Amanda Palmer

Biographie

Amanda “Fucking ” Palmer – AFP –, née le 30 avril 1976, est une auteure-compositrice-interprète américaine.

Ses jeunes années

Amanda Palmer est née à New York. Tombée dans la musique très jeune, la future artiste commence à composer dès ses treize ans, et fait preuve d’un goût prononcé pour le rock. Partie vivre dans le Massachusetts, la jeune fille fait ses études secondaires à Lexington, puis sort diplômée en Arts de l’université de Wesleyenne.

Elle est rapidement marquée par le travail des Legendary Pink Dots, et parvient à sympathiser avec les membres du groupe. C’est ainsi qu’en 1997, alors qu’elle est en Allemagne, la musicienne rejoint les Dots sur leur tournée ; cantonnée à la tenue de leur stand les premiers temps, elle finit par prendre place sur scène avec le groupe, se créant ainsi sa première expérience musicale professionnelle.

Sa carrière

Si Amanda Palmer est aujourd’hui connue et reconnue pour sa musique punk, il faut savoir qu’elle a aussi un passé d’artiste de rue. Pendant plus de six ans, elle a joué la femme statue dans différents pays, s’assurant ainsi des revenus décents.

En 2000, la chanteuse se joint à un batteur, Brian Viglione, pour former The Dresden Dolls. Ensemble, ils parcourront les scènes mondiales jusqu’en 2007, pour faire résonner leur musique punk dans de très nombreuses salles. Leurs prestations ne passent pas inaperçues, notamment grâce à leurs tenues tenant à la fois du goth, du cabaret et du mime.

C’est en 2008 que la carrière solo d’Amanda Palmer décolle, avec la sortie de son album Who Killed Amanda Palmer ? et la tournée éponyme, effectuée l’année suivante. Même si elle n’a jamais vraiment pris de cours de solfège, la musicienne maîtrise plusieurs instruments et n’hésite pas à incorporer piano et ukulélé dans sa musique pourtant parfois électro.

En 2010, AFP collabore avec Jason Webley ; ensemble, ils produisent un album de douze pistes, Evelyn Evelyn, pour lequel sera organisée une tournée mondiale.

Reprenant la route en solo, l’artiste s’est énormément impliquée sur internet, utilisant ce biais pour promouvoir et financer la sortie de ses chansons. En désaccord avec sa maison de disque, elle milite ainsi pour offrir à ses fans la possibilité d’accéder à sa musique à un moindre coût, favorisant une grande proximité avec son public. Dans une interview accordée au magazine Out en 2012, elle comparait même cette relation privilégiée à une vraie relation de couple.

Son deuxième album, Amanda Palmer Goes Down Under, est sorti début 2011.

Un an plus tard, la chanteuse décide de financer la création de son prochain album en passant par un site internet, Kickstarter. En un mois, elle récupère pratiquement 1.200.000 $, assurant la production de Theatre Is Evil.

Elle fait partie du 18ème top 100 des personnalités LGBT, établi chaque année par le magazine Out.

Histoire d'un Coming-Out

Amanda Palmer a choisi l’étiquette “bisexuelle”. Comme elle l’a expliqué elle-même à AfterEllen.com, “Je suis bisexuelle, mais ce n’est pas le genre de choses auxquelles je pense tout le temps. J’ai couché avec des filles ; j’ai couché avec des mecs, alors j’imagine que c’est comme ça que ça s’appelle ! Je ne suis pas contre le fait d’essayer d’utiliser le vocabulaire pour nous simplifier la vie.”

Mariée à Neil Gaiman depuis 2010, la chanteuse n’est néanmoins pas adepte de la monogamie, et ne s’en cache pas. Elle a récemment déclaré dans le magazine Out “J’ai toujours vécu ma vie en suivant la philosophie d’une complète honnêteté. Impossible de gérer le mensonge (…) Je pense qu’il existe plein plein plein de manières d’aimer.”

Discographie

2011 : Amanda Palmer Goes Down Under
2008 : Who Killed Amanda Palmer ?