La Fille Du Boulanger : Résumé
Une jeune femme, fille de boulanger, choisit de faire de nombreuses révélations à son père. Ce dernier l’écoute et la soutient, fier de son bonheur.
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : Très émouvant. Incontournable.
La Fille Du Boulanger : Avis Personnel
La fille du boulanger est une histoire qui parle d’amour. Qui parle d’amour à deux niveaux. Il s’agit de l’amour entre un père et sa fille. Cet amour qui permet d’avancer, de grandir, de continuer à vivre. Et il s’agit également d’amour entre une femme et une autre femme. Cet amour qui remplit une vie…
Tout commence sur une jeune femme heureuse quittant le commerce de son père pour se rendre en ville. Alors qu’elle rêve dans le bus, elle est abordée par une femme qui lui déclare qu’elle connaît son secret et que son père ne l’acceptera jamais. Chose rare et sublime dans ce court-métrage, cette menace ne touche pas la jeune femme. Elle se contente de répondre qu’elle est amoureuse et heureuse. Rien ne semble l’atteindre. On aurait presque peur pour elle, dans ce monde où l’insouciance peut vous coûter cher mais finalement, on est vite convaincu par ses paroles et son attitude.
Le monologue du père après l’annonce de sa fille, est d’une beauté poignante. L’acteur ne tombe jamais dans le pathos et reste d’une force de père comme j’en ai rarement vu.
La fin est jolie. On rit en se disant qu’elles n’ont pas intérêt à avoir des jumeaux. Ça ferait beaucoup…
Un court-métrage qui remporte l’adhésion et qui permet de s’évader dans un monde où l’amour triomphe, quoi qu’il arrive. À voir sans modération.
La Fille Du Boulanger : Critiques Presse et Récompenses
Bourse de réalisation du Festival du Court Métrage en Plein Air de Grenoble 2006. Avec le soutien du Conseil Général de l’Isère, de FujiFilm et du laboratoire Centrimage.
La fille du boulanger est extrait du scénario Chronique boulangère, Prix du scénario du Festival International de Films de Femmes de Créteil 2006.
Sélection Officielle au Festival International du Film de Dieppe en Juin 2008.
Sélection Officielle au Festival du Court-Métrage en Plein Air de Grenoble en Juillet 2008.
Sélection Officielle au Off-Courts de Trouville-sur-Mer en Septembre 2008.
Sélection Officielle au Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint Jean de Luz en Octobre 2008.
Sélection Officielle à Écran Libre d’Aigues Mortes en Novembre 2008.
Sélection Officielle à Espoir en 35mm de Mulhouse en Février 2009.
Sélection Officielle au Festival Européen du Court Métrage (FEC) de Reus, Espagne en Mars 2009.
Sélection Officielle au Vues d’en face de Grenoble en Avril 2009.
Sélection Officielle au Da Sodoma a Hollywood de Turin en Italie en Avril 2009.
Sélection Officielle au CinéPride de Nantes en Mai 2009.
Sélection Officielle au Corto in Bra, Italie en Juin 2009.
Sélection Officielle au Cinefiesta de Caguas, Puerto Rico en Juillet 2009.
Sélection Officielle au Open Cinema de Saint Petersburg, Russie en Août 2009.
Sélection Officielle au Lucania Film Festival, Italie en Août 2009.
Sélection Officielle au QueerSicht de Berne, Suisse en Septembre 2009.
Sélection Officielle au Rencontre Cinématographique El Sur de Paris en Septembre 2009.
Sélection Officielle au 6e OFF/ON de Varsovie, Pologne en Novembre 2009.
Sélection Officielle au French Film Festival d’Edimbourg, Royaume-Uni en Novembre 2009.
Sélection Officielle au Courts du 15ème de Paris en Septembre 2010.
La Fille Du Boulanger : Extraits
FEMME ENCEINTE : Je t’ai vue.
FILLE DU BOULANGER : Et alors ?
FEMME ENCEINTE : Ça tuerait ton père s’il le savait. Tu pourrais au moins te cacher.
FILLE DU BOULANGER : L’amour de toute façon ça se voit et puis c’est pas parce que t’as piqué dans sa caisse que tu connais mon père.
FEMME ENCEINTE : L’amour ! Ah tu me dégoûtes, tiens.
FILLE DU BOULANGER : Je plains ton gosse.
FEMME ENCEINTE : Ce qui est sûr en tout cas c’est que toi tu n’en auras pas de gosse.FILLE DU BOULANGER : Papa ?
PERE : Vous m’épatez, vous les jeunes. Vous parlez comme ça, vous prenez la parole comme si elle était facile à prendre. C’est pas grave au moins ? (sa fille fait non de la tête) Moi ça fait des années que j’essaie mais qu’est-ce que tu veux un père c’est pas une mère. (elle l’embrasse sur le front et lui murmure son secret à l’oreille) Si c’est bien pour toi… c’est bien pour moi. Tu sais, j’irai pas loin si je te savais malheureuse.
FILLE DU BOULANGER : Merci papa. C’est pas tout.
PERE : Dis-moi.