Films gays qui vous ont marqués

[cricridhumour]

de prôner et l'homoparentalité, et "le mélange des races "

Pourquoi pas ne pas nous empêcher de sortir de chez nous tant qu'ils y sont. Comme cela on ne se mélangera pas...

En tout cas, la seconde, je ne l'avais jamais entendue celle-là. Enfin, formulée de cette manière. Parce qu'au fond ils ne font que demander un retour à la ségrégation...

Sinon, chouette découverte (Dr La Peluche).

De toute façon : racisme, homophobie, sexisme, vont souvent ensemble
Et en effet , ce sont des potes des " 3K" ou Drei K, qui ont une chaîne youtube " pour la sauvegarde de la suprématie blanche " qui nous incriminent de tout et n'importe quoi
Et quand on est gay , en fauteuil roulant et mal voyante, d'origine juive de l'Est par la mère, et "sang-mêlé " par le père, c'est à dire mon cas, on fait quoi de nous?
On nous pique?!!!

Après tout, peut-être que je fais partie d'une espèce toxique pour l'humanité ? !!!!

Sinon, CuninaSpesStimula a parlé de Dr La Peluche section dessin animé

[jepassevitefait]

Golden
Un court métrage poétique sur un garçon qui se croit seul à être différent.
Une métaphore merveilleuse.

[Griottesurlegateau]

Je ne sais pas s'il me sera possible de revoir ce film tant il m'a bouleversée, Un amour à taire.

C'est un penchant masculin à Aimée et Jaguard me semble-t-il, mais les scènes à l'intérieur des camps en plus, insoutenables (elles me rappellent d'ailleurs une autre scène du très américain "Nuremberg" d'Alec Balwim où des personnes présentes au procès quittent la salle au cours de la projection de vidéos prises à la libération des camps, tant elles sont hors langage, hors entendement, hors humanité; elle me rappelle la scène du "Le vieux fusil" où la fillette et sa mère se font brûler au lance-flamme sous les yeux de leur père et mari) et ce processus volontaire et organisé de déshumanisation à travers les expériences médicales entre autre, ici...la lobotomie.
C'est ce même tragique emprunt de deux voies par les personnages, les uns qui restent dans les marges de l'humanité et les autres qui empruntent cette descente aux enfers.
Mmmm...l'enfer existe bel et bien sur terre.

Ressenti une très pénible identification.
Même très pénible identification au visionnage de la photo d'une femme tzigane portant son jeune enfant à l'entrée d'un camp...à l'entrée dans cette salle du Mémorial de Shrimeck, tapissée de photos de femmes, d'hommes et d'enfants avant leur départ en enfer.

La commémoration des personnes déportées au motif de cette sensibilité a pris encore davantage d'épaisseur à mes yeux après ce film.

Je n'ai pas pu continuer à regarder Bent de Sean Mathias. Bloquée sur la scène interminable du train...

Constatant une invisibilité des femmes sur cette période, j'ai fait des recherches et suis tombée sur cette revue que je n'ai pas encore commandée : Témoigner. Entre Histoire et Mémoire n°125 - Histoire et la mémoire de la persécution des homosexuel-le-s par les nazis - octobre 2017 sur le site info@auschwitz.be

Tchéchénie - Muriel Robin

[Griottesurlegateau]

De 1872 à son abrogation en 1994, l'article 175 du Code pénal allemand a puni de prison "les actes sexuels contre nature [...] que ce soit entre personnes de sexe masculin ou entre hommes et animaux".
Sa sévérité a été accrue en 1935 par un amendement nazi prévoyant jusqu'à dix ans de travaux forcés.
Plus de 42 000 hommes ont été condamnés à ce titre sous le IIIe Reich, envoyés en prison et pour certains en camp de concentration.
Après guerre, l'article 175 a été maintenu, restant ainsi pendant des décennies la seule survivance légale des persécutions nazies (l'Express - 22/06/2017) et conduisant à 50 000 nouvelles condamnations dans la jeune démocratie ouest-allemande (Express 23/03/2017).

[Sheshat]

J'avais aussi vu Un amour à taire et certains passages étaient vraiment durs à voir ... Mais vue que le sujet m'intéresse, j'ai pris sur moi de le regarder. Je ne le regrette pas de l'avoir vu surtout que c'est un film français et que rien que ça cela mérite d'être souligné tant cela est rare de voir un tel sujet abordé ! Je crois aussi me souvenir que c'est à partir de cette période qu'il y a eu un peu plus d'hommages rendus aux déportés pour motif d'homosexualité ...

En ce qui concerne les ressources sur le sujet, elles existent ! Par contre, elles concernent plus les hommes que les femmes parce que, si je me souviens bien, les femmes étaient moins concernées par la déportation pour ce motif en particulier ...

[Dennenappel]

Non, quasiment pas concernées en effet, les Nazis n'avaient pas jugé utile de pénaliser l'homosexualité féminine (il y avait quand même une loi en Autriche, mais je ne sais pas si ça a mené à beaucoup de déportations, Wikipédia-le-festin-de-la-connaissance est vague sur le sujet). Apparemment, il n'y a pas de cas connu de femme déportée spécifiquement pour être lesbienne sans aucun autre motif (après, que le régime en place leur pourrissait la vie quand il le pouvait, et que la condition des prisonnières homosexuelles dans les camps était rendue encore plus pénible à cause de ça, je le crois volontiers).

Pour ça que je n'ai jamais été très à l'aise avec la récupération du triangle noir par les lesbiennes comme équivalent du triangle rose pour les gays (qui a un ancrage historique bien plus significatif)... Enfin chacun fait ce qu'il veut, je sais que personnellement je ne le ferais pas.

[keneddy]

La République de Weimar avait enclenché une relative politique d'ouverture, quant à la visibilité gay, menant à la création, dans les grandes villes, de clubs comme le Dorian Gray ou le Tranzpalaste Zauberflote, générateurs de réseaux sociaux lesbiens , favorisant ainsi une plus grande liberté de vivre leur sexualité aux femmes homo en milieu urbain. On assista également à la naissance de publications lesbiennes avec l'assouplissement de la censure : Die Freundin ( l'amie ), die Frauenliebe (l'amour féminin ), biensûr teintée, néanmoins, je vous l'accorde, d'un soupçon d'hypocrisie dans le titre .
Seulement, les conservateurs ne virent pas cette ouverture d'un bon oeil ; l'arrivée au pouvoir d'Hitler leur rendit justice en mettant un terme à ce type de publication sous couvert de protéger la jeunesse de récits obscènes.
En outre, des pamphlétaires ( comme Erhard Eberhard) proches des nationalistes ramenèrent dos-à-dos juifs, féministes, homosexuels, républicains comme des conspirateurs visant à la destruction de l'Allemagne, les féministes étant d'ailleurs convaincues d'appeler toute femme à être lesbienne.
Toutefois, même si les postes prestigieux étaient alors interdits aux lesbiennes, du moment qu'elles 'donnaient le change ', autrement dit , être des épouses et mères dévouées, pour fabriquer beaucoup de petits bons aryens , quittes à même contracter des mariages blancs avec des amis homosexuels, elles pouvaient bien "s'amuser " entre elles.
(De plus, la SS n'hésita pas à recruter des lesbiennes notoires pour les former à devenir des bourreaux officiant dans les cabinets de tortures .)

Autrement dit, il y avait une espèce d'indulgence envers les lesbiennes. De l'hypocrisie ? Oui , mais surtout du mépris : la femme, en général, était si bassement considérée, que loin leur était l'idée que cet être "passif sexuellement " pût représenter quelque danger .
https://lejournal.cnrs.fr/articles/etre ... du-nazisme

[keneddy]

Une illustration de la manipulation nazie avec une lesbienne au service de la gestapo :Violette Morris