Frida

L'histoire d'une vie hors du commun

Année de Production : 2002

Date de Sortie : 16 Avril 2003

Réalisation : Julie Taymor

Scénario : Rodrigo Garcia, Gregory Nava, Anna Thomas, Clancy Sigel

Avec : Salma Hayek (Frida Kahlo), Alfred Molina (Diego Rivera), Diego Luna (Alejandro Gonzalez Arias), Geoffrey Rush (Leon Trotsky), Ashley Judd (Tina Modotti), Edward Norton (Nelson Rockefeller), Antonio Banderas (David Siqueiros), Mia Maestro (Cristina Kahlo), Valeria Golino (Lupe Marín), Saffron Burrows (Mistress)

Nationalité : Américaine

Genre : Drame

Durée : 2h 00min.

Titre Original : Frida

Frida : Résumé

Ce film réalisé par Julie Taymor, et scénarisé par Rodrigo Garcia, Gregory Nava, Anna Thomas et Clancy Sigel, est un long-métrage biographique qui retrace la vie mouvementée et hors du commun de Frida Kahlo, la célèbre artiste peintre mexicaine du XXe siècle. Celle-ci se fit connaître grâce à ses œuvres surréalistes mais elle se distingua avant tout par son engagement politique communiste et par sa bisexualité.

Frida a été mariée au peintre Diego Rivera et leur relation fut des plus tumultueuses. Elle a également eu une liaison secrète et très controversée avec Léon Trotski. Le film se concentre principalement sur ces deux relations.

Ce film réalisé par Julie Taymor, et scénarisé par Rodrigo Garcia, Gregory Nava, Anna Thomas et Clancy Sigel, est un long-métrage biographique qui retrace la vie mouvementée et hors du commun de Frida Kahlo, la célèbre artiste peintre mexicaine du XXe siècle. Celle-ci se fit connaître grâce à ses œuvres surréalistes mais elle se distingua avant tout par son engagement politique communiste et par sa bisexualité. Frida a été mariée au peintre Diego Rivera et leur relation fut des plus tumultueuses. Elle a également eu une liaison secrète et très controversée avec Léon Trotski. Le film se concentre principalement sur…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : La vie de Frida Kahlo.

Note des lectrices : 3.58 ( 2 votes)
54

Un film magnifique présentant une artiste exceptionnelle. Le long-métrage est drôle, épicé, émouvant, surprenant et possède une force et une énergie incroyables. Le spectateur perçoit la passion qui animait cette femme hors du commun à travers les images, les tableaux et les relations qu’elle a avec autrui.

Un seul regret, le fait que la bisexualité de Frida ne soit pas plus montrée. Elle apparaît au détour de quelques scènes comme lors de ce magnifique tango entre Salma Hayek et Ashley Judd. Ou encore lorsqu’une amante de Frida déclare qu’elle est meilleure au lit que son mari ou lors de cette liaison à Paris. Seulement ces épisodes sont isolés et minimes. Dommage.

Une mention spéciale à Salma Hayek qui est tout simplement époustouflante. Elle est Frida. À voir absolument.

Frida : Critiques Presse et Récompenses

« Imprévisible, sensuelle et dotée d’une belle énergie créatrice, Salma Hayek incarne avec beaucoup de conviction une artiste en prise directe avec ses passions. » Marie-Noëlle Tranchant (Le Figaroscope)

« Voici un portrait passionnant et coloré de celle que l’écrivain Carlos Fuentes comparaît à une “icône aztèque”. » Alain Grasset (Le Parisien)

« Frida peint. Non pour gagner sa vie ou plaire, mais peut-être tout simplement pour réussir à exister. Le film prend alors la force d’une déclaration à la vie tout entière. » Claudia Collao (Objectif Cinéma)

«  Frida est une extraordinaire affirmation de la vie, en même temps qu’il célèbre l’art comme force transcendante. » Gérard Delorme (Première)

«  Frida regorge ainsi de moments fulgurants, plus étonnants qu’épatants, qui alternent, hélas! avec des pans de plans consensuels, déjà vus, passages sans doute ordonnés par les frères Weinstein, patrons de Miramax, maison de production peu encline à sortir des sentiers battus. Qu’importe : Frida, par la nature de son rôle-titre, est emprunt d’une rébellion contre l’art établi qui fait plaisir à voir. » Christophe Carrière (L’Express)

« Mais la réalisatrice Julie Taymor s’en tire bien : même si le parti pris choisi conduit à une exhaustivité un peu superficielle et que la mise en scène flirte parfois avec l’académique, il se dégage de ce portrait une réelle émotion. En grande partie, il est vrai, grâce à la prestation de Salma Hayek qui, rompant avec les rôles “décoratifs”, parvient à insuffler à son personnage une force étonnante. » Eric Quéméré (Zurban)

« Identifiable et méconnaissable, à la fois gracile et difforme, la vamp mexicaine est entrée dans la peau et l’âme de son héroïne (…). » Dominique Borde (Le Figaro)

« Jennifer Lopez et Madonna ont été intéressées par le personnage de Frida Kahlo… On ne sait pas ce qu’aurait donné leur prestation, mais il y a gros à parier qu’elle n’aurait pas tenu la comparaison avec celle de Salma Hayek. Le spectateur qui connaît, ne serait-ce qu’un peu, l’oeuvre du peintre, sera saisi par la ressemblance entre l’actrice et l’artiste. Salma EST Frida. » Philippe Descottes (MCinéma.com)

« Portrait tronqué et consciencieux d’une passionaria de la toile, réserve de gracieuses arabesques filmiques et un rôle en or à… » Alfred Molina. Philippe Paumier (Ciné Live)

« Un film coloré et charnel hanté par la performance de Salma Hayek. » Sophie Benamon (Studio Magazine)

« Signé par l’Américaine Julie Taymor, célèbre pour son Roi Lion monté en ” musical ” à Broadway, et auteur déjà à l’écran de Titus, grand clip clinquant au mauvais goût affiché d’après le Titus Andronicus de Shakespeare. Elle s’est à peine assagie ici et si son film a de la force, et même une certaine authenticité, il fourmille de clichés et de douteuses trouvailles (…). Mais le personnage est si étonnant, et les interprètes (…) si convaincants qu’on lui pardonne presque… » Annie Coppermann (Les Echos)

« Reste un souffle, une intensité, la manière qu’a Frida de vivre pleinement au présent sans rien regretter ni sacrifier. C’est ce qui distingue cette femme libre et entière des icônes maudites habituelles : elle ne choisit pas l’art contre la vie. Le film se veut à l’unisson de ce principe. Hétérogène, éclatant et sombre, tantôt franchement conventionnel, tantôt poignant, il célèbre une artiste qui a fait de son existence une oeuvre d’art. » Jacques Morice (Télérama)

« Trop rapidement éludée la question du corps de Frida, cruciale chez cette peintre, est à peine évoquée. Cette souffrance à la source de tant de tableaux est bien trop factuelle pour correspondre à l’état d’esprit des toiles nées de ce désespoir. Transformée en parfaite femme la peintre au grand coeur fait la cuisine, aide sa famille, pardonne à son mari et le film prend très vite des allures de chromos naïfs et déjà vu. » Anne-Laure Bell (Fluctuat.net)

« On saura toutefois gré à l’actrice d’avoir fait appel à la réalisatrice Julie Taymor, responsable des moments d’invention du film. Il aurait été sage de trouver un scénariste capable de rendre compte de l’intensité du combat politique de ces années-là. A l’écran, la rivalité entre Rivera et Siqueiros passe pour une querelle d’ivrogne, et l’exil de Trotski pour l’ultime étape d’une croisière du troisième âge. » Thomas Sotinel (Le Monde)

« Mais de clichés habituels en mini-clips assez vulgaires, Julie Taymor ne parvient tout juste qu’à entériner l’absence de dialogue entre une artiste iconisée et la chair ironique de son existence et de son oeuvre. » Jean-Philippe Tessé (Cahiers du Cinéma)

Frida : Extraits

FRIDA  : Elles sont accaparées par le mariage. Cristina est enthousiasmée par sa robe.
PÈRE DE FRIDA  : Tant mieux. Il faut être enthousiaste quand on se marie.
FRIDA  : Sûrement, dans la mesure où c’est ce que l’on veut.
PÈRE DE FRIDA  : Et qu’est-ce que tu veux, toi ?
FRIDA  : Je sais pas. Mais je crois pas que le mariage soit fait pour tout le monde.
PÈRE DE FRIDA  : Il faut une bonne raison pour se marier. C’est comme pour tout le reste.
FRIDA  : Selon toi, qu’est-ce qui prime pour réussir un bon mariage ?
PÈRE DE FRIDA  : Avoir la mémoire courte. (rires)
FRIDA  : Pour quelle raison tu t’es marié, papa ?
PÈRE DE FRIDA  : J’m’en rappelle plus. (rires) Pour t’avoir, toi.

DIEGO  : Et le médecin, il dit quoi ?
FRIDA  : Il est peut-être possible de diminuer la souffrance mais ça veut dire encore une opération et patati et patata. Le discours habituel, je le connais par coeur. Je suis enceinte.
DIEGO  : Oh. Ton corps supportera ça ?
FRIDA  : S’il peut te supporter, il supportera un Diedito.
DIEGO  : Non, non, Frida.
FRIDA  : Il est pas très optimiste.
DIEGO  : Non, c’est. Ça m’effraye de penser que tu puisses avoir mal.
FRIDA  : J’ai l’habitude d’avoir mal.
DIEGO  : C’est pas… Je suis pas un bon exemple de… C’est pas le bon moment. Il y a la commande Rockfeller, Detroit, Chicago. Tous ces déplacements. Non, c’est trop. Tu veux vraiment ce bébé, Frida ?
FRIDA  : Oui.
DIEGO  : Très bien.
FRIDA  : Très bien ?
DIEGO  : Très bien. Essayons d’avoir ce bébé. Il récite déjà le manifeste du parti communiste.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

Répondre