Je lis là une contradiction d'où je suis. Si tu peux chausser les lunettes des unEs ou des autres, c'est bien qu'il s'agit de groupes déterminés socialement et non selon des différences "naturelles", non ?vhl a écrit :Personnellement,j'ai la chance d'essayer de voir les choses tant comme un homme,tant comme une femme,et ca aide a comprendre les deux parties:nul n'est mieux ou pire,mais complementaire l'un de l'autre.Enfin,il faut se faire une raison,il y a quand meme des faits organiques qui font qu'un homme sera toujours un homme,et une femme,une femme,on appelle cela les hormones .Il faut arreter de croire que l'humain est a meme en toute circonstance de deroger aux regles de la nature.
De mon point de vue (et je ne suis pas toute seulE à ce bout de la lorgnette), la dichotomie H/F est une construction socio-culturelle, politique.
Si on s'intéresse à la biologie, on s'aperçoit qu'elle est loin de permettre de tracer une ligne qui séparerait Hommes et Femmes. Et les hormones ne sont pas la seule variable à prendre en compte.
http://yagg.com/2012/07/30/anais-bohuon ... aie-femme/
Bref, je suis pas fan des catégories Homme/Femme, pour autant, je ne vis pas encore de façon suffisamment autarcique pour ne pas me heurter à des difficultés liées aux stéréotypes de genre. J'ai beaucoup de mal avec les personnes qui s'imaginent que je vais avoir tel ou tel centre d'intérêt parce que je suis assignéE Femme, et cela, quelle que soit l'assignation de mon interlocuteurE.
Du coup, personnellement, quand j'évoque les groupes sociaux, il est important pour moi d'employer le pluriel afin de laisser la place à la diversité des individus qui se réclament ou se défendent d'appartenir à l'un ou l'autre groupe. Par exemple, ça me fait bondir quand j'entends dire du 8 mars que c'est la journée de LA-Femme. C'est la journée internationale des droits des femmes. De la même façon, il est important pour moi de dire les hommes, s'il faut en passer par ces catégories. Eux aussi peuvent être bi, gay, trans et bien d'autres choses encore.