Polissonnes de Dina Mann

Polissonnes de Dina Mann

Titre Français : Polissonnes

Titre Original : Polissonnes

Auteur : Dina Mann

Date de Sortie : 26 Février 2010

Nationalité : Française

Genre : Erotique

Nombre de Pages : 79 pages

Éditeur : Books on Demand

ISBN : 978-2-8106-1745-6

Polissonnes : Quatrième de Couverture

Tu veux lire une histoire d’amour, bien sûr.
Mais gourmande, impatiente, tu n’attends qu’une intrigue dénouée comme un corset sur une peau frémissante, un suspens débouclé comme une ceinture qui claque pour en venir au fait.
Quelques préliminaires. De la chair. Du sexe.

Quoi d’autre ?

Tu te rêves polissonne, aventurière de rivages interdits, séductrice des terres ordinaires.
Prosélyte ?
À la folie… des corps enfin asservis, des désirs soumis sur un plateau d’argent.

Réjouis-toi, les mots se font chair, les images se condensent et même si tout n’est qu’illusion, ne boude pas ton plaisir à effeuiller l’ouvrage…

Quatre prunelles posant un regard tantôt caustique tantôt naïf sur ce monde en effervescence, quatre mains pour une plume curieuse et passionnée.

Polissonnes : Avis Personnel

J’ai lu peu de romans érotiques à ce jour. Plus de bandes dessinées érotiques que de véritables romans à dire vrai. Ce livre est le second après Cul Nu de Cy Jung. Et, même si je sais qu’il ne faut pas comparer les ouvrages entre eux, étant donné qu’ils sont vendus dans la même catégorie et qu’ils se veulent tous les deux « érotiques », la comparaison apparaît inévitable. Autant dire que malheureusement pour elle, Dina Mann n’est rien à côté de la plume de Cy Jung.

Si vous attendez une intrigue osée et déshabillée vous allez être terriblement déçus. Il ne s’agit que de petites scénettes qui se succèdent les unes après les autres sans rapport entre elles autre que le sexe. Oui mais voilà, même ce côté sulfureux et ces promesses de la quatrième de couverture ne sont pas tenues. Le sexe est raccourci, risible, presque édulcoré, loin de ce qu’il devrait être dans un roman érotique.

Les mots n’ont aucun poids et ne font aucun effet. Le comble pour un livre qui se veut émoustillant. Le pire est certainement la fin. On découvre que ces petites scénettes (oui, je sais que c’est une répétition mais c’est fait exprès) sont extraites de romans plus conséquents. Au vu du peu d’intérêt procuré par cette lecture, je n’ai absolument pas eu envie d’en découvrir plus, désolée.

Ne gaspillez pas 6,90 euros dans ce roman et allez plutôt vous acheter quelque chose de bon à manger, ça sera bien plus marquant. Passez votre chemin sans regret.

Polissonnes : Extraits

« C’était pourtant une bonne journée, j’avais passé un sacré moment au lit avec Cathy.
Ça faisait déjà quelques mois qu’on se voyait régulièrement, quand son mari partait « en tournée », ce qui dans son cas signifiait autant vendre des climatiseurs que rafraîchir ces dames échauffées par son physique de latino. Ça m’enlevait mes états d’âmes, de toutes façons Cathy a toujours eu un truc spécial pour soulager les états d’âmes.
― Y en a qui font du crochet en attendant Monsieur, moi je préfère baiser.
Le terme explicitait parfaitement l’ardeur joyeuse, presque naïve même, qu’elle mettait à cette activité.
Nous baisions donc avec frénésie, sans perdre de temps à disserter sentiments, et ça m’allait très bien.
Le scénario ne variait guère : elle m’appelait pour un dépannage d’urgence et j’accourais avec mon sourire du moment, ça le faisait bien.
Cathy me recevait dans des tenues qui mettaient en valeur au choix, selon son humeur, ses hanches bien arrondies, ses fesses pleines et mutines, son petit ventre frémissant ou sa chatte soigneusement épilée. Elle savait trouver l’attitude appropriée que je percevais comme un appel assourdissant. Nous nous épargnions les politesses pour succomber à l’urgence.
Elle voulait que je commence par la lécher longuement partout, d’abord le cou, puis au gré de ma fantaisie. Je lui tétais les lobes d’oreilles, égrainais sa colonne vertébrale, m’attardais au creux des reins, lui mordillais les fesses. Ou alors je glissais illico mes doigts dans sa chatte. Elle couinait de ravissement, j’aimais la sentir ruisselante et affamée. » (Pages 11-12)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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