[Film] Carol
Re: [Film] Carol
L'ambiance du film emprunte aux photographes de rues des années 50.
Comme l'a souligné Chrys plus haut, Vivian Maier (1926-2009), dont des milliers de clichés ont été fortuitement découverts par un agent immobilier, John Maloof, en 2007, lors d'une mise aux enchères, témoignent de la vie quotidienne dans la ville.
Les reflets vitrés sont très présents.
J'aime bcp celle-ci.
La valise jaune de Thérèse emprunterait, trait pour trait, celles dans lesquelles Vivian Maier mettait son matériel de photo.
Egalement, Ester Blubley (1921–1998), photo-journaliste sociale américaine.
Third Avenue NYC1951
Comme l'a souligné Chrys plus haut, Vivian Maier (1926-2009), dont des milliers de clichés ont été fortuitement découverts par un agent immobilier, John Maloof, en 2007, lors d'une mise aux enchères, témoignent de la vie quotidienne dans la ville.
Les reflets vitrés sont très présents.
J'aime bcp celle-ci.
La valise jaune de Thérèse emprunterait, trait pour trait, celles dans lesquelles Vivian Maier mettait son matériel de photo.
Egalement, Ester Blubley (1921–1998), photo-journaliste sociale américaine.
Third Avenue NYC1951
Re: [Film] Carol
Ruth ORKIN ( (1921-1985), quant à elle, photographe, monteuse, réalisatrice, scénariste.
les contre-plongées
Thérèse, interpellée par Richard...
Les plongées...
Richard au milieu de scribbles (gribouillages), dans lesquels on retrouve (soyons folle, Todd Haynes aime les signes) le thème du voyage (bâteaux) qu'il projette en France avec Thérèse, l'étoile, (les étoiles sont mentionnées dans le bouquin me semble-t-il par rapport à Thérèse...Il faudrait que je retrouve le passage) et globalement, à travers ces dessins, l'enfance (pas mal photographiée par les artistes citées ci-dessus).
les contre-plongées
Thérèse, interpellée par Richard...
Les plongées...
Richard au milieu de scribbles (gribouillages), dans lesquels on retrouve (soyons folle, Todd Haynes aime les signes) le thème du voyage (bâteaux) qu'il projette en France avec Thérèse, l'étoile, (les étoiles sont mentionnées dans le bouquin me semble-t-il par rapport à Thérèse...Il faudrait que je retrouve le passage) et globalement, à travers ces dessins, l'enfance (pas mal photographiée par les artistes citées ci-dessus).
Re: [Film] Carol
Je suis tombée sur l'échelle de Kinsey, il y a qques années (Cette référence est abordée dans le bouquin de Sylvie Giasson "Vivre avec l'homosexualité de son enfant").
Et je me rends compte que les recherches d'Alfred Kinsey, Sexual Behavior in the Human Male (1948) et Sexual Behavior in the Human Female (1953) sont sortis aux USA, dans cette période un peu charnière où se déroule l'histoire de Thérèse et Carol.
Ces études, en tout cas leurs idées directrices, avaient donné une réponse satisfaisante à mon questionnement (parce que, du coup, je n'avais pas à me définir par rapport à une case dans laquelle je ne me sentais pas entrer), en cela qu'elles indiquaient que la sexualité humaine n'était pas dichotomique (hétérosexuelle/homosexuelle) mais qu'elle variait, comme une infinité de couleurs sur une palette, entre ses deux pôles, selon chacun.
On trouve cette échelle sous différentes formes mais je n'arrive pas à poster de photos, là. C'est dommage .
La mini-BD de Dwan, dans le tome 2 de "17 Mai - Des dessins contre la LGBTphobie" illustre parfaitement bien cette palette de couleurs.
Stéphane Clergé, pédopsychiatre, dans "Comment devient-on homo ou hétéro" (2006) donne des notions intéressantes neurologiques à la sexualité et à nos attirances.
Et je me rends compte que les recherches d'Alfred Kinsey, Sexual Behavior in the Human Male (1948) et Sexual Behavior in the Human Female (1953) sont sortis aux USA, dans cette période un peu charnière où se déroule l'histoire de Thérèse et Carol.
Ces études, en tout cas leurs idées directrices, avaient donné une réponse satisfaisante à mon questionnement (parce que, du coup, je n'avais pas à me définir par rapport à une case dans laquelle je ne me sentais pas entrer), en cela qu'elles indiquaient que la sexualité humaine n'était pas dichotomique (hétérosexuelle/homosexuelle) mais qu'elle variait, comme une infinité de couleurs sur une palette, entre ses deux pôles, selon chacun.
On trouve cette échelle sous différentes formes mais je n'arrive pas à poster de photos, là. C'est dommage .
La mini-BD de Dwan, dans le tome 2 de "17 Mai - Des dessins contre la LGBTphobie" illustre parfaitement bien cette palette de couleurs.
Stéphane Clergé, pédopsychiatre, dans "Comment devient-on homo ou hétéro" (2006) donne des notions intéressantes neurologiques à la sexualité et à nos attirances.
Merci Griotte pour tes arrêts sur image et photographies d'époque... Toujours un plaisir de revoir ces scènes. Cela donne envie de charger une Ekta (ah non, elle n'existe plus) et de partir croquer les gens (ah non, droit à l'image) sous un ciel pelucheux (ah non, il ne neige plus depuis des lunes)...
J'ai trouvé l'adaptation cinématographique très réussie, moi aussi, et le film d'une grande élégance (tourné sur pellicule 16mm, de surcroît; une gageure en ce siècle numérique et un vrai conte de Noël, au final).
Des couleurs à la Saul Leiter, une reconstitution des années cinquante minutieuse et fascinante... L'ensemble est un petit bijou visuel. Et les actrices crèvent l'écran, oui. : )
Je crois que l'affiche que je préfère est celle-ci, qui évoque (pour moi) le mystère des conjonctions, des itinéraires qui se croisent, se croiseront - ou non (et de mémoire, l'ambiance de ruche propre au grand magasin, où les deux regards se happent, est excellemment restituée par Highsmith dans son roman):
J'ai trouvé l'adaptation cinématographique très réussie, moi aussi, et le film d'une grande élégance (tourné sur pellicule 16mm, de surcroît; une gageure en ce siècle numérique et un vrai conte de Noël, au final).
Des couleurs à la Saul Leiter, une reconstitution des années cinquante minutieuse et fascinante... L'ensemble est un petit bijou visuel. Et les actrices crèvent l'écran, oui. : )
Je crois que l'affiche que je préfère est celle-ci, qui évoque (pour moi) le mystère des conjonctions, des itinéraires qui se croisent, se croiseront - ou non (et de mémoire, l'ambiance de ruche propre au grand magasin, où les deux regards se happent, est excellemment restituée par Highsmith dans son roman):
Re: [Film] Carol
Abréviation d’"ektachrome", se dit de toute diapositive .Luck a écrit :Cela donne envie de charger une Ekta
Bels antagonismes .Luck a écrit :Cela donne envie de charger une Ekta (ah non, elle n'existe plus) et de partir croquer les gens (ah non, droit à l'image) sous un ciel pelucheux (ah non, il ne neige plus depuis des lunes)...
Nous ne sommes vraiment plus en effet à la même époque...une perte de liberté, de spontanéité, de légèreté pareille à l'éphémérité d'un souffle de vent, d'un cliché...quoi que...
C'est le seul photographe dont je n'avais pas encore eu le temps de parler...merci de le faire .Luck a écrit :Des couleurs à la Saul Leiter
Ed Lachman s'est visiblement bcp appuyé sur son travail dans ce film.
- Aumai77
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- Enregistré le : lun. 31 août 2015 14:00
Re: [Film] Carol
Merci pour la rétrospective photographique Griotte, c'est super intéressant.
Sans oublie les représentation de l'échelle de Kinsey.
Sans oublie les représentation de l'échelle de Kinsey.
Re: [Film] Carol
.Aumai77 a écrit :Merci pour la rétrospective photographique Griotte, c'est super intéressant.
Sans oublie les représentation de l'échelle de Kinsey.
L'histoire d'amour dépeinte dans le livre et le film s'inspire de la romance entre l'auteur Patricia Highsmith et Virginia Kent Catherwood, une femme bourgeoise plus âgée qu'elle qui a perdu la garde de son enfant du fait de ses relations homosexuelles.