Sin City

L'adaptation des comics books The Hard Good-Bye dessinés et écris par Franck Miller en 2001

Année de Production : 2004

Date de Sortie : 01 Juin 2005

Réalisation : Robert Rodriguez, Frank Miller, Quentin Tarantino

Scénario : Robert Rodriguez, Frank Miller

Avec : Bruce Willis (Hartigan), Mickey Rourke (Marv), Jessica Alba (Nancy), Benicio Del Toro (Jackie Boy), Josh Hartnett (l’homme), Jaime King (Goldie), Brittany Murphy (Shellie), Carla Gugino (Lucille), Clive Owen (Dwight), Marley Shelton (la cliente), Elijah Wood (Kevin), Rosario Dawson (Gail), Nick Stahl (Roark Jr.), Michael Clarke Duncan (Manute), Michael Madsen (Bob), Rutger Hauer (Cardinal Roark)

Nationalité : Américaine

Genre : Action

Durée : 2h 03min.

Titre Original : Sin City

Sin City : Résumé

Sin City est la ville du pêché, du mal et du vice. Elle est infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes sexy et fatales.

Hartigan, un policier intègre a été condamné à la prison pour avoir fait le bien. Il s’est juré de protéger Nancy, une jeune fille qu’il a sauvé des mains d’un violeur assassin au péril de sa vie.

Marv est un criminel, un marginal à la carrure impressionnante. Il est brutal et violent mais n’en demeure pas moins philosophe. Après avoir passé la nuit avec une prostituée, il découvre celle-ci morte à ses côtés le lendemain matin. Marv se lance aussitôt en quête de l’assassin de Goldie.

Dwight est l’amant de Shellie mais la jeune femme continue à cacher son existence. Elle ne veut pas que Jackie Boy, son ex, un flic ripoux incontrôlable et violent, découvre sa présence chez elle et ne s’en prenne au jeune homme.

Sin City est la ville du pêché, du mal et du vice. Elle est infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes sexy et fatales. Hartigan, un policier intègre a été condamné à la prison pour avoir fait le bien. Il s'est juré de protéger Nancy, une jeune fille qu'il a sauvé des mains d'un violeur assassin au péril de sa vie. Marv est un criminel, un marginal à la carrure impressionnante. Il est brutal et violent mais n'en demeure pas moins philosophe. Après avoir passé la nuit avec une prostituée, il découvre celle-ci morte à ses côtés le lendemain…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Intérêt lesbien minime.

Note des lectrices : Soyez la première !
73

Pas de véritable histoire lesbienne. Seulement une superbe homosexuelle qui vit avec sa petite-amie, Claire, que l’on ne voit pas. Lucille, magnifiquement interprétée par Carla Gugino se fait manger la main mais avant cela se promène en string dans son appartement après avoir entendu un bruit et menace Marv, l’un des ex-taulards dont elle a la charge d’une arme. Une femme forte en somme. Evidemment, elle meurt, mais les ¾ des héros de ce film meurent.

L’intérêt lesbien est minime, l’intérêt cinématographique est immense.

Un film brillant, inhabituel et étrange qu’il faut vraiment avoir vu. Tourné exclusivement en noir et blanc sauf pour quelques couleurs comme le rouge sang. Dirigé de main de maître par des réalisateurs exceptionnels et interprétés par des acteurs connus de grande envergure. Inoubliable.

Sin City : Critiques Presse et Récompenses

« (…) Sin City est un brillant hommage aux films noirs de la grande époque. Mais c’est aussi du cinéma résolument moderne et inventif; ludique, stylé et profond; où, malgré la violence, l’humour et la mélancolie font le plus beau des ménages. » Jean-Pierre Lavoignat (Studio Magazine)

« (…) voici Sin City, vrai grand film, modeste et sans le moindre effet de petit malin, immense dans sa géniale nudité. » Vincent Malausa (Chronic’art.com)

« Choc visuel, électrochoc sensoriel, exercice de style éblouissant, mais aussi film d’action tarantinesque, Sin City reste fidèle à l’univers tragico-trash de Frank Miller, qui révolutionna l’art des comics au début des années 90, et à sa dimension littéraire. » Alain Spira (Paris Match)

« Sin City : un brillant exercice de style doublé d’un hommage virtuose au film noir, à son esthétique et à son univers impitoyable où la mort et l’amour rôdent (…) Tout s’enchaîne à un rythme d’enfer et devient prétexte à des scènes d’action hallucinantes (…) Sin City, un vrai ” pulp movie ” qui marque le mariage réussi du septième et du neuvième art, ce qui n’a jamais été évident. » Jean-Luc Wachthausen (Le Figaroscope)

« (…) un film d’un genre nouveau, à la fois atypique, novateur et non reproductible – un spectacle rare à l’ambiance prégnante. » Julie Deh (L’Ecran Fantastique)

« Robert Rodriguez parvient par la concentration de ses moyens et la généreuse collaboration de Frank Miller au story-board et au scénario à signer ce qui ressemble à ce jour comme son film-gadget le plus ambitieux et le plus réussi. » Romain Le Vern (aVoir-aLire.com)

« L’esthétique noir et blanc est cadrée avec juste ce qu’il faut d’exagération pour être “comics”, et le montage dose parfaitement les mouvements rugueux et âpres des histoires. […] Reste cet infime, mais constant, voile de second degré, une ambiance de fête “entre copains”… C’est énervant mais il faut savoir s’incliner devant une telle volonté sans compromis. » Pete Wakefield (Score)

« Nous sommes à Sin City, la ville du vice inventée par Frank Miller, qui passe la frontière de l’écran sans rien perdre de sa fulgurance et de son éthique. Nous assistons à la rencontre inédite et d’une virtuosité époustouflante du septième et du neuvième art pour créer le ciné-BD, où le virtuel prend vie pour mieux s’abstraire de toute réalité, et où l’imaginaire se réinvente complètement un univers à travers deux formes de fiction. » Dominique Borde (Le Figaro)

« (…) la symbiose entre la BD et son adaptation est totale. C’est justement cette identité profonde qui fait de Sin City une oeuvre extraordinaire et intimement originale, créant jouissance et fascination. Au final, ce film qui en rebutera plus d’un, est un monolithe imposant qui marquera son temps par sa singularité et le jusqu’au boutisme de sa démarche. » Aurélien Allin (MCinéma.com)

« Fidélité parfaite à trois histoires originales du grand romancier Miller, fidélité parfaite aux angles déjà cinéphiles du grand dessinateur Miller, le monde de Sin City retourne à son inspiration première : le film noir (…) Ce ne sont pas des fans qui rendent des hommages, mais des fanatiques qui posent des bombes. Et si les bombes explosent avec tact, c’est qu’au coeur de la tourmente, des personnages résistent et avancent toujours (…) » Stéphane Delorme (Cahiers du Cinéma)

« Robert Rodriguez et Frank Miller ont essentiellement privilégié la démonstration visuelle. Elle est époustouflante, dans une recherche esthétique de toutes les images. Un noir et blanc constant, seulement troué de quelques rares éclairs de rouge, de vert ou de bleu. On est bluffé par la réussite de cette recherche qui installe une vraie complicité des deux univers du cinéma et de la bande dessinée. (…) Si Bruce Willis s’y complaît dans un registre monotone et monocorde qui lui est trop habituel, le reste du casting est plus convaincant. Avec une place à part pour Mickey Rourke. Masqué et grimé, il se livre à une pathétique composition qui fait regretter de ne pas le voir plus souvent à l’affiche. » La rédaction (Ouest France)

« Un chef d’oeuvre visuel adapté à l’image près de l’oeuvre apocalyptique de Frank Miller. Un pari fou mais réussi, par l’iconoclaste Mexicain. » Emmanuel Girode (Ciné Live)

« Devant tant de caractère s’effacent alors aisément les quelques défauts, comme la lourde voix off, le jeu un peu creux des acteurs ou un scénario qui s’essouffle à mi-parcours avant de repartir de plus belle. » Julien Welter (L’Express)

« La vraie qualité de Sin City, c’est qu’à défaut de réfléchir sur le support dont il est né, il s’en sert (…) Sin City ne représente pas pour autant une ouverture dans l’adaptation de bande-dessinée ; sa valeur, il la doit au fait qu’il soit unique, que son univers soit farouchement innovant et différent. Ironique pour un genre qui est aussi caractérisé par les suites… » Izumi Gautier ( Cinéastes )

« Robert Rodriguez réalise sans conteste l’adaptation BD-ciné la plus plastiquement osée… et aboutie. […] Le truc, c’est que si le tourbillon visuel fascine, tout comme le casting insensé ou l’exacerbation des personnalités […] c’est parfois au détriment d’une intrigue filandreuse et un chouïa bavarde […] un petit bémol au détriment de cet hallucinant OVNI. » Grégory Alexandre (Rolling Stone)

« Sin City est une belle surprise, au sens graphique du terme. Réellement proche du comics du même nom […] un film très réussit quoiqu’un peu longuet par instants. » Christophe Goffette (Brazil)

« Les qualités du film surpassent ses défauts. Sin City capture l’essence même du film noir en isolant ses éléments les plus représentatifs et en les amplifiant. » Gérard Delorme (Première)

« Outre une formidable énergie, la première partie contient un humour sardonique et une douceur qui font ensuite cruellement défaut (…)[Rodriguez] est brillant ; sa réalisation (…) synthétise de manière sublime les influences du roman graphique et du film noir (…) A tous points de vue (scénario, interprétation, technologie), le résultat est plus satisfaisant que Sky Captain, film aux prétentions comparables sorti l’an dernier. » Todd McCarthy (Variety)

« Sin City est demeuré, comme la BD en général, sous-culture préfigurant celle du story-board, mais pas mal. A condition de ne se soucier ni de l’intrigue, ni du fascisme de fond (…), on regarde les trois courts métrages de la “Ville du Mal”, emboîtés à la Kill Fiction. Deux raisons à cette complaisance : le maniérisme noir et blanc incrusté de couleur fluo à la Captain Sky récent, en reprint de Rumble Fish qui copiait Jacques Tati (Jour de fête) ; et la distribution – sans compter le cul. » Bayon (Libération)

« Dénué de personnalité, Sin City apparaît comme un objet d’une belle facture technique, dont l’intérêt bien mince, repose sur la performance surprenante de Mickey Rourke et sur la communauté des prostituées faisant la loi dans la Old Town. » Pierre Eisenreich (Positif)

Sin City : Extraits

MARV (à lui-même)  : Lucille c’est mon contrôleur judiciaire. Elle est gouine. Va savoir pourquoi. Avec le corps qu’elle a, elle pourrait avoir tous les mecs de la terre. Les cachets c’est grâce à la copine, elle est psy. Un jour, elle a entrepris de m’analyser mais elle a pris peur la môme.

LUCILLE  : Il conserve les têtes. Il mange le reste.
MARV  : Lucille ?
LUCILLE  : Y a pas que le loup qui a bouffé ces filles. Lui, il bouffe les restes de son maître. Il bouffe les os. C’est le maître qui… les assassine puis les mange. Il les cuit comme de la viande.
MARV  : Tu vas te réchauffer, ça ira mieux.
LUCILLE  : Comme des steaks. Maintenant on est à sa merci.
MARV  : Ca va aller. Reprend tes esprits.
LUCILLE  : Tu as vu les têtes sur le mur. Les têtes sur le mur. Les têtes sur le mur. Le fils de pute. Il a pas arrêté de sourire comme un barge. Il m’a obligé à regarder, à le regarder me dévorer les doigts. Il m’a obligé à regarder. Il m’a obligé.
MARV  : Nom de Dieu.
LUCILLE  : Pourquoi ?

LUCILLE  : Putain, ce que je donnerai pas pour une clope.
MARV (à lui-même)  : Les bonnes femmes. Quelquefois il leur suffit de chialer un bon coup et quelques seaux de larmes plus tard, c’est la résurrection.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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