Happy End

Une lesbienne psychotique en second rôle

Année de Production : 2002

Date de Sortie : 24 Décembre 2003

Réalisation : Amos Kollek

Scénario : Amos Kollek

Avec : Audrey Tautou (Val), Justin Theroux (Jack), Jennifer Tilly (Edna), Laila Robins (Irene), Catherine Curtain (Beatrix), Frank Pellegrino (Bernie), Jenna Lamia (Sparkle), Juan Carlos Hernandez (Eddie), Brianne Berkson (Mimi), Matthew Lawler (Tommy Helbeck), Joe Zaloom (Karim), Jeffrey Carlson (Luke), Umit Celebi (Emil)

Nationalité : Franco-Américaine

Genre : Comédie, Drame

Durée : 1h 28min.

Titre Original : Happy End

Happy End : Résumé

Happy End est un film franco-américain de Amos Kollek sorti en décembre 2003.

Val (interprétée par Audrey Tautou) est une jeune femme qui souhaite devenir actrice. Elle se rend à New York afin de réaliser son rêve et de tenter sa chance. Sans réel domicile, elle croise des gens et crée des liens au fil de ses rencontres avec un scénariste en panne d’inspiration et une lesbienne psychotique.

De petits boulots en casting, la jeune Val vogue de galère en galère. Seulement elle a promis à sa mère de devenir une star et elle est bien décidée à y parvenir.

Happy End est un film franco-américain de Amos Kollek sorti en décembre 2003. Val (interprétée par Audrey Tautou) est une jeune femme qui souhaite devenir actrice. Elle se rend à New York afin de réaliser son rêve et de tenter sa chance. Sans réel domicile, elle croise des gens et crée des liens au fil de ses rencontres avec un scénariste en panne d'inspiration et une lesbienne psychotique. De petits boulots en casting, la jeune Val vogue de galère en galère. Seulement elle a promis à sa mère de devenir une star et elle est bien décidée à y parvenir.

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Sans intérêt. Passez votre chemin.

Note des lectrices : Soyez la première !
49

Une Comédie romantique et dramatique que l’on oublie tout de suite après l’avoir vue. Mais que font Justin Theroux (Mulholland Drive) et Audrey Tautou (Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, l’Auberge Espagnole) là-dedans ? Un véritable navet qui ne fait jamais rire et s’avère pétri de clichés.

Il y a une lesbienne dans Happy End. Elle est interprétée par Jennifer Tilly (Inoubliable actrice de Bound) méconnaissable. Enfin, elle joue plutôt une bisexuelle au vu de ses rêves d’hommes et de sa danse avec Val. Oui, d’autant plus que quand elle embrasse Val, elle avoue que c’est son côté homosexuel qui ressort.

Les bisexuelles et lesbiennes en prennent pour leur grade dans ce film. Primo Edna est psychotique, deusio elle est totalement paumée, tertio elle est une poète ratée qui gagne sa vie comme serveuse. Ensuite, lorsqu’elle parle de la prison, elle dit que personne n’avait réalisé qu’elle était une femme et qu’une fois en hôpital psychiatrique, elle est tombée amoureuse d’une infirmière illettrée avec une moustache aussi folle que ses patients. Pauvres infirmières en secteur psychiatrique !

Des ressors comiques pas drôles, des acteurs perdus dans un film sans consistance, une fin prévisible dès les premiers instants. Un long-métrage très vite oublié. Passez votre chemin.

Happy End : Critiques Presse et Récompenses

« Une touche de vite-fait-mal-fait, ici ou là, l’impression que le filmage fait tomber à plat telle idée : qui a déjà vu un film de Kollek connaît ses défaillances vénielles (…) Mais, une fois encore, ces faiblesses ne viennent pas à bout d’un charme un peu braque. Surtout qu’Audrey Tautou réussit son exam américain. » Louis Guichard (Télérama)

« Si Happy End est agréable et se laisse regarder, il s’évapore très vite lorsqu’on l’a vu (…) Happy End gagne en épaisseur et en intérêt lorsqu’il s’attache à des personnages secondaires, voire périphériques, plus marqués et contradictoires et qui dopent le récit. » Olivier Pélisson (MCinéma.com)

« (…) un festival Tautou ! Avec son craquant accent frenchy, elle joue la Comédie, se déguise et chante avec virtuosité. Malheureusement, l’énergie qu’elle déploie fait défaut au film lui-même, mené sans grande maîtrise. » Thierry Chèze (Studio Magazine)

« (…) rien n’a d’importance dans Happy End, où les acteurs défendent comme ils peuvent un script autocentré sur le milieu du cinéma, baignés par une musique d’ascenseur qui se voudrait du jazz. » Eric Derobert (Positif)

«  Happy End fait partie de ces déclarations d’optimisme qu’on partage, hélas, avec réticence. Rencontre banale de l’innocence et du cynisme, excentricité chic (…) sur quoi se modèle l’art, dont la formule serait ici : pour se remettre au travail, il faut d’abord regarder par la fenêtre. » Antoine Thirion (Cahiers du Cinéma)

« [Audrey Tautou] a l’air bel et bien perdue à New York, perdant ses moyens, et perdant même pied dans un film qui court après une drôlerie qui vire à la vulgarité. » Philippe Piazzo (Aden)

« (…) Kollek cherche à faire de Happy End un conte de fées pétillant. Mais son univers coutumier n’est pas si facile à quitter. La tendance naturelle du film irait à la mélancolie, n’était un scénario qui accumule obstinément, mais sans vraie folie, les péripéties burlesques. » Florence Colombani (Le Monde)

« Colère et incompréhension, voilà ce que nous inspire cette romance sans charme, lestée d’un scénario inepte. Bonjour la déprime… » Philippe Paumier (Ciné Live)

« Une grossière erreur de casting en dépit du dynamisme de Tautou, trop apprêtée pour faire pitié (…) Kollek confond légèreté et caricature, si bien qu’Happy End tombe à côté de tout : de la drôlerie, de l’émotion et du sens. » Christophe Narbonne (Première)

Happy End : Extraits

IRENE : Je suis l’agent d’un mec dont la seule ambition est d’être un raté. C’est du délire !

JACK : Ok bon alors, idée pour une scène. Une fille mange une pizza. Elle parle avec un drôle d’accent, récite du Dylan Thomas. Il me faut la suite. Quand elle dit « Et les têtes à leur tour tomberont », un camion déboule et l’envoie dans une poubelle où elle crève. Y a de la symbolique ou je me trompe ? Non. Pas assez hollywoodien. Trop profond.

EDNA : Ben j’ai passé un sacré bout de temps en taule. Six ans pour vol à main armée. Dans la cellule on était six. J’étais la seule fille au milieu de cinq mecs. Crois-le ou non, personne avait capté que j’étais une gonzesse. Remarque j’ai rien fait pour les mettre sur la voie. C’est pour ça qu’ils m’ont mise en observation un mois, en psychiatrie. Après ils m’ont relâchée en pleine république de Los Angeles. En tout cas, pendant que j’y étais, j’ai flashé à mort sur une infirmière jolie comme un cœur. Il se trouve qu’elle était illettrée et qu’elle avait une petite moustache, qu’elle appelait Fred. Quoi qu’il en soit c’est pour elle que j’ai écrit les poèmes enflammés qui je sais pas comment se sont retrouvés publiés dans la revue des psychotiques. Voilà, c’est comme ça que ma carrière était lancée.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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