The Scribbler

Année de Production : 2014

Date de Sortie : 17 décembre 2014

Réalisation : John Suits

Scénario : Daniel Schaffer

Avec : Katie Cassidy (Suki), Gina Gershon (Cleo), Sasha Grey (Bunny), Garret Dillahunt (Hogan)

Nationalité : Américaine

Genre : Policier & Thriller

Durée : 1h 28min

Titre Original : The Scribbler

The Scribbler : Résumé

The Scribbler est un thriller américain sorti en 2014 et désormais disponible sur les plateformes de VOD.

L’action se déroule dans l’antichambre de l’enfer sur terre, dans la Tour Juniper qui regroupe toute une variété de sociopathes et dégénérés mentaux, violents de préférence.

Un enfer dans lequel vit Suki, une jeune femme qui fait de son mieux pour vaincre sa maladie mentale à l’aide d’un nouveau traitement dont elle ne contrôle pas tous les effets… Alors que les meurtres se succèdent à Juniper, la jeune Suki, qui se retrouve sans alibi, va très vite devenir le suspect numéro un de cette enquête.

The Scribbler est un thriller américain sorti en 2014 et désormais disponible sur les plateformes de VOD. L'action se déroule dans l'antichambre de l’enfer sur terre, dans la Tour Juniper qui regroupe toute une variété de sociopathes et dégénérés mentaux, violents de préférence. Un enfer dans lequel vit Suki, une jeune femme qui fait de son mieux pour vaincre sa maladie mentale à l’aide d’un nouveau traitement dont elle ne contrôle pas tous les effets… Alors que les meurtres se succèdent à Juniper, la jeune Suki, qui se retrouve sans alibi, va très vite devenir le suspect numéro un de…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Un film déjanté avec un beau casting féminin

Note des lectrices : 3.98 ( 2 votes)
55

J’ai vu ce film il y a longtemps, mais c’était resté dans un coin de ma tête : il fallait que je fasse un article dessus. Il faut tout de même prévenir les âmes sensibles : il s’agit de l’adaptation d’une BD. L’univers est bizarre, déjanté, parfois violent. On ne comprend pas tout et même à la fin du visionnage, on n’est pas trop sûr, on se demande s’il y avait quelque chose à comprendre à l’arrivée !

Difficile, donc, de le recommander ! Il vaudrait mieux que vous regardiez la bande annonce et que vous déterminiez vous-même si vous avez envie de le visionner ou pas.

Déjà, au risque de vous décevoir, je préfère vous prévenir tout de suite : pas de contenu lesbien à proprement parler ici. Si vous êtes juste à la recherche de scènes entre femmes, ou d’une histoire d’amour, vous pouvez tout de suite passer votre chemin.

Maintenant que vous êtes prévenues, je vais vous expliquer pourquoi ce film mérite d’être mentionné. Tout d’abord, (et je l’avoue volontiers, j’ai des goûts particuliers), j’ai aimé le côté déjanté et graphique de cette histoire. J’aime cette héroïne paumée qui ne se maîtrise pas et qui écrit partout, incessamment, sur les murs ! Mais ce que j’ai aimé encore plus, c’est la brochette d’actrices présentes dedans. Elles sont toutes marginales, et pour toute lesbienne qui a suivi un peu les films et les séries ces quinze dernières années, on retrouve beaucoup de visages connus et qui, parfois, ont compté ! Rien que pour ça, ce film n’a pas cessé de lancer des appels du pied à la lesbienne cinéphile en moi. La liste est présente ci-après.

Déjà, Katie Cassidy de Kill For Me est méconnaissable dans son rôle de Suki avec son look punk, j’adore ! On a droit à un petit smack entre femmes, quelque chose de rien du tout mais qui est quand même là.

Mention spéciale à Gina Gershon qui a un second rôle dans le film est qui est une occupante de l’asile. On ne peut pas oublier le fameux Bound dans lequel elle s’est illustrée, ou encore Showgirl dans lequel on avait cette tension qui montait entre elle et Nomi, jusqu’au ô combien attendu baiser entre les deux femmes (décevant car on aurait aimé tellement plus !).

L’un des personnages récurrent du film est Michelle Trachtenberg, on ne peut pas oublier son rôle de Dawn (rôle non lesbien mais tout de même) dans la série Buffy contre les vampires qui, en plus d’être un chef d’œuvre et un classique, a été l’une des premières à nous montrer des personnages principaux s’accepter comme lesbiennes à l’écran.

On reste avec Buffy pour mentionner la présence dans ce film – et pas la moindre – d’Eliza Dushku, notre inimitable interprète de Faith, deuxième tueuse, rivale de Buffy. Avec Faith, on a eu une anti-héros superbe, qui a fait fantasmer (et fait encore fantasmer) plusieurs générations de lesbiennes, et d’ailleurs, son personnage a familiarisé beaucoup de lesbiennes profanes au subtext, car, on avait toujours l’impression (ou l’envie) de les voir se rapprocher avec Buffy. D’ailleurs, dans The Scribbler, on a l’impression qu’Eliza Dushku flirte sans cesse avec la prisonnière, rappelant un peu ce subtext lesbien qui lui colle à la peau. Ou alors, c’est juste que cette actrice a trop de sex appeal et qu’elle emballe facilement l’imagination !

Enfin, petit clin d’oeil avec la présence de Sasha Grey dans le film, ancienne actrice porno devenue actrice de cinéma et écrivaine. Sasha Grey est une bisexuelle notoire, et les films pour adultes dans lesquels elle a joué parlaient parfois à un public homosexuel.

Pas de contenu lesbien à proprement parler pour ce film déjanté qui assume son statut d’ovni, mais une distribution féminine nombreuse et de qualité, avec des actrices qui ont participé de près ou de loin à l’augmentation de la représentation lesbienne au cinéma.

The Scribbler : Extraits

HOMME: Qu’est-ce que vous venez de dire ?
SUKI: Je pourrais avoir un stylo ? Je ne peux pas réfléchir si je n’ai pas un stylo dans les mains.
HOMME: Ça peut se comprendre.
SUKI: Quand on est fou, mieux vaut laisser ses mains parler à sa place. Il arrive un moment où on a l’impression d’être de passage dans son propre corps. On m’a dit que je souffrais d’un trouble de la personnalité multiple. Il parait que j’entre pas dans le moule. Mais dans le conflit entre l’individualisme et la conformité au modèle qu’on nous impose, l’humain est toujours vaincu. Les conformistes ont les machines de leur côté, ils sont convaincus de maitriser la situation. Mais ils oublient une chose capitale : les fous ne suivent aucune règle. Ce qui conduit toujours à des effets secondaires.

A propos de Edwine Morin

Relectrice et Chroniqueuse Occasionnelle. Passionnée par les séries télévisées, elle en dévore depuis des années dans tous les thèmes possibles et ses préférences sont si hétéroclites qu'il est difficile d’en trouver les limites. Romantique dans l’âme, elle a succombé au charme d’I Can’t Think Straight et de Loving Annabelle tout en étant fan du travail de Quentin Tarantino.

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