Terre Etrangère de Cécile Dumas

Terre Etrangère de Cécile Dumas

Titre Français : Terre Etrangère

Titre Original : Terre Etrangère

Auteur : Cécile Dumas

Date de Sortie : 15 Mai 2002

Nationalité : Française

Genre : Roman d'Amour, Roman d'Aventure

Nombre de Pages : 203 pages

Editeur : KTM Éditions

ISBN : 2-913066-11-9

Terre Etrangère : Quatrième de Couverture

Dès le premier regard entre Clarisse et Marion, tout est dit.
Mais nous sommes à Conakry, au sein d’un microcosme où les Blancs de passage côtoient les expatriés installés.
Les deux femmes vont devoir vivre dans un milieu où tout le monde s’observe, une histoire où les sentiments exacerbés peuvent ternir un déroulement prévisible. Au bout du compte, ni l’une ni l’autre n’est vraiment sûre de maîtriser le dénouement de cette aventure.

Après Taille Unique, Cécile Dumas persiste dans les amours difficiles et met son écriture romanesque au service d’un récit qui n’a d’exotique que le décor et dont la sincérité est universelle.

Terre Etrangère : Avis Personnel

Terre Etrangère est le second roman de Cécile Dumas et, encore une fois, j’ai pu les découvrir dans l’ordre. Ici on est loin de Taille Unique. Les deux héroïnes, Clarisse et Marion se plaisent au premier regard. Elles se jaugent, se rapprochent, se revoient et sont conscientes de leur trouble respectif. Après plusieurs rencontres, après une entreprise de séduction, elles finissent par tomber amoureuses et espèrent voir leur relation durer.

Oui mais elles sont prisonnières de Conakry, une place fortifiée et protégée où les riches blancs expatriés se côtoient uniquement entre eux loin de leur pays natal. Clarisse, qui a fuit une histoire compliquée et malheureuse pour se réfugier chez sa sœur, traîne son mal être et son silence. Rapidement pourtant, elle ne supporte pas l’attitude de celle qui l’héberge et cette obligation d’avoir des « serviteurs ». Mais comment peut-elle se révolter alors que tout le monde lui explique que c’est nécessaire pour l’économie locale. Elle se rapproche donc de Marion qui semble comprendre son sentiment de gêne et accepte de vivre cette histoire d’amour à ses côtés…

Taille Unique m’avait déjà impressionnée par l’écriture fluide et agréable de Cécile Dumas. Je dois avouer que Terre Etrangère remplit le même pari. On se laisse porter sans accro, facilement. L’histoire se déroule, les petits problèmes deviennent plus grands, le coming-out qui n’avait jamais été fait devient obligatoire et nécessaire…

On se laisse emporter, on rêve mais on ne peut nier non plus que c’est un poil rapide et un poil tiré par les cheveux. Mais au final, on s’en fou. On a passé un excellent moment à découvrir cette « terre étrangère » et ces deux femmes qui sont tombées amoureuses.

Terre Etrangère : Extraits

« En revenant à son livre, elle intercepte un regard posé sur elle. Ce sont les yeux incroyablement foncés d’une femme aux cheveux courts qui se tient au milieu d’un groupe animé. Un physique intéressant, un visage avenant, un éclat, un éclair ou une échappatoire. Clarisse s’attarde et prolonge son sourire avant de replonger dans sa lecture d’un air qu’elle voudrait concentré et consciencieux. Rien n’est moins sûr cependant. Un éclat ou un éclair. Elle craint de laisser filer son self-control et se dirige lentement vers les sculptures de Ouazzani, exposées au sol dans une sorte d’enclos. Une échappatoire. Il s’agit, en vérité, d’un seul objet fabriqué en plusieurs exemplaires : une mince roue en fer d’environ trente centimètres de diamètre, dotée de quatre rayons et posées sur deux pattes formant un U à l’envers. On dirait le peloton des coureurs du Tour de France en représentation. C’est une œuvre drôle et incongrue, probablement un pied de nez.
Clarisse se rapproche ensuite des tableaux de petit format qui ont sa préférence. Les teintes et les formes lui sont plaisantes, la composition facile à comprendre. Elle se poste devant une toile pendant un long moment.
– C’est une vache, non ?
Une voix de femme. Avant de se retourner, Clarisse sait qui l’interpelle. La joie ouvre ses lèvres dans un nouveau sourire. L’inconnue est derrière elle, à peine grande, dans une robe claire sans manche et sans motifs. Clarisse hésite à la détailler plus avant. » (Pages 29-30)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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