Mais complètement! Je suis une militante des toilettes sèches. Mais pas totalement improvisées, parce qu'on peut faire plein de choses derrière les buissons. "Comment chier dans les bois" a été un livre de chevet dans ma famille quand j'étais petite, je suis formatée...ZKXNLZLKNRLEKZ a écrit :ou autre proposition : "va chier derrière les buissons, ça enrichira la terre en plus".
Pour le reste, je comprends ta réaction mais ça n'était pas tellement ce que je voulais dire. Je ne voulais pas minimiser la pression bien réelle de cette séparation, mais à mon avis, une fois qu'on questionne cette séparation on a fait la plus grosse partie de la démarche.
Heu... Je trouve ça un peu insultant mais bon. C'est juste que l'exemple des toilettes c'est pas forcément celui qui me parle le plus en matière de séparation, pour moi une personne qui se fait emmerder parce qu'elle va pisser ça sonne comme Jean Valjean qui se fait attraper pour avoir volé un bout de pain. Mais je néglige sans doute le nombre de gens incompréhensiblement intolérants, et on me souffle par dessus l'épaule que les violences dans les toilettes sont monnaie courante... Au temps pour moi et mon ignorance.ZKXNLZLKNRLEKZ a écrit :Puis, s'il est si facile de choisir un côté comme l'autre, comme tu sembles le croire et l'appliquer, pourquoi alors on continue à être divisé? parce que c'est comme ça? je crois que la question, se demander quelles conséquences ça peut avoir et sans forcément penser à soi-même, peut être intéressante, plutôt que de se la jouer passif intellectuellement et on s'en fout, tulutututututu je pisse en l'air ou en plein milieu de parking, tiens, sur aire d'autoroute.
Je m'excuse si mon discours sonne comme les paroles d'une personne privilégiée un peu hautaine, mais je n'ai pas signé à la naissance un contrat m'obligeant à pousser la porte rose, à vouloir un déguisement de fée plutôt que celui de Robin des Bois, à ne pas traîner dans les rayons 'hommes' des magasins, alors, bah, je ne vais pas me l'imposer. Comme certains ne se sentent pas obligés de suivre d'autres formes de courants dans lesquels on est pourtant plongés comme les modes vestimentaires, la consommation excessive, le fait de boire Coca-Cola et beaucoup, beaucoup d'autres choses. En fait on ne nous a jamais demandé si nous voulions faire partie de cette société, et il y a des gens qui la rejettent, c'est possible, tout est toujours possible, même si ça a des conséquences.
La question de savoir pourquoi on est divisés, ça, j'aimerais bien en discuter. Il me semble que c'est par besoin de simplicité. Pourquoi imaginer l'infini quand on peut se contenter de compter jusqu'à deux et que ça fonctionne, au moins en apparence? Répondre par oui ou par non, être ou ne pas être, un papa-une maman. Ca me rappelle quand mon prof de maths me disait qu'en prépa ils travaillaient sur la dimension x, par rapport à un nombre infini de dimensions, et j'en ai eu mal à la tête. Déjà qu'à 4 on a du mal...
Enfin. Je crois que Silverring explique mieux mon propre propos que moi-même
Mais je vais m'enfoncer encore un peu. Z, tu dis que les chemins se séparent, on est pas obligé de le voir comme ça. Quand je vais pousser une porte, j'entrerai dans le monde des gens qui se retrouvent dans des toilettes parce qu'ils ont envie de pisser, ou de se recoiffer, ou de se laver les mains. Pour moi les gens dans le contexte des toilettes sont caractérisés de cette façon et je trouverai beaucoup plus censé de diviser entre petite et grosse commission et de faire varier le volume d'eau de la chasse, ça serait plus écolo.