On me déclare souvent hors-sujet, car pour moi, rien n'est jamais fortuit ni unique, si bien que passé, présent, futur, Orient, Occident, Milieu ( dont origine grecque donne Mésopotamie ) forment un tout, une boucle infinie où les antipodes se croisent, s'unissent, se séparent, se retrouvent à nouveau, pour inlassablement connaître ce même scénario .
Aussi, une idée, un concept, me ramène toujours à ce qui peut apparaître tel ce fameux hors sujet.
Donc, toutes mes excuses préalables si ce qui suit sort du cadre, mais l'image de présentation de ce roman graphique me rappelle combien , en soi, elle est une transgression d' un tabou au regard des apôtres du refus de la représentation humaine , vécue comme une offense à Dieu, donc une épreuve courageuse et libre, qui fait écho au message sous- jacent de l'oeuvre, la tragédie des amours impossibles dans une période troublée, violente, obscurante, dans le même temps que me viennent les
chants d'Enheduanna sûrement la première de tous les écrivains connus jusqu'ici , fille de
Sargon d'Akkad , grande prêtresse du Dieu-Lune , vivant au XXIII°s avec J.C, en Mésopotamie ...
Son nom est l'un des 1038 autres des femmes figurant sur le
Dinner Party, oeuvre contemporaine de
Judy Chicago , où elle est associée à la déesse
Ishtar .
Née de la création de cette artiste féministe, il s'agit d'une représentation épique des Femmes dont l'Histoire est contée au travers de 39 tables dressées pour un repas, jointes pour former un triangle, dont chacune est attribuée à une personnalité historique réelle ou mythologique, au travers des siècles; ce triangle ainsi formé repose sur un
socle nommé Plancher du Patrimoine où figurent donc 999 autres noms . ..
Enheduanna
the Dinner Party
