L’Inconnue de Las Vegas de Jacques Sadoul

L’Inconnue de Las Vegas de Jacques Sadoul

Titre Français : L’Inconnue de Las Vegas

Titre Original : L’Inconnue de Las Vegas

Auteur : Jacques Sadoul

Date de Sortie : 1984

Nationalité : Française

Genre : Roman Policier

Nombre de Pages : 223 pages

Éditeur : J'ai Lu

ISBN : 2-277-21753-0

L’Inconnue de Las Vegas : Quatrième de Couverture

Carol Evans repasse à l’action. Cette fois, le décor est Las Vegas, la fabuleuse capitale du jeu, avec ses hôtels-casinos flamboyants de néons, ses désuètes chapelles matrimoniales et ses hauts lieux de prostitution…
Kevin Matthews, un agent de la CIA, a été découvert assassiné dans une chambre du Flamingo. Qui était visé : l’homme ou l’agent ? C’est à Carol de jouer et de répondre à cette question.
Bien sûr, les cartes se brouillent très vite. Carol n’a pas toujours la main et des tricheurs de toute espèce s’ingénient à compliquer la partie : un photographe de mode douteux, un mannequin excentrique, un Russe blanc pas catholique, et surtout la richissime Amanda Greenwood, qui, depuis le premier livre de la série, n’a rien perdu de sa perfide sensualité.

Jacques Sadoul. Né à Agen en 1934, ses intérêts sont multiples : l’alchimie, l’histoire de la S-F, la photographie, la littérature policière. Auteur d’une trilogie fantastique : Le cycle du domaine R., il a écrit plusieurs romans policiers et obtenu le Grand Prix de Littérature policière pour Trois morts au soleil.

L’Inconnue de Las Vegas : Avis Personnel

Troisième roman de la série Carol Evans, L’inconnue de Las Vegas se déroule, comme son titre l’indique, dans la capitale du jeu. Avant d’être réintégrée à la CIA et de redevenir un membre à part entière, Carol doit prouver à son nouveau supérieur qu’elle a changé. Interdiction de tuer à nouveau par plaisir ! Carol Evans accepte l’offre et son chef lui demande de se rendre à Las Vegas pour enquêter sur la mort suspecte d’un agent de la CIA.

Après avoir résolue deux précédentes enquêtes à Los Angeles (L’Héritage Greenwood) et à San Bernardino (La Chute de la Maison Spencer), Carol Evans est jugée la plus apte à découvrir les raisons du meurtre de Kevin Matthews.

Bien évidemment, rien ne se passe comme elle l’avait d’abord prévu et la présence d’ Amanda Greenwood est loin de faciliter son travail.

Si vous avez aimé les premiers romans, vous apprécierez également celui-là. A savoir qu’il a été écrit en 1982 et a donc passablement vieilli. Mais il n’empêche qu’on a rarement l’occasion de croiser ce type de lesbienne dans la littérature actuelle…

L’Inconnue de Las Vegas : Extraits

« – Tiens, les bouchers reviennent ; encore un exploit de l’administration Reagan.
C’est ainsi que je fus accueillie à mon arrivée au quartier général de la CIA, à Washington. Je ne reconnus pas l’homme qui venait de parler. S’il me connaissait, moi pas. Je ne lui accordai pas un regard et me dirigeai vers l’officier de permanence. Je me sentais devenue étrangère dans cet immense immeuble où je n’étais pas venue depuis dix-huit mois. Malgré ma carte d’identification, j’avais dû subir plusieurs contrôles avant d’être admise dans la partie interdite au public ; c’est tout juste si on ne m’avait pas pris l’empreinte rétinienne ! Les bureaux du Service Action se trouvaient toujours au 14è étage ; là encore, on vérifia mon identité avant de le laisser poursuivre ; les règles de sécurité avaient été sérieusement renforcées depuis mon époque. Allons, voilà que je me mettais à parler comme une ancienne combattante, maintenant… » (Page 17)

« – Ce qui est triste, dit-elle, c’est de voir disparaître des personnes de la valeur de Mr Matthews alors que d’autres, qui ne les valent pas, sont encore là.
– Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers, vous le savez bien, Miss Satterwaithe ; c’est d’ailleurs pourquoi vous vivrez centenaire.
– Je ne vous trouve pas drôle, Miss Evans. Tenez, voici votre ordre de mission ainsi qu’un extrait de la fiche personnelle de Mr Matthews que le major Chaser m’a demandé de vous remettre. N’oubliez pas de passer à l’armurerie. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, j’ai du travail.
Je battis en retraite, la vieille était toujours aussi désagréable ; il est vrai que je n’avais jamais rien fait pour l’amadouer. Kevin lui offrait des caramels, sa seule faiblesse, pour se concilier ses bonnes grâces ; moi, je me moquais d’elle, ce qui explique la différence d’estime dans laquelle elle nous tenait.
Je n’avais pas l’intention de passer à l’armurerie : ce genre d’enquête ne nécessite en rien une arme à feu et je devais absolument me contrôler. Pas de violence, ma réintégration définitive était à ce prix. Et puis, soyons franche, c’était Kevin Matthews que j’aurais eu le plaisir de tuer, certainement pas son assassin. » (Pages 24-25)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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