je suis très émue par tout ce que tu vois Chrysalide, et ressens, tout ce que tu écris. Tout est juste,
une douce complicité... ce sont les mots que je n´aurais pas su trouver, et qui définissent au mieux la relation entre cette femme et moi. Et le chat est un symbole de cette relation, quand un chat vient à ma rencontre je pense à cette amie Alors là il dort, paisible, il est "à la maison".
Il n´y a pas de lettres pas de signature.
Je me souviens bien de notre discussion et au long de cette discussion avec photos et gif je pensais à mon amie
Je suis émue. Merci!
Je voulais ajouter que j'ai eu ce sentiment en regardant ton portrait peint > par la peinture tu as caressé de délicatesse cette personne. Alors je sens que cette peinture te tient à coeur, je comprends quelque part pourquoi ayant décrit le rapport que tu peux avoir avec elle depuis très longtemps, peut-être pour ça que tu penses l'avoir gâchée par endroits en ayant voulu peaufiner étant exigeante avec toi-même, je ne sais pas, mais depuis là où je suis je peux te dire que je ne trouve pas, il y a une réelle magie pleine de chaleur dans ton portrait qui fait mouche chez moi.
PS: tu as l'intention de lui montrer si ce n'est pas déjà fait?
Chrysalide a écrit :: )
> par la peinture tu as caressé de délicatesse cette personne.
oui.... elle me manque en ce moment parce qu´elle est très occupée et n´a pas le temps pour une rencontre, alors je l´ai peinte et oui, cette peinture me tient à coeur
je comprends quelque part pourquoi ayant décrit le rapport que tu peux avoir avec elle depuis très longtemps, peut-être pour ça que tu penses l'avoir gâchée par endroits en ayant voulu peaufiner étant exigeante avec toi-même, je ne sais pas
tout à fait, j´aurais voulu que tous les détails soient exactes...
mais depuis là où je suis je peux te dire que je ne trouve pas, il y a une réelle magie pleine de chaleur dans ton portrait qui fait mouche chez moi.
ouaw.....
PS: tu as l'intention de lui montrer si ce n'est pas déjà fait?
c´est fait et elle est très touchée, elle est plus que ca même...
C´est fou comme peindre ce tableau m´a procuré et me procure beaucoup de joie! merci Chrysalide pour ton partage d´impressions
Anastasia était une artiste-peintre, volontiers qualifiée de très attrayante physiquement, si bien que beaucoup de ses homologues masculins l'auraient aimée comme modèle, plus enclins à ne voir en elle qu'une beauté naturelle, qu' une artiste d'exception, digne de respect et d'intérêt.
En effet, le milieu artistique de l'époque, pour prôner la liberté, la fraternité, l'égalité, n'en était pas moins un cercle très fermé et résolument abruti par les préjugés.
Aussi, les galeries lui étaient fermées, et ses expositions à la sauvette lui attiraient bien plus d'inimitiés que de reconnaissance.
Pire, là où des hommes auraient été pressentis comme des génies à la sensibilité accrue, elle était quant à elle traitée telle une pornographe racoleuse, proche du milieu de la publication illicite, en vue d' un appel à la débauche, et autre encouragement à la prostitution.
D'ailleurs, Anastasia, il est vrai, fréquentait assidûment les lieux dits de perdition, où des femmes légères se prêtaient souvent au jeu du modèle, pour quelque menue monnaie.
Seulement, l'artiste ne se satisfaisait guère de cet arrangement, et décida de se faire passer pour un homme, afin d'engager des modèles qui refusaient de poser pour une femme.
Grimée, de sorte à en être totalement méconnaissable, la peintre commença en effet à trouver les modèles qui l'inspirait, et finit même par être "reconnue "par ses pairs.
Mais elle n'était pas elle, et au fond d'elle-même, Anastasia savait qu'elle trahissait son art.
Un jour, une jeune fille tant lumineuse que mystérieuse vint à son atelier, pour lui offrir ses services.
Anastasia tomba immédiatement sous son charme, terrassée par sa beauté lumineuse, sa fraîcheur, son éclat.
En outre, cette jeune fille, elle-même artiste, n'arrêtait pas de surprendre Anastasia, tant elle était un puits de science volontiers progressiste, et curieuse de tout.
Bien plus que son modèle, son égérie, la jeune fille devint bientôt le professeur d'Anastasia.
Aussi, poussée par celle-ci, la peintre décida -t-elle de se révéler en pleine exposition, et imposer sa féminité.
Seulement, au dernier moment , juste avant le vernissage,elle se ravisa, et rectifia à la hâte, un certain tableau de son exposition: une oeuvre qui la mettait en scène, en femme, peignant un nu de sa muse.
Le tableau ne montrait donc plus qu'un peintre avec son modèle.
L'exposition vit donc le succès d'Anastasia, ou plus exactement celui de l'homme qu'elle incarnait: elle, ne se reconnaissait pas en cette oeuvre.
Elle était accablée, d'autant que l'éclat de ses toiles, à ses yeux, n'était plus, leur souffle vital n'était plus, la vie les avait quitté, comme la jeune fille avait quitté Anastasia.
Cette dernière, malgré les commandes, les soins d'un agent, et d'un mécène, dépérissait, asséchée, véritablement.
Et puis, un songe lui insuffla le courage et l'inspiration de redonner naissance au fameux tableau, témoin de son amour pour sa muse, témoin de l'amour véritable d'une femme pour une autre.
Bien-sûr, le tableau en esquisse ne pouvait pas être identique à l'oeuvre originale, et de celà, Anastasia s'en morfondait, persuadée que plus jamais elle ne serait à même de reproduire l'émotion initiale.
La peintre voulut ainsi détruire une fois de plus ce tableau, résignée, quand une voix, derrière elle , lui intima l'ordre d'enfin faire preuve de courage: celle qu'elle aimait était revenue à ses côtés, prête à poser, à nouveau, et surtout partager sa vie.
A suivre, les impressions de ma part pour ta nouvelle peinture en prenant le temps de bien observer. :p
De mon côté je ne peux pas juger la ressemblance entre le réel visage de ton amie et le rendu de la peinture.
Je fais donc seulement par rapport au résultat.
Premier portrait je pense à fusion, magie, douceur, délicatesse, chaleur, virevoltant, relief...
Le second je pense à rupture, obscurité, camouflage, lisse...
Je tente de m'expliquer.
> Dans le premier portrait, il y a une fusion qui me plait énormément au niveau des couleurs choisies à l'effet global solaire qui communiquent entre l'arrière plan et le premier plan tel un léger voile. Les nuances du jaune et du orangé dans le premier apportent une réelle magie douce et pétillante à l'ensemble que j'aime beaucoup et qui mettent en valeur l'expression de visage, le regard, ainsi que les autres couleurs des vêtements.
> Dans le second, je trouve qu'il y a une réelle rupture entre le fond rouge qui d'ailleurs semble plat, lisse et le reste d'une autre couleur. Je perçois moins l'effet de fusion qui me fascine dans le premier. Puis le visage semble étrangement obscur, camouflé, ne permettant plus tellement de bien le voir, mettant moins en valeur à mes yeux l'expression du visage.
Quant au visage des deux côtés, j'ai le sentiment de voir une même personne, mais pas forcément tout à fait au même moment. Ils se complètent l'un l'autre. La posture a une légère variante. Par contre, de part et d'autre, le regard est le même de ce que je vois, ce qui donne le sentiment de voir la même personne.
Ce que je me dis quand même, c'est que je ne suis pas sûre que j'aurais pensé à l'actrice dont on avait parlé si j'avais vu en premier le premier portrait peint, car dans le second, le visage me semble trop camouflé, il faut aller chercher ses traits, l'éclairer avec son propre regard.
Au final, quand je vois le premier portrait je trouve qu'il y a un sentiment de confiance et de réserve à la fois qui en ressort en plus de ce sentiment de douce complicité grâce à l'harmonie générale, alors que dans le second ce serait plus un sentiment de timidité et de manque d'assurance, sans véritablement retrouver l'effet "douce complicité".
Petite note sup: j'aime beaucoup la touche du chat qui apporte une dimension supplémentaire dans le premier portrait, ce qui est absent dans le second.
c´est chouette de pouvoir lire tes impressions Chrysalide, merci d´avoir pris le temps d´observer et de partager ton ressenti.
C´est vrai que tu ne peux pas juger de la ressemblance avec le modèle réel, mais c´était vraiment ton ressenti que je souhaitais lire par rapport à la peinture elle-même.
J´apprends une chose très importante en peignant deux fois le même motif: l´importance capitale du choix des couleurs.... elles ont un pouvoir incroyable sur la perception, et je crois que j´ai beaucoup beaucoup à apprendre avant de pouvoir manier les couleurs à des fins précises.
En même temps, le choix des couleurs je l´ai fait inconsciemment, et je trouve les impressions qu´elles laissent sur toi très intéressantes. Je me dis par exemple que ce fond plat, rouge, est un peu comme un portrait photomaton (même si la peinture réelle est un peu différente de la photo que j´en ai faite, il y a des dégradés dans ce rouge, il n´est pas uni, et en vrai je trouve qu´il vibre, et j´ aime bien ses vibrations). Il semblerait que j´ai davantage porté mon attention sur le portrait en lui-même, sans rien faire passer d´autre. Et je crois effectivement que dans la première peinture j´y ai mis bien plus qu´une simple tentative de copie de photo.
Pour le chat vu qu´il reposait déjà sur la première peinture je n´ai pas vu l´intérêt de le peindre une seconde fois et puis je crois effectivement que la première peinture raconte un peu notre relation, la deuxième est davantage rivée sur le portrait en lui-même.
Chrysalide a écrit :
Au final, quand je vois le premier portrait je trouve qu'il y a un sentiment de confiance et de réserve à la fois qui en ressort en plus de ce sentiment de douce complicité grâce à l'harmonie générale, alors que dans le second ce serait plus un sentiment de timidité et de manque d'assurance
ca rejoint mon idée que les deux réunis se rapprochent un peu plus du modèle réel mon amie manque d´assurance en général, plus avec moi, mais quand-même, c´est un truc qu´il lui colle à la peau
merci beaucoup Chrysalide, tes impressions sont importantes pour la compréhension des couleurs et plus
En ce moment, je m'essaie à la rédaction d'un petit dictionnaire des paradoxes et absurdités.
Jean Yanne s'y était amusé avant moi, avec bien plus d'acuité, mais je suis ses traces, à mon petit niveau ( voici les premières définitions):
aa : formé du préfixe a, qui signale l'absence grecque, cette double négation désigne une absence d'absence, donc la présence.
aaa: toujours formé du préfixe privatif grec, a , cette triple négation équivaut à une absence d'absence d'absence, donc à une absence de présence, soit à une simple absence.
Cette locution triple est ainsi synonyme du simple préfixe a.
Ab: célèbre groupe de musiciens scandinaves, rebaptisé ainsi peu après avoir été sacré lauréat de l'Eurovision en 1974, avec le titre funestement annonciateur, Waterloo.
Le groupe commence en effet à se disloquer en 1979, avec le divorce d'Agnetha et Bjorn.
aba: formé du privatif a , ce terme féminin singulier désigne l'absence de bonne action.
Ahah, bon courage pour arriver jusqu'au bout du tunnel des paradoxes et absurdités! :p
Aacryl, si je devais résumer toutes mes impressions pour tes deux portraits > l'un rayonne, il est lumineux, alors que l'autre se perd dans des ombres. : )
Et jamais deux sans trois! :p
Ce serait quelque part intéressant de connaître d'autres impressions. : )
il viendra, le troisième sur fond jaune, clair en tout cas
mais là je ne vais plus avoir le temps de peindre avant un petit moment
mais c´est sûr, je viendrai le poster ici
est un symbole de cette relation, quand un chat vient à ma rencontre je pense à cette amie 
Alors là il dort, paisible, il est "à la maison".
( voici les premières définitions):
