Electrochocs

Un film espagnol dramatique base sur une histoire vraie

Année de Production : 2006

Réalisation : Juan Carlos Claver

Scénario : Juan Carlos Claver, Agustín Madariaga

Avec : Carme Elias (Pilar), Susi Sanchez (Elvira), Julieta Serrano (la mère de Pilar), Sergio Caballero, Juli Mira

Nationalité : Espagnole

Genre : Drame, Romance

Durée : 1h 38min.

Titre Original : Electroshock

Electrochocs : Résumé

Electrochocs est un film de Juan Carlos Claver sorti en 2006.

Pilar et Elvira sont professeurs dans le même établissement scolaire. Les deux femmes partagent un appartement et sont très proches l’une de l’autre. De colocataires à amies, leur relation évolue petit à petit et elles finissent par tomber amoureuses. Leur amour est si fort et si intense que rien ne semble pouvoir les séparer.

Malheureusement, elles s’aiment en Espagne durant les années de la dictature de Franco. Toutes les deux sont dénoncées par des parents d’élèves et Pilar est envoyée en hôpital psychiatrique pour être soignée et guérie à coup d’électrochocs…

Electrochocs est un film de Juan Carlos Claver sorti en 2006. Pilar et Elvira sont professeurs dans le même établissement scolaire. Les deux femmes partagent un appartement et sont très proches l'une de l'autre. De colocataires à amies, leur relation évolue petit à petit et elles finissent par tomber amoureuses. Leur amour est si fort et si intense que rien ne semble pouvoir les séparer. Malheureusement, elles s'aiment en Espagne durant les années de la dictature de Franco. Toutes les deux sont dénoncées par des parents d'élèves et Pilar est envoyée en hôpital psychiatrique pour être soignée et guérie à coup…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Déchirant. Culte.

Note des lectrices : 4.83 ( 2 votes)
66

Électrochocs est un film réellement bouleversant. Le pire est certainement qu’il s’inspire d’une histoire vraie. Et cela le rend très difficile à oublier.

Le long-métrage débute sur une femme qui se poignarde sur son canapé. Elle est sauvée de justesse et est hospitalisée. Elle souffre d’une profonde dépression et a bien tenté de se suicider. Un psychiatre rend visite à cette femme au moment où la police découvre un second corps.

Au fond de son lit d’hôpital, Elvira commence à raconter son histoire au psychiatre qui la suit. Sa rencontre avec son amie et collègue Pilar, leur amitié, ses sentiments à son égard, la découverte de leur passion amoureuse et l’irruption de la famille de cette dernière. L’horreur débute à ce moment-là. Pilar est internée et subit un traitement par électrochocs.

Elle finit par sortir après plus de quatre années de traitement durant lesquelles Elvira a retourné ciel et terre pour la retrouver. Les deux jeunes femmes emménagent ensemble mais le traitement inutile a laissé des traces. Pilar souffre de troubles bipolaires. Elle passe de périodes de grande euphorie à des instants de grande dépression. Un jour, elle demande à Elvira de la tuer.

Le plus dur dans ce film est certainement le fait que tout se termine tragiquement malgré les épreuves traversées par les héroïnes. Elvira a pris confiance en elle, a fini par reconnaître ses sentiments pour Pilar, elle a accepté son homosexualité et tout son monde finit pourtant par s’écrouler.

J’ai apprécié l’idée de l’enquête et le fait qu’Elvira se confie au psychiatre. Le policier homophobe est également très intéressant et le parti pris du réalisateur à travers ce panel de personnages renfonce immédiatement la sympathie du spectateur pour les héros.

Un film à découvrir. Un incontournable lesbien.

Electrochocs : Extraits

PSYCHIATRE  : Que s’est-il passé ?
ELVIRA  : C’est une très longue histoire.
PSYCHIATRE  : Pas de problème, nous avons le temps.
ELVIRA  : Je n’ai rien vu venir. On enseignait dans la même école. On lisait, on écoutait la radio et on se promenait. Les gens se promenaient plus, alors. J’ai cru que c’était de l’amitié, de la camaraderie. Mais je me trompais. J’étais attirée par sa forte personnalité. C’était une personne sûre d’elle et ça me fascinait parce que moi, je n’ai jamais été sûre de rien. Je n’ai jamais aimé autant. Je ne peux pas vivre sans.
PSYCHIATRE  : Sans qui ? De qui avez-vous tant besoin ?
ELVIRA  : Sans elle.
PSYCHIATRE  : Plus fort, s’il vous plaît.
ELVIRA  : Sans elle.

ELVIRA  : Qu’y a-t-il ? Tu en fais, une tête !
PILAR  : (Pilar sort un bouquet de roses rouges dissimulé dans son dos et l’offre à Elvira avec un grand sourire.) Tiens.
ELVIRA  : Elles sont pour moi ? Mais ce sont des fleurs ! Toi et moi, nous sommes amies et… Enfin, tu sais.
PILAR  : Oui, je sais.
ELVIRA  : Je vais les mettre dans un vase.
PILAR  : Ces fleurs ne faneront jamais. On les retrouvera dans nos livres quand nous serons vieilles.
ELVIRA  : Mais je suis une femme. Et toi…
PILAR  : Quoi, moi ?
ELVIRA  : S’il te plaît, ne te fâche pas, mais… (Pilar la fait taire en posant un doigt sur ses lèvres) Il ne faut pas.
PILAR  : Dis que tu ne m’aimes pas, que je ne suis que ta colocataire, que tu ne veux pas de moi, et je ne te toucherai plus.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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