Episode 104 – Emma et les lesbiennes…

Episode de la série Hand Aufs Herz  (Saison 1)

Timo efface le mot « meurtrière » qui a été écrit sur le tableau, tandis que Bea veut reprendre comme si de rien n’était son cours. Cependant Caro insiste sur le fait qu’elle a peut-être tué Franciska Lohmann. Bea répond par la négative mais Caro insiste. Luzi défend alors Bea, ainsi que Timo. Pourtant Caro n’en démord pas. Bea, excédée, leur ordonne d’arrêter pour continuer son cours. Caro insiste en disant qu’on ne peut suivre le cours d’une personne avec un tel passé. C’est le moment que choisit Jenny pour lui rabattre son clapet. Elle lui conseille de faire attention qu’on ne fouille pas dans son passé également, la somme de se taire et de commencer à travailler. Caro, choquée, ne dit plus rien. Emma regarde Jenny avec une certaine admiration.

Sébastien aime le marché immobilier de Cologne, car Myriam n’y a pas trouvé d’appartement. Ainsi il pourra se réveiller avec elle chaque matin ; Myriam précise qu’elle est mal lunée au réveil et assez longue dans la salle de bain. Elle a également peur de la réaction de Michael, mais Sébastien la rassure en disant que ce dernier sera ravi que celle-ci n’occupe plus l’appartement de Bea. Il ajoute que tant qu’elle n’a pas trouvé d’appartement, il profitera de chaque minute avec elle, puis ils s’embrassent.

Bea va aux toilettes pour pleurer. Alexandra la rejoint et ne lui montre aucune compassion.

À la sortie du cours, Caro voit passer Jenny et lui demande à voix haute pour qui elle se prend. Jenny se retourne mais ne répond pas et s’en va. Luzi ne comprend le show de Caro en cours et lui dit d’arrêter de harceler leur prof comme ça. Caro rétorque qu’elle reviendra sur tout ce qu’elle a dit, seulement si Bea s’avère innocente. De plus ce n’est pas elle qui a écrit le mot « meurtrière » sur le tableau. Ben arrive alors et Caro lui explique que malheureusement Bea n’a pas encore avoué.

Timo est sûr à 100 % que c’est Caro qui a écrit le mot sur le tableau, mais qu’elle ne veut pas le reconnaître à cause de Ben. Emma les rejoint et leur demande s’ils parlent de ce qu’a fait Jenny en cours.

HOTTE : Qu’est-ce qu’il y a avec Jenny ?
LUZI : Ah je dois me préparer pour la géo !
TIMO : Attends, je te suis.
HOTTE : Est-ce que Jenny a fait quelque chose ?
EMMA : Quelqu’un a écrit « meurtrière » sur le tableau de mademoiselle Vogel.
HOTTE : Foutaises, je n’aurais pas pensé qu’elle le ferait…
EMMA : Mais ce n’était pas elle ! Elle n’aurait jamais fait une action aussi lâche !
HOTTE : Je pensais que pour toi, elle n’était qu’une connasse de bourge…
EMMA : Oui mais c’était avant qu’elle prenne parti pour mademoiselle Vogel devant toute la classe. Je veux dire, tu aurais dû voir la tête de Caro ! Elle n’aurait jamais pensé que devant tout le monde la star de l’équipe de volley s’opposerait à elle. Après ce que Jenny a dit, plus personne n’a eu le courage de dire quoi que se soit !
HOTTE : Cette fille est cool, comme je l’ai toujours dit.
EMMA : Oui, disons que ce qu’elle a dit était cool.
HOTTE : Et si Jenny n’est plus dans le club de volley, elle pourra rejoindre notre club.
EMMA : Oui je pourrai lui demander plus tard quand on fera l’essai toutes les deux au Saal1. J’espère avoir ce job !
HOTTE : Mais bien sûr que oui !
EMMA : Et peut-être que ça sera sympa aussi avec Jenny…

Lara entend des critiques sur sa tante Bea de la part d’autres élèves ; ébranlée, elle téléphone à sa mère. Myriam dit à sa fille qu’elle ne la dérange pas, alors qu’elle faisait un câlin à Sébastien. En apprenant les rumeurs qui courent sur Bea, Myriam repense à ce qui s’est déjà passé auparavant et a peur de revivre ce même cauchemar.

Emma et Jenny sont au restaurant pour effectuer leur essai.

LE PATRON : Ce soir, toutes les tables sont réservées. J’espère que vous avez vraiment de l’expérience dans le service, sinon vous allez vous planter.
EMMA : Hum, ben…
JENNY : Oh, pas de problème ! On a géré des situations bien pires.
LE PATRON : Bon alors… et n’oubliez pas, gardez toujours votre calme…

(Il s’en va.)

EMMA : Je n’ai jamais fait ça avant ! Tout au plus, j’ai bossé un peu dans un bar pendant l’été.
JENNY : Et alors ? Personne ne le remarquera.
EMMA : Et si je me trompe dans les couverts ? Et hum, si je sers du mauvais côté ?
JENNY : Alors tu me demandes. Je connais tout ça.
EMMA : Mais je croyais que tu n’avais jamais travaillé comme serveuse toi non plus ?
JENNY : J’ai passé la moitié de mon enfance dans des restaurants étoilés. Crois-moi, je sais ce qui est important. En fait, ce n’est pas si difficile, une fois que tu as compris.
EMMA : Ok…
JENNY : Du moment que tu suis les trois règles d’or, tu ne peux pas te tromper.
EMMA : Les trois règles d’or ?
JENNY : Sourire ! Sourire ! Sourire ! Mais ça, ça te vient naturellement, de toute façon.
EMMA : Ah bon, tu trouves ?
JENNY : Hm-hm.

Plus tard :

EMMA : Eh bien à 15 ans, j’ai commencé à faire des petits boulots quand je voulais gagner un peu d’argent pour m’acheter des fringues, aller au ciné ou autre chose. J’ai trois frères et sœurs, donc on est toujours un peu à court d’argent. Et soit je porte les habits de ma sœur aînée, soit je fais des petits jobs. Mais je dois t’ennuyer. Parle-moi un peu de toi.
JENNY : Qu’est-ce que tu veux savoir ?
EMMA : Tu as vécu à Londres et à Hong Kong ! Et où encore ?
JENNY : À Riyad, Le Cap, New York – mais pas longtemps.
EMMA : Et qu’est-ce que tu as préféré ?
JENNY : Cologne.
EMMA : Oh, arrête. Cologne, c’est nul comparé à Londres, Hong Kong, New York !
JENNY : Oui, mais les gens sont sympas.
EMMA : Mais tu ne fais pas ce boulot juste pour le plaisir ?
JENNY : Non pas seulement. Les égratignures sur la voiture de Bergmann doivent être réparées aussi.
EMMA : Mais tes parents pourraient le payer.
JENNY : Ils pourraient, mais je préfère payer moi-même.

(Jenny remarque un nouveau client qui s’installe.)

JENNY : Vas-y, lance-toi, c’est ta chance !
EMMA : Merci.

Ben rejoint Caro à l’extérieur, étonné de son brusque départ. Il lui reproche d’être jalouse de Bea mais Caro lui répond ne s’en tenir qu’aux faits. Elle ne comprend pas qu’il soutienne leur prof. Caro veut rechercher un appartement avec l’argent de Stephan, ce qui choque Ben car un corps vient d’être retrouvé à l’école et ce n’est pas le bon moment. Mais pour Caro, la vie continue.

Bea arrive devant sa voiture. Celle-ci est couverte d’œufs et les pneus ont été crevés. Michael arrive et lui conseille de prévenir la police, ce que la jeune femme refuse.

Au Saal 1, au moment de payer, une cliente donne un gros pourboire à Emma. Celle-ci est étonnée et précise qu’elle est ravie d’avoir eu à servir une si charmante cliente. Cette dernière veut revenir plus souvent si Emma travaille là. Elle lui donne son numéro de téléphone. Emma retourne au bar et s’empresse d’en parler à Jenny.

JENNY : Ouah !
EMMA : Oui, j’ai reçu 20 euros de pourboire !
JENNY : Et son numéro de téléphone !
EMMA : Oui et elle veut dire un bon mot pour moi au patron !
JENNY : Oui, c’est sûr.
EMMA : Oui, c’est ce qu’elle vient de dire.
JENNY : Tu es… Tu me surprends, et peu sont capables de le faire…
EMMA : Comment ça ?
JENNY : Tu as un certain talent pour ce job, je l’ai vu, mais ça…
EMMA : De quoi tu parles ?
JENNY : Tu as quelque chose.

Myriam, Piet et Bea nettoient la voiture. Bea a peur que les accusations d’autrefois ne reviennent à la surface. Myriam lui conseille de tenir le coup.

Au Saal 1, c’est l’heure de la fermeture. Le patron leur dit de ne surtout pas oublier de mettre l’alarme. Il leur fait confiance, même pour leur premier soir. Jenny propose à Emma de boire pour fêter ce premier jour. Emma est inquiète, car elle pense que ce n’est pas permis. Jenny lui rappelle qu’elle n’était pas si prude tout à l’heure quand elle a dragué cette femme.

Lara apporte du thé à ses parents et à Bea et regrette de ne pas avoir défendu sa tante. Celle-ci apprend avec effroi que Lara a été prise à partie au lycée.

La conversation entre Jenny et Emma continue :

EMMA : Pourquoi je draguerais des femmes ?
JENNY : Ben, tu as saisi l’occasion. C’est super.
EMMA : Je ne drague pas les femmes.
JENNY : Pourquoi pas ?
EMMA : Parce que… parce que je suis normale.
JENNY : Oh, Ok, je comprends. Donc tu es normale et tout le reste est anormal ou pervers ?

Bea ne veut pas que son frère, Myriam et Lara aient à subir tout ça. Mais pour Piet, ils l’ont déjà supporté avant et Lara fera de même. Myriam lui précise qu’ils la soutiendront car ils sont avant tout sa famille.

Emma essaie de s’expliquer.

EMMA : Je n’ai vraiment rien contre les lesbiennes. Je veux dire… est-ce que je ressemble à une lesbienne ?
JENNY : Ben, ça ressemble à quoi, une lesbienne ?
EMMA : Je ne sais pas. Cheveux courts, trapue, habillée comme un homme…
JENNY : Waouh, je n’aurais jamais cru que tu étais comme ça…
EMMA : Comme quoi ?
JENNY : Comme une bigote réac qui n’a rien d’autre en tête que des clichés à la con.
EMMA : Pardon ?
JENNY : Oh, laisse tomber. Je dois y aller.

(Jenny s’en va.)

EMMA : Attends, il faut que je mette l’alarme en marche !

(Jenny revient après qu’Emma ait mis l’alarme.)

JENNY : j’ai oublié ma veste.
EMMA : Récupère-la alors.
JENNY : Heu, tu peux partir maintenant.
EMMA : Hé tu es fâchée contre moi maintenant ?
JENNY : Non, pourquoi ?
EMMA : Tu as vu comment tu m’as parlé ?
JENNY : Mais non, je suis crevée, c’est tout. Hum, Tu peux me donner la clef ?
EMMA : Oui bien sûr. Hum, bon on se voit demain.
JENNY : Ok. Ciao.

Ben rencontre Alexandra pour lui faire savoir que malgré la haine qu’elle éprouve pour Bea, ce qui vient de se passer ne prouve rien. Elle lui répond de se mêler de ses affaires, mais le jeune homme ne veut pas la lâcher et n’en a rien à faire qu’elle soit son professeur.

Emma arrive au Saal 1 et demande au patron quand est-ce qu’elle et Jenny pourront retravailler. Le patron est en colère et Emma pense que c’est à cause du champagne qu’elles ont bu. Emma lui demande alors ce qu’elle a bien pu faire.

Bea et Luzi arrivent à l’école et aperçoivent un squelette pendu au milieu du hall d’entrée.


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A propos de Nathalie Danel

Chroniqueuse et Traductrice Allemand

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