La Couleur Pourpre

La liberté, la famille et l'amour

Année de Production : 1985

Date de Sortie : 10 Septembre 1986

Réalisation : Steven Spielberg

Scénario : Menno Meyjes

Avec : Danny Glover (Albert), Whoopi Goldberg (Celie), Rae Dawn Chong (Squeak), Margaret Avery (Shug Avery), Adolph Caesar (Vieux monsieur), Oprah Winfrey (Sofia), Akosua Busia (Nettie), Willard E. Pugh (Harpo), Desreta Jackson (Celie jeune), Dana Ivey (Miss Millie), Laurence Fishburne (Swain)

Nationalité : Américaine

Genre : Drame

Durée : 2h 34min.

Titre Original : The Color Purple

La Couleur Pourpre : Résumé

La Couleur Pourpre est un film de Steven Spielberg sorti en 1986.

Début du XXème siècle, Sud des États-Unis Celie et Nettie, deux sœurs très proches l’une de l’autre, sont issues d’une famille noire. Elles s’adorent mais sont séparées très jeunes. En effet, Celie est mariée de force à Monsieur, un homme beaucoup plus âgé qu’elle qui la bat.

Celie endure sans broncher les pires humiliations et vexations. Elle supporte l’insupportable et tolère la cruauté d’Albert avec le vain espoir de recevoir un jour des nouvelles de sa sœur. Seulement les lettres que cette dernière lui avait promis n’arrivent pas et les années passent, longues et difficiles.

La Couleur Pourpre est un film de Steven Spielberg sorti en 1986. Début du XXème siècle, Sud des États-Unis Celie et Nettie, deux sœurs très proches l'une de l'autre, sont issues d'une famille noire. Elles s'adorent mais sont séparées très jeunes. En effet, Celie est mariée de force à Monsieur, un homme beaucoup plus âgé qu'elle qui la bat. Celie endure sans broncher les pires humiliations et vexations. Elle supporte l'insupportable et tolère la cruauté d'Albert avec le vain espoir de recevoir un jour des nouvelles de sa sœur. Seulement les lettres que cette dernière lui avait promis n'arrivent pas…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Fort et touchant. A voir.

Note des lectrices : 4.75 ( 2 votes)
60

Un beau film, touchant, fort et admirable. L’histoire de Celie est bouleversante et dure mais représente une époque, une condition et une vie. Elle a tout enduré, du mariage forcé, au mari violent et infidèle en passant par l’absence de considération et de reconnaissance.
Le long-métrage se déroule avec cette inextricable sensation qu’une fois la machine de la vie en marche, elle ne peut être stoppée. Et puis une rencontre change tout. Ici, il s’agit de la rencontre de Celie avec l’ancienne maîtresse de son mari, Shug. Shug est une chanteuse et danseuse qui a de la classe et du bagout, tout ce que Celie n’a pas.
Après avoir pris soin de la jeune femme malade, Celie devient amie avec Shug. Toutes les deux mettent les choses au point concernant Albert et Celie révèle qu’elle n’aime pas faire l’amour avec lui et s’avère même plutôt heureuse que Shug la remplace. Cet aveu les rapproche et elles échangent un doux et bref baiser.

Celie est transformée par ce baiser, elle réalise qu’elle aime Shug qui lui a dit qu’elle l’aimait et qu’elle la trouvait belle. Oui, mais Shug continue à coucher avec Albert puis finit par partir. Celie est anéantie. Il lui faut attendre le retour de la jeune femme. Mais au plus profond d’elle-même, elle sait qu’elle va revenir. Et Shug revient mais en compagnie d’un homme, un homme qu’elle aime.

Après de multiples autres péripéties, Celie quitte son mari, Albert et s’en va en compagnie de Shug et de son mari. Et pour finir, à la fin du film, elle habite avec Shug et Skeaq dans leur maison.

La Couleur Pourpre n’est pas un film lesbien mais contient une histoire d’amour homosexuelle. Bien qu’elle passe au second plan, il est évident que les deux jeunes femmes s’aiment. Bien sûr, comme pour la plupart des films des années 80, rien n’est montré, à part un timide baiser mais tout est suggéré. Les hommes disparaissent et les femmes emménagent ensemble. Exactement comme dans Beignets de Tomates Vertes.

Un long-métrage sur la liberté, le courage et la force de prendre sa vie en main et de réaliser ses rêves. Une œuvre engagée et impressionnante basée sur une nouvelle d’Alice Walker. Un classique du genre.

La Couleur Pourpre : Critiques Presse et Récompenses

Vainqueur d’un ASCAP Award en 1987.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleure Actrice pour Whoopi Goldberg.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleur Second Rôle Féminin pour Margaret Avery.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleur Second Rôle Féminin pour Oprah Winfrey.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleure Direction pour J. Michael Riva, Bo Welch, Linda DeScenna.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleure Cinématographie pour Allen Daviau.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleurs Costumes pour Aggie Guerard Rodgers.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleur Maquillage pour Ken Chase.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleure Bande Originale et Meilleure Musique.
Nommé aux Academy Awards en 1986 dans la Catégorie Meilleur Scénario pour Menno Meyjes.
Nommé aux BAFTA Awards en 1987.
Vainqueur d’un Blue Ribbon Awards en 1987.
Nommé à la British Society of Cinematographers en 1986.
Vainqueur d’un Golden Globes en 1986 dans la Catégorie Meilleure Actrice pour Whoopi Goldberg.
Nommé aux Golden Globes en 1986 dans la Catégorie Meilleur Réalisateur pour Steven Spielberg.
Nommé aux Golden Globes en 1986 dans la Catégorie Meilleur Film Dramatique.
Nommé aux Golden Globes en 1986 dans la Catégorie Meilleure Musique pour Quincy Jones.
Nommé aux Golden Globes en 1986 dans la Catégorie Meilleur Second Rôle Féminin pour Oprah Winfrey.

La Couleur Pourpre : Extraits

SHUG  : Je sais qu’il joue les brutes. Mais tu sais, par d’autres côtés, moi je l’aime encore.
CELIE  : Tu l’aimes, encore ?
SHUG  : J’ai comme qui dirait une passion pour lui. Si j’avais dû avoir un mari, ça aurait été lui, mais c’est un faible. Dis-moi la vérité, Celie, ça t’embête qu’Albert couche avec moi ?
CELIE  : T’aimes bien coucher avec lui ?
SHUG  : Ça, faut bien que je te l’avoue, j’aime ça. Et toi, non ?
CELIE  : Non. Non. Moi d’habitude je fais celle qui n’est pas là, lui ne voit aucune différence. Il me demande jamais ce que ça me fait. Il me demande jamais rien. Il me grimpe dessus puis après il fait sa petite affaire.
SHUG  : Y fait sa petite affaire ! Mais Miss Celie, à t’entendre, on dirait qu’il te fait dessus.
CELIE  : C’est l’effet que ça me fait.
SHUG  : Eh ben tu vois, Miss Celie, ça veut dire que t’es toujours vierge !

CELIE  : Shug c’est du miel. Et maintenant, je suis comme une abeille. Je la suis partout, je veux aller partout où elle va. C’est quoi la vie pour elle ? Pourquoi elle est si triste des fois ? Si triste, pareil que moi.

CELIE  : Je suis pauvre, noire et peut-être moche. Mais grâce à Dieu je vis, je vis !

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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