So : Quatrième de Couverture
Que faire lorsque vous croisez la femme qui hante vos rêves et qu’elle tombe sous votre charme ? Vous vous laissez séduire. C’est ainsi que Sylvie se retrouve embarquée dans une aventure inattendue aux côtés d’une étrange et belle rousse.
De Manhattan à Provincetown, sur un vieux remorqueur ou en Chevrolet 58, dans les bars du Village ou bien sur la plage, Sylvie n’aura de cesse de découvrir ce que dissimulent les mystères qui entourent l’inconnue. Les deux femmes parviendront-elles à se jouer de la providence ?
So : Avis Personnel
Sylvie, la narratrice, une française, est en vacances à Manhattan. Alors que sa meilleure amie, Bernie, l’a convaincue de sortir dans une boite lesbienne, elle fait la rencontre d’une superbe femme qui l’hypnotise complètement et la laisse sans voix. Ayant le sentiment de la reconnaître, l’héroïne succombe au désir et à la passion. Mais bientôt le passé de sa belle inconnue la rattrape et elle se retrouve au cour d’une sale affaire.
So est un livre écrit à la première personne du singulier contant l’histoire de deux française aux Etats-Unis. Une femme rencontre une femme, à le sentiment d’avoir trouvé la femme de ses rêves et se laisse séduire. S’ensuivent plusieurs nuits torrides où elles vivent d’amour et d’eau fraîche avant d’être rattrapée par la réalité.
Très improbable, un peu trop romantique et gentil, ce roman n’est pas le meilleur paru chez les éditions KTM. Il n’empêche qu’il se laisse lire facilement et s’oublie tout aussi aisément.
A vous de juger.
So : Extraits
« J’aspirai à la paille mon iced-tea en contrôlant par-dessus mes Ray-Ban la progression des filles. L’une d’elles, tête baissée, ôta sa casquette et, d’une main énergique, aéra sa chevelure d’un ROUX allumé de reflets dorés, splendides, qui tomba en cascade sur ses épaules. Mon sang se figea et LENTEMENT, TRES LENTEMENT, je reposai mon verre sur la table.
– Waow !
Bernie faillit en siffler d’admiration.
Je ne bougeais toujours pas, muette, la main crispée sur le verre.
La fille remonta sa chevelure, la calant sous sa casquette, et LENTEMENT, TRES LENTEMENT, redressa la tête dans notre direction. Je me sentis aspirée hors de la réalité, loin des discussions de nos voisins, des bruits de la rue, comme dans un espace-temps parallèle.
Je… sais… ce… qui… va… arriver…
Ses yeux harponnèrent les miens, sans hésitation, sachant exactement où les trouver. Ils ne s’en détachèrent plus durant quelques secondes qui s’égrenèrent dans un ralenti poisseux.
– Touche ! » (Pages 15 -16)