Hancock Park de Katherine V. Forrest

Hancock Park de Katherine V. Forrest

Titre Français : Hancock Park

Titre Original : Hancock Park

Auteur : Katherine V. Forrest

Date de Sortie : 16 Mars 2009

Nationalité : Américaine

Genre : Roman Policier

Nombre de Pages : 254 pages

Editeur : Dans l’Engrenage

ISBN : 978-2-915342-19-2

Hancock Park : Quatrième de Couverture

Lorsque la détective Kate Delafield et son équipier, Joe Cameron, sont appelés à enquêter sur un meurtre survenu dans le quartier huppé et reclus de Hancock Park, Kate pressent qu’il ne s’agit pas d’un crime ordinaire. Son instinct ne la trompe pas : mère de trois enfants, membre de la bonne société, Victoria Talbot est la dernière personne qu’on s’attendrait à voir périr sous les balles d’une arme à feu, comme exécutée. Au début, la culpabilité de l’ex-mari de la victime, Douglas Talbot, ne fait aucun doute et tout le monde, des autorités à ses enfants, s’accorde à le soupçonner. Mais certaines questions sans réponse taraudent Kate. Pendant que Douglas Talbot défend sa vie au cours de son procès, la compagne de Kate la quitte, sa nièce fugue, son travail est âprement remis en cause… La détective Delafield doit alors non seulement s’appliquer à assembler les pièces d’un puzzle de secrets mortels, mais aussi affronter ses propres mensonges.
“Une enquête dans laquelle chaque réponse à la question la plus anodine est lourde de sens, où la moindre expression faciale est éloquente et où le lecteur est happé à la fois par le jeu de l’énigme et par la profusion des mouvements stratégiques de la part des avocats et des témoins.” The Washington Post

Hancock Park : Avis Personnel

Hancock Park fait partie de ces romans policiers écrits par des véritables auteures de polars. Cela se ressent dès les premières lignes. Ce n’est pas tant la vie privée de Kate Delafield qui va nous intéresser que sa dernière enquête qui l’a conduite aujourd’hui à témoigner au tribunal. Une enquête relativement simple où une femme a été abattue de deux balles dans un quartier bourgeois et résidentiel. Après une enquête minutieuse, tous les indices récoltés ont entraîné Kate et son collègue sur les traces de l’ex-mari qui ne supportait pas d’avoir perdu l’emprise qu’il avait sur sa femme et ses enfants. Sauf que l’avocat de ce dernier est un peu trop sûr de lui ce jour-là au tribunal.

Sincèrement, l’enquête est complexe à souhait et extrêmement intéressante. Je n’avais pas du tout vu venir cette fin et cette conclusion qui m’ont laissée surprise et emballée. Si en plus de ça vous ajoutez que Kate a des problèmes personnels puisque sa compagne a quitté leur domicile vous obtenez un cocktail savamment dosé. La dépendance de Kate à l’alcool est aussi fascinante dans le sens où elle ne peut pas se passer d’un verre en rentrant chez elle et en même temps sans que l’héroïne ne puisse accepter une seconde le fait d’être alcoolique. La rencontre avec son neveu était aussi très réussie.

Sincèrement, ce roman est un livre bien ficelé, efficace et superbement écrit. Si vous aimez les bons romans policiers, foncez !

Hancock Park : Extraits

« – Ça se passe bien, Kate.
Kate répondit par un “Mmm” évasif. Oui, jusque-là, cela se passait bien, assez bien. Elle fit un saut aux toilettes, après quoi elle chercha une place sur l’un des bancs pris d’assaut le long du couloir, noir de monde, qui jouxtait la salle d’audience. Certaines des personnes assises avaient la tête appuyée contre le mur et somnolaient en attendant d’être appelées pour témoigner, que leur affaire débute ou reprenne ; d’autres lisaient, s’agitaient ou parlaient dans leur téléphone portable. Corey Lanier appartenait à cette dernière catégorie. À la vue de Kate, elle se leva et s’éloigna brusquement, de manière à établir un généreux écart entre elles.
Kate s’assit à la place laissée vacante par Corey avec un amusement morose. Le reporter du Times, en d’autres circonstances notoirement collante, serait contrainte de garder ses distances durant le témoignage de Kate, et même après tant que celle-ci demeurerait sous l’injonction de ne pas évoquer l’affaire en dehors de son cercle professionnel. Violer cette règle bannirait Lanier du tribunal, un désastre pour une chroniqueuse judiciaire.
Kate avait déjà récupéré son téléphone dans son sac à dos sur le chemin des toilettes pour écouter ses messages. Il n’y en avait pas. En tout cas, celui qui l’intéressait n’y était pas. Penchée en avant sur le banc, elle appela le bureau d’Aimee, se frayant un passage dans le système de messagerie vocale de Pearce & Woodall avec une efficacité issue d’une longue pratique, pour aboutir sur le répondeur de sa compagne. Elle raccrocha et recomposa un numéro, réussissant cette fois à joindre l’un des membres de la cohorte d’assistants d’Aimee. » (Page 34)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

Répondre