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Jens demande à Monika de lâcher le revolver et d’appeler les secours, car Michael est en train de mourir. Monika lâche son arme et s’en va sans rien dire.
Emma et Jenny discutent de l’échec de la grève.
EMMA : Notre grève n’a vraiment servi à rien.
JENNY : Le système à deux niveaux de Gotting reste en place.
EMMA : Je ne supporte plus d’être dans la classe B. On n’est pas autorisés à participer aux clubs de l’école, on ne reçoit aucune aide. Et personne ne s’intéresse au fait qu’on ait notre bac ou pas. Ce n’est pas possible après tout ce qui s’est passé, qu’on laisse Gotting continuer comme ça.
CARO : Tu t’attendais à quoi ? Que Gotting laisse une bande de glandus bousiller son concept ? Il savait parfaitement que vous alliez mettre les voiles à la première menace d’expulsion.
JENNY : Tu sais Caro, j’ai conscience que tu as d’autres préoccupations en ce moment, Stephan t’a virée et Ben ne veut plus rien avoir à faire avec toi. Tu n’as donc plus personne pour te lécher le cul maintenant. Mais pour ton information, on n’a pas flippé, on a arrêté la grève parce que Sophie a essayé de se suicider.
CARO : Quoi ?
JENNY : Mais que valent les problèmes de Sophie comparés aux tiens ? C’est seulement ta meilleure amie. (À Emma.) Viens.
Michael se réveille. Jens lui indique un couteau dans sa poche et il en profite pour le délivrer. Michael avoue à Jens qu’il le cherche partout depuis un moment. Il fait tout ça pour sortir Bea de prison. Il ne comprend pas pourquoi Jens n’a pas appelé la police pour témoigner. Avant d’aller à l’hôpital, il veut enfin savoir ce qui s’est passé il y a dix ans et qui a tué Franciska.
Emma rejoint Hotte et lui demande s’il veut vraiment aller à Las Vegas. Mais sa décision est prise, il serait fou de refuser alors qu’ils ne prennent que cinq personnes par an. Emma est dans la classe des nuls et il serait compréhensible qu’elle parte, mais lui est encore dans la classe A. Mais Hotte ne veut pas rester dans cette école conçue par Gotting et de toute façon, pour la magie, il n’a pas besoin de diplôme. Néanmoins pour Emma ce départ est complètement dingue. De plus elle a peur que là-bas ils ne fassent qu’une bouchée de Hotte. Ce dernier comprend qu’Emma ne veuille pas qu’il parte et cette dernière lui assure ne pas être amoureuse de lui. Mais Hotte sait qu’elle a du mal à voir s’en aller son meilleur ami sans lequel elle ne peut pas vivre. Emma nie avant de reconnaître que Hotte a raison. Elle avoue qu’elle ne peut pas vivre sans son meilleur ami et qu’elle ne tiendra pas le coup sans ses centaines femmes de rêve et ses idées bizarres. Cependant pour Hotte, c’est son rêve absolu et s’il ne le faisait pas, il le regretterait.
Michael apprend que le père de Sophie a tué Franciska. Il avait eu une aventure avec elle. M. Klein ne voulait pas que son aventure ne détruise son mariage. Jens a vu les parents de Sophie devant le trou où est tombée Franciska. Il n’est pas sûr que ce soit un assassinat, cela pouvait être un accident aussi. Les Klein lui ont donné de l’argent pour qu’il s’en aille et ne dise rien. Il a accepté cet argent en sachant que Bea avait un alibi. Michael ironise en constatant que ce fameux alibi était le faux témoignage de Gabriele.
Caro essaye d’expliquer à Ben sa version de l’histoire, mais ce dernier ne veut pas l’écouter. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle s’est fichue de lui. Caro lui dit qu’elle l’aime, mais Ben la pense aussi dérangée que son père. Il lui conseille d’aller vers lui car ils forment une superbe équipe.
Avant de s’en aller, Hotte va donner une représentation dans l’auditorium. Emma accepte de réunir le STAG à condition que pour une fois son tour marche.
En partant en Australie, Jens a fait croire qu’il avait emmené Franciska avec lui. Sophie est arrivée là-bas pour lui demander s’il avait un demi-frère ou une demi-sœur mais elle a vite compris ce qui s’était passé en réalité. Michael ne croit pas que Jens voulait vraiment aider Bea, sinon il serait allé de suite à la police. En fait Jens voulait parler à Bea, mais Sophie est intervenue et a fait cette fausse déclaration avant de lui proposer de l’argent pour qu’il la soutienne dans son témoignage. Michael veut qu’il dise enfin la vérité à la police.
Myriam est en plein service au Saal 1. Elle et Piet sont inquiets car Michael ne se manifeste pas. Myriam a peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose, quand soudain le téléphone sonne. Myriam répond et explique ensuite à Piet que Michael a retrouvé Jens attaché dans la cave de Monika. Michael et Jens sont partis au commissariat. Ce dernier va témoigner et ainsi Bea pourra peut-être enfin sortir. Piet et Myriam se réjouissent de cette nouvelle.
Hotte installe son matériel pour son dernier tour. Il se remémore ses moments avec le STAG.
Le commissaire est surpris de voir Jens. Michael refuse d’aller à l’hôpital, il veut que Jens fasse d’abord son témoignage. Le commissaire ne comprend pas que Jens ait attendu dix ans pour témoigner. Il va être interrogé par la police. Michael veut attendre jusqu’à ce que Bea sorte de prison.
Caro appelle Sophie avec son téléphone mais pas de réponse.
Emma remercie Jenny d’être venue pour la dernière prestation de Hotte. Soudain la musique de « Let me entertain you » se fait entendre. Hotte apparait derrière un épais brouillard. Il les remercie tous pour les moments les plus géniaux de sa vie. Son temps au sein du STAG lui a permis de voir qu’on doit toujours aller au bout de ses rêves, mais ceux-ci ne sont plus ici. Il disparait sous les yeux ébahis de ses camarades.
Myriam et Piet arrivent au commissariat et aperçoivent Michael blessé au bras. Piet ne veut pas que Michael joue encore les héros et insiste pour qu’il aille de suite à l’hôpital.
Jens signe sa déposition, même si elle peut avoir de graves conséquences pour lui. Le commissaire prévient alors Michael, Piet et Myriam que Jens a confirmé le témoignage de Sophie et qu’il n’a jamais vu Michael se faire tirer dessus par Monika. Fou de rage, Michael entre dans la salle où se trouve Jens et l’empêche de signer sa déclaration. Il le supplie de penser à Bea. S’il l’a vraiment aimée, il doit dire la vérité.
