit sur la liste des endroits LGBT – parisiens uniquement bien évidemment.
Comment être plus explicite ? Il n’y avait pas de lesbiennes par le passé à part Sapho, bien entendu. Et les femmes ne vivaient pas librement (tiens donc) et il a fallu attendre très longtemps pour voir des lesbiennes clamer haut et fort leur homosexualité (façon de parler, en fait elles écrivaient juste des livres mais c’était un bon début). Bref, Véronique Meglioli ne connaissait pas du tout la rubrique de Stéphanie Bee quand elle a rédigé ce livre (normal me direz-vous, elle n’existait pas ! Mais j’ai envie de répondre « ce n’est pas une raison ! »).

Voilà, donc des généralités en-veux-tu-en-voilà. Tout commence par un petit rappel historique : l’antiquité grecque et romaine, l’arrivée du christianisme au XXe siècle, le Moyen Âge, la Renaissance, les XVIIIe, XIXe et XXe siècle et même la déportation pendant la Seconde Guerre Mondiale. Puis une liste non exhaustive de lesbiennes célèbres triées sur le volet permet de reprendre son souffle avant d’aborder les questions principales à savoir « comment découvre-t-on son homosexualité, comment vivent les lesbiennes, le PACS à défaut du mariage et bien sûr l’homophobie.

J’ai beaucoup aimé, à la fin, il y a cinq pages de culture lesbienne ! Trois pages formant une liste de films et deux pages parlant de la télévision !

En clair les lesbiennes d’aujourd’hui qui savent peu surfer sur le net n’apprendront rien et auront l’impression d’avoir gaspillé leur argent. Je vous laisse donc juger par vous-même ce que vous attendez d’un livre de ce genre.

Bien vivre son homosexualité au féminin : Extraits

« Si l’homosexualité masculine a été, au fil des siècles, plus ou moins acceptée, l’homosexualité féminine a mis des siècles avant de pouvoir être vécue librement par ses protagonistes. Hormis Sapho dans l’Antiquité grecque, aucune femme avant Madame d’Aguillon, nièce de Richelieu, n’a pu s’afficher en tant que lesbienne. Malheureusement, ce courant libertaire ne sera que de courte durée puisqu’au XVIIIe  siècle, seule des femmes actrices ou cantatrices osaient afficher ouvertement leur différence, les autres enfermées dans leur rôle d’épouse et de mère que la société patriarcale avait fait d’elles n’avaient le droit que de se taire. » (Page 13)

« L’homosexualité féminine peut être évidente, permanente, mais également « ponctuelle », en fonction des désirs du moment.
Elle est appelée ponctuelle, lorsqu’une hétérosexuelle, qui vit une relation avec une lesbienne, s’aperçoit, au bout de quelque temps de vie commune, qu’elle s’est trompée de voie et que cette sexualité n’est, en fin de compte, pas la sienne.
Dans ce cas, l’homosexualité est vécue comme un choix, à brève échéance et sans se reproduire. À la différence de la bisexualité qui est basée sur des relations d’individus du même sexe ou du sexe opposé en fonction des opportunités, l’homosexualité ponctuelle est le fruit d’une relation furtive avec un partenaire homosexuel.
L’histoire de Sandrine illustre parfaitement ce propos : » (Page 59)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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