Dynamite Jones (Cleopatra Jones)

Une criminelle lesbienne et totalement folle

Année de Production : 1973

Réalisation : Jack Starrett

Scénario : Max Julien, Sheldon Keller

Avec : Tamara Dobson (Cleopatra Jones), Bernie Casey (Reuben), Brenda Sykes (Tiffany), Antonio Fargas (Doodlebug Simkins), Dan Frazer (Crawford), Bill McKinney (Purdy), Stafford Morgan (Sgt. Kert), Michael Warren (Andy), Albert Popwell (Matthew Johnson), Caro Kenyatta (Melvin Johnson), Esther Rolle (Mrs. Johnson), Keith Hamilton (Maxwell Woodman), Jay Montgomery (Jimmy Beekers), Shelley Winters (Mommy)

Nationalité : Américaine

Genre : Action

Durée : 1h 28min.

Titre Original : Cleopatra Jones

Dynamite Jones (Cleopatra Jones) : Résumé

Cleopatra Jones est un agent spécial américain. Sa mission est de combattre le trafic de drogue aux États-Unis. Après avoir totalement détruit une plantation de pavots au cœur de la Turquie, elle déclenche la colère de Mommy, la dirigeante du plus grand réseau de drogue, bien décidé à la supprimer.

Cleopatra échappe de peu à un assassinat à l’aéroport et rejoint ses amis policiers pour faire définitivement cesser les activités de Mommy. Utilisant ses relations dans la police, la reine de la drogue a causé des problèmes à Reuben Masters, le petit ami de Cleopatra et celle-ci compte se venger. Seulement Mommy ne doit pas uniquement compter sur la présence de Cleopatra en ville mais également sur l’un de ses meilleurs soldats, Doodlebug, bien décidé à se rebeller et à devenir indépendant.

Cleopatra Jones est un agent spécial américain. Sa mission est de combattre le trafic de drogue aux États-Unis. Après avoir totalement détruit une plantation de pavots au cœur de la Turquie, elle déclenche la colère de Mommy, la dirigeante du plus grand réseau de drogue, bien décidé à la supprimer. Cleopatra échappe de peu à un assassinat à l'aéroport et rejoint ses amis policiers pour faire définitivement cesser les activités de Mommy. Utilisant ses relations dans la police, la reine de la drogue a causé des problèmes à Reuben Masters, le petit ami de Cleopatra et celle-ci compte se venger.…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Une méchante lesbienne psychopathe sans intérêt.

Note des lectrices : Soyez la première !
19

Cleopatra Jones, rebaptisé Dynamite Jones à sa sortie en France, est un film tourné en pleine vague de la « blaxploitation ». Mais en même temps, ce n’est pas le plus revendicatif et le plus démonstratif au niveau de l’ostracisme et du racisme dont souffre la population noire aux États-Unis. Non, il reste extrêmement superficiel et a beaucoup emprunté à James Bond. Il s’agit plus d’un film d’action et d’espionnage que d’un film politique. La voiture, les gadgets, la femme fatale, les combats, les armes, le héros solitaire qui s’envoie en l’air avant de régler son compte au gros méchant, on connaît.

Le long-métrage repose principalement sur son héroïne, Tamara Dobson, qui fut mannequin avant d’être actrice et dont il s’agit du premier film. Elle sait tout faire. Elle a une superbe voiture qu’elle conduit de manière sportive comme en témoigne l’incontournable poursuite, elle sait piloter une moto, tirer à vue avec efficacité, combattre au corps à corps des hommes impressionnants (elle est championne de karaté), etc., etc.

Il n’y a pas plus années 70. Tout est extravagant à commencer par les tenues de l’héroïne qui sont hyper voyantes. En même temps, elle n’a jamais souhaité passer inaperçu. J’ai adoré les tenues pattes d’éph et par-dessus tout l’autoradio high-tech de la voiture (lecteur cassettes ! Ça mais amies, c’était du progrès). Le majordome blanc habillé en jaune était également très sympa.

Aux côtés de Tamara Dobson qui essaie de faire du bon travail mais dont la prestation ne m’a absolument pas convaincue, nous retrouvons le génial Antonio Fargas de la série Starsky & Hutch qui interprète un personnage frimeur et excentrique vraiment amusant. Et puis il y a Shelley Winters, une actrice reconnue que j’ai franchement détestée. Est-ce parce qu’elle surjoue tout le long du film (certainement dans le but d’amener un minimum d’autodérision mais c’est raté) ou parce qu’elle dépeint une lesbienne folle et psychotique ? Je l’ignore mais le personnage est affligeant et l’actrice ne fait que le rendre encore pire. Ah ! Et j’ai failli oublier, elle meurt à la fin, bien évidemment.

Loin d’être un film inoubliable, Cleopatra Jones offre certes un beau portrait de femme noire forte, riche, sexy et indépendante mais présente une lesbienne terrible à oublier d’urgence.

Dynamite Jones (Cleopatra Jones) : Extraits

MOMMY  : Merci, Evie, chérie. Tu es la seule ici qui se soucie de Mommy.

SNAKE  : Merde ! Qu’est-ce qui ne va pas avec toi, femme ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas juste ouvrir une porte comme une personne normale ?

DOODLEBUG  : Les cheveux sont comme les femmes. Vous les traitez bien et ils vous traitent bien. Ce n’est pas vrai, chérie ? Vous écoutez ce que je dis ? Ouais, vous devez bien les tenir, les caressez et les aimer. Et si vos cheveux traversent la ligne, vous prenez vos ciseaux et dites « Cheveux, je vais vous couper ».

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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