Les Mouvements Du Bassin

Un film venu d'ailleurs

Année de Production : 2010

Date de Sortie : 26 septembre 2012

Réalisation : HPG

Scénario : HPG

Avec : Rachida Brakni (Marion), Joana Preiss (l’infirmière), Eric Cantona  (le veilleur de nuit), Marie D’Estrées (la prostituée), HPG (Hervé), Jérôme Le Banner (le prof de self-defense), Ludovic Berthillot  (le policier)

Nationalité : Française

Genre : Drame

Durée : 1h 30min.

Titre Original : Les Mouvements du Bassin

Les Mouvements Du Bassin : Résumé

Les Mouvements du Bassin est un film français de HPG sorti en 2010.

Lorsqu’il est renvoyé du zoo où il travaille parce qu’il déprime les animaux, Hervé devient veilleur de nuit dans une usine. Là, il est témoin de l’étrange manège auquel se livrent son collègue et l’épouse de ce dernier, et ne sait trop comment réagir.

Marion veut un enfant à n’importe quel prix, quitte à coucher avec le premier venu en soirée. Lorsque l’une de ses rencontres tourne mal, une infirmière lui vient en aide et s’éprend d’elle. À deux, elles ne reculeront devant rien pour obtenir du sperme.

Ces deux êtres, que rien de relie, vont se croiser dans un couloir d’hôpital et voir leur destin basculer.

Les Mouvements du Bassin est un film français de HPG sorti en 2010. Lorsqu’il est renvoyé du zoo où il travaille parce qu’il déprime les animaux, Hervé devient veilleur de nuit dans une usine. Là, il est témoin de l’étrange manège auquel se livrent son collègue et l’épouse de ce dernier, et ne sait trop comment réagir. Marion veut un enfant à n’importe quel prix, quitte à coucher avec le premier venu en soirée. Lorsque l’une de ses rencontres tourne mal, une infirmière lui vient en aide et s’éprend d’elle. À deux, elles ne reculeront devant rien pour obtenir du…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Surprenant et étrange. Inclassable.

Note des lectrices : Soyez la première !
48

Les Mouvements du Bassin est un film atypique. Si la lecture du synopsis ne m’avait pas éclairée concernant le sujet réel de cette œuvre, ni aidée à imaginer les péripéties auxquelles je devais m’attendre, tout cela est également resté bien flou durant les premières minutes de la projection.

On m’a toujours enseigné que le générique de début d’un film nous donne, s’il est bien fait et que nous sommes attentifs, un aperçu de ce à quoi nous pouvons nous attendre pour les 90 minutes qui suivent. De ce fait, dès les premières images de celui-ci, j’ai pensé à quitter la salle de cinéma. Vraiment.

La curiosité a néanmoins pris le dessus sur l’ennui qui menaçait de m’envahir, et j’ai tenté de m’accrocher, malgré un enchaînement de scènes improbables et sans dialogue. Pour faire simple, les dix premières minutes ressemblent à un documentaire animalier, le côté instructif ou distrayant en moins. Seul un sentiment de vide domine : vide de sens, et vide d’intérêt.

Je n’ai toutefois pas eu le temps de faire ma liste de courses avant que l’apparition de Rachida Brakni ne vienne me sauver du gouffre dans lequel je plongeais alors. Pour son personnage, au moins, tout est clair : elle veut un enfant, et est prête à tout pour l’obtenir. Heureusement pour nous, ses déboires sont l’occasion de sa rencontre avec une infirmière homosexuelle et célibataire, qui tombe immédiatement sous son charme et lui déclare aussitôt sa flamme, et de manière originale en prime.

Bon, évidemment, ce serait beaucoup moins amusant si notre petite lesbienne n’avait pas des troubles psychologiques certains. Il ne faudrait pas non plus trop en demander et réclamer un personnage équilibré et heureux dans sa vie, tout de même !

Concernant l’histoire, donc, rien de bien exceptionnel. J’hésite à achever cette critique du scénario en disant que la rencontre entre les deux protagonistes est prévisible, comme tout ce qui s’en suit. Ah, je l’ai dit finalement.

Néanmoins, parce qu’aucun film ne mérite de ne se voir adresser que des reproches, je vais vous dire ce que j’ai apprécié dans Les Mouvements du Bassin. J’ai aimé…hum…ah oui, je sais. J’ai aimé certaines scènes, comiques malgré elles, et surtout le casting. J’ai trouvé intéressante l’idée de choisir une actrice transgenre pour jouer le rôle de la prostituée, parce que l’histoire aurait exactement été la même avec une autre interprète, donc c’est pour moi un choix du réalisateur qui est assez significatif d’une volonté de ne pas entrer dans le moule.

C’est vraiment une expérience unique de voir ce genre de film. Il faut être en pleine possession de ses capacités intellectuelles pour parvenir à tout suivre, et s’armer de courage et de patience pour réussir à décrypter ses ressentis à la sortie de la salle, mais c’est à vivre au moins une fois. Enfin, pas forcément avec ce film précis, vous l’aurez sans doute compris.

Les Mouvements Du Bassin : Critiques Presse et Récompenses

“Avec tout le charme et la maladresse de la jeunesse, HPG invente, innove, découvre (…) Avec cette valse hybride, Les Mouvements du Bassin emprunte le meilleur itinéraire bis que le cinéma français pouvait prendre. ”  Romain Charbon (Les Inrocks)

“Si le récit tient mal la durée, le film pose toutes sortes de questions et regorge d’idées qui en font la saveur. Avoir choisi Marie d’Estrées, double français de Divine, l’égérie transgenre de John Waters, pour lui faire faire ses passes dans l’espace confiné d’une petite caravane, en est une merveilleuse.” Isabelle Regnier (Le Monde)

“On perd le fil de l’histoire, si tant est qu’il y en ait un. HPG parle de « tragi-Comédie baroque ». S’il le dit…” Hubert Lizé (Le Parisien)

Les Mouvements Du Bassin : Extraits

MARION : C’est sans capote ou rien.

MARION : Tu sais ce que j’attends d’un homme ? C’est de la tendresse, de l’amour, et un enfant. Tu peux pas me donner l’essentiel.

HERVÉ : J’ai eu un rapport sexuel, et le préservatif m’a lâché. Quand je bois des œufs je les vomis, donc j’me demande s’il n’y a pas un rapport.

A propos de Audrey Vilf

Chroniqueuse Occasionnelle & Animatrice de la communauté Univers-L - a.k.a. "Pam"

Répondre