Un Eté Pourri de Maud Tabachnik

Un Eté Pourri de Maud Tabachnik

Titre Français : Un Eté Pourri

Titre Original : Un Eté Pourri

Auteur : Maud Tabachnik

Date de Sortie : 1994

Nationalité : Française

Genre : Thriller

Nombre de Pages : 287 pages

Éditeur : J'ai Lu

ISBN : 2-290-30216-3

Un Eté Pourri : Quatrième de Couverture

Le thermomètre s’est envolé. Boston suffoque sous la canicule. La nuit, quand les habitants aspirent à peu de fraîcheur, un tueur en série rôde. Ses victimes ? Des hommes, qu’il égorge et émascule. Ni traces, ni témoins.
La presse s’empare de l’affaire. Le maire, en pleine campagne électorale, fait pression : il faut trouver le coupable, et vite. Mais les flics patinent. Chargé du dossier, l’inspecteur Sam Goodman n’a aucune piste. Il avait déjà suffisamment de problèmes entre sa mamma juive et les femmes qui perturbent sa vie ! Une journaliste spécialisée dans les affaires criminelles, Sandra Khan, mène l’enquête de son côté. Avec, très rapidement, une longueur d’avance sur Sam. Comme si elle en savait beaucoup plus qu’elle ne voulait le dire… Que cherche-t-elle au juste ?

Un Eté Pourri : Avis Personnel

Un Ete Pourri voit la réunion des deux héros de Maud Tabachnik, Sam Goodman, le flic juif et Sandra Khan, la journaliste lesbienne. Ils enquêtent tous les deux sur la même affaire de meurtres en série mais, alors que Sam piétine, Sandra avance…

Le livre surprend au début vu la manière dont il est écrit. Chaque paragraphe débute du point de vue d’un personnage différent. Et on peut dire qu’il en compte des personnages ce roman. Seulement petit à petit les choses semblent se mettre en place pour notre plus grand plaisir… jusqu’à ce que le lecteur réalise qu’il a été habillement manipulé.

Certainement l’un de mes romans préférés de Maud Tabachnik. L’enquête est complexe à souhait, Sam utilise ses répliques acerbes et sa mère comme des armes mortelles et Sandra est têtue et hantée par Joan, son ancienne petite amie. A lire absolument.

Un Eté Pourri : Extraits

« – Ecoutez, chère Sandra, vous permettez que je vous appelle Sandra ? C’est sous ce nom que j’ai parlé de vous à ma mère ; si les fiancées après une dispute se mettent à découper leur petit ami, la démographie va lourdement chuter, vous ne croyez pas ?
– Vous avez parlé de moi à votre mère ? souffla Sandra.
– C’était une blague. Je suis sûr que ma mère adorerait vous avoir comme bru.
– Comme bru ?
Thomas se leva en riant.
– Je crois que le lieutenant n’a plus rien à nous dire, Sandra, mais on reviendra. D’accord, lieutenant ? Même si vous ne parlez pas de moi à votre mère ?
– Mais bien sûr. Je ne parle pas de tout le monde à ma mère.
– Vous donnez dans l’humour seulement quand vous êtes emmerdé ou tout le temps ? s’enquit Sandra.
Sam haussa les épaules.
– Comme vous savez, puisque nos parents ont dû manger le même fish, je fais partie d’une population à haut risque et à fort taux d’emmerdements. Alors si vous me demandez si je fais de l’humour tout le temps, je vous répondrai oui, parce que nous sommes toujours emmerdés.
Sandra éclata de rire, et Sam mourut d’envie de lui demander de chanter Memory.
C’est fou ce qu’elle ressemblait à Barbara Streisand. » (Page 100)

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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