Pardonnez nos existences ou allez vous faire foutre ! – Association GETZ

Pardonnez nos existences ou allez vous faire foutre ! - Association GETZ

Titre Français : Pardonnez nos Existences ou allez vous faire foutre !

Titre Original : Pardonnez nos Existences ou allez vous faire foutre !

Auteur : Association GETZ

Date de Sortie : Février 2012

Nationalité : Française

Genre : Nouvelles

Nombre de Pages : 162 pages

Éditeur : GETZ

ISBN : 978-2-9541224-0-3

Pardonnez nos Existences ou allez vous faire foutre ! : Quatrième de Couverture

Pardonnez nos existences ou allez vous faire foutre ! est un recueil de nouvelles publié par l’Association GETZ.

Pardonnez nos existences…
Pardonnez notre différence…
Et puis quoi encore !

Loin d’un discours larmoyant et implorant, ces nouvelles unies par le thème de l’homosexualité, sont autant de plaidoyers pour l’acceptation.

Visions positives, légères ou visions plus noires et saisissantes, vous serez projetés dans des univers très… différents.

Découvrez onze super nouvelles, aussi diverses et intéressantes les unes comme les autres, écrites par :
Roxane Maas, M. Dhellange, Arnaud Bartholdi, Raphaëlle Rey, Vivien Bonnefon, Guillaume Labrude, Marie Minier, Stéphanie Proth, Céline Jacquier, Luna Clair, Nicolas Garland.

Pardonnez nos Existences ou allez vous faire foutre ! : Avis Personnel

Ce recueil de nouvelles est l’œuvre d’une association étudiante de gays, lesbiennes, bisexuels, transsexuels et sympathisants de la ville de Metz. Créée en 2011 cette jeune association propose à la fois des soirées à thème, des festivals de l’art gay et des permanences de soutien. Elle a lancé l’année dernière un vaste concours ouvert à tous les étudiants qui le souhaitaient pour obtenir des nouvelles de tous horizons et pouvoir éditer les meilleures. Et c’est ainsi qu’est né ce livre sorti en février dernier. Autant saluer tout de suite l’implication des étudiants dans cette association et leur désir d’offrir un lieu d’accueil, d’échange et de discussion pour tous ceux qui le désirent.

Pardonnez nos existences… contient onze nouvelles. L’alternance entre les nouvelles masculines et féminines est réussie et permet à chacun d’y trouver son compte, garçons et filles. Je ne suis pas allergiques aux histoires de mecs, loin de là même, et certaines sont d’ailleurs bouleversantes et touchantes mais je préfère vous prévenir tout de suite, c’est moitié-moitié ce qui est plutôt intéressant je le reconnais. Les personnes qui n’aiment pas les histoires d’hommes, passez votre chemin.

Ce n’est jamais facile de donner un avis sur un recueil de nouvelles. Il y en a qu’on va adorer et dont on sait qu’on se souviendra pour différentes raisons et celles qu’on a moins apprécié et qu’on oubliera aussi vite après les avoir lues. Mais je reconnais que sur l’ensemble des œuvres proposées, je garde un très bon sentiment et un excellent souvenir. Il y a de l’humour, de la romance, un côté sexy et décomplexé parfois, des fois plus de souffrance et de détresse mais le tout fait un bel ensemble qui permet de passer un moment agréable.

Le prix de 7 euros est très abordable pour un travail collaboratif que j’ai vraiment envie d’encourager. Il y a quelque chose de libérateur dans ses histoires, à la fois pour les auteurs je suppose et aussi pour les lecteurs. Je vous conseille cette lecture qui permet d’être vraiment fier des jeunes d’aujourd’hui.

Facebook de l’Association GETZ

Pardonnez nos Existences ou allez vous faire foutre ! : Extraits

« La naissance, l’école, les amours de maternelle, la maîtresse et enfin, le collège. Ah, le fameux collège. Là : le drame !
Eliott m’avait regardé ce matin-là, il m’avait souri. Eliott c’était mon ami, un vrai pote lui, ça c’est sûr. Mais quand il me regardait, j’avais le cœur qui battait plus vite, plus fort, les mains moites, je me sentais bizarre. C’est là que je me suis rendu compte que j’aimais les garçons. Avec Eliott. C’est peut-être bête mais c’est lui qui m’a ouvert les yeux sur ma sexualité. J’aimais quand il me souriait, quand il posait les yeux sur moi, j’aurais tellement aimé qu’il me regarde plus souvent, différemment, non plus comme un simple ami, j’aurais tellement aimé qu’il… je crois que j’aurais aimé qu’il me considère de la même manière dont moi je le considérais. Mais je savais bien que c’était sans espoir parce qu’Eliott n’était pas comme cela, il était différent de moi. Lui, il aimait les filles et moi, les garçons. Aussi Eliott n’a jamais pu me regarder comme j’aurais aimé… Eliott, je ne l’ai plus revu après le collège. Pourtant son regard continuait de me hanter, ses yeux bleu pâle, ses cheveux en désordre, son petit air mutin. Eliott me manquait. J’ai eu du mal à me faire à son absence. Mais il avait pourtant bien fallu. Puis, le temps est passé. Et les choses n’ont pas changé. Je ne me sentais toujours pas comme eux. Les regards en biais, les sourires moqueurs. Je ne comprenais pas. Pour moi, c’était la normalité, être comme j’étais était normal. J’étais moi et j’aimais les hommes. Point. Cela s’arrêtait là, cela n’allait pas plus loin. Mais pour les autres c’était un sujet de moquerie. Permanent. Les rires. Les remarques. Les regards. Moqueurs. Désobligeants. Affligeants. Je ne faisais plus partie de la masse mais je faisais partie d’une espèce différente des autres, différente de la normalité, et je n’avais pas ma place dans la société. Voilà ce que les gens me montraient dans leurs regards. » (Page 13-14)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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