[Film] Mademoiselle

[Griottesurlegateau]

Séquence mains...

La séquence de torture m'a fait repenser à celle du Patient Anglais.
Je la trouve encore plus insoutenable.

Le réalisateur prend des raccourcis par rapport au livre et des libertés.
A l'origine, le personnage du Comte ne meure pas dans ces circonstances.

Comme pour toute la trame de la narration, on est face à du visuel, que ce soit dans les scènes de sexualité ou dans cette scène de torture.
C'est une certaine façon de filmer.

En réponse au saccage de la bibliothèque, à laquelle l'oncle tient comme à la prunelle de ses yeux, en regard de ce qu'il a été capable d'asséner et de faire subir à sa nièce, un châtiment au moins de cette cruauté était indubitable de la part de ce personnage.

Je me suis cependant demandé comment le Comte pouvait garder conscience aussi longtemps en de telles circonstances !

Kim Min-Hi dans le rôle d'Hideko






Avec Kim Taé-ri dans le rôle de Shook-hee


Cannes 2016 : Kim Taé-ri et Kim Min-hee


Avec à gauche Ha Jeong-woo (le comte) et à droite Jo Jin-woong (l'oncle Kouzuki).


Avec le réalisateur, Park Chan-Wook (centre)

[XNB]

Très beau film; très belle histoire d'amour. Ma scène préférée: celle d'iconoclasme, bien sûr!
XN Borloz

[Griottesurlegateau]

Ma scène préférée: celle d'iconoclasme, bien sûr!

Iconoclasme XNB : la scène de destruction des livres ?

[XNB]

Iconoclasme : la scène de destruction des livres ?

Oui; étant écrivain, c'est proprement jouissif.
C'est le symbole de leur révolte contre ce monde qui les oppresse et pour laquelle elles transgressent tous les tabous: une femme avec une autre, une Japonaise (colonialiste) et une Coréenne (colonisée), une maîtresse et une servante, une noble et une roturière, une lettrée et une illettrée…

Dans cette société quasi-féodale des années 30, dans un Japon en passe de totalitarisme, à la veille d'une Seconde Guerre Mondiale qui comme chacun sait commence deux ans plus tôt en Asie, la pureté de leur amour est l'antidote à la corruption de mâles dominants qui n'apparaissent que comme d'odieux pervers.
La destruction des ouvrages, rares, chers, uniques, artistiques, introuvables! mais porteurs de tout le mal de ce siècle, fait frémir, tout en étant l'exact contrepoint des lugubres autodafés contemporains en Allemagne.

Bref, très beau, et en plus ça finit bien (spoilé-je, là?). Je souhaite bon courage aux héroïnes pour la suite…
XNB

[elleUwant]

Mais je l'ai toujours pas vu ! Bon, logiquement, ce week-end ou en début de semaine prochaine ! Viiiiiite !

[Atta]

Alors que je flanais à la médiathèque, quelle n'a pas été ma surprise de tomber sur le DVD de Mademoiselle.

Bref, je viens de le finir.

Je valide la scene de destruction, ma préférée également.

J'avais adoré Fingersmith et j'avais lu tellement d'avis positifs sur ce film que j'en attendais peut-être un peu trop. J'ai bien aimé, notamment toute la partie de la fin du film, mais il y a certaines scènes qui m'ont vraiment fait un effet bizarre.

Et surtout j'ai une question existentielle: Il n'y a que moi qui ait été gênée par rapport aux scènes de sexes (sauf la dernière). Je sais pas si c'est parce qu'elle parlait trop ou justement parce que j'avais beaucoup d'attentes et forcément ça ne pouvait pas coller avec ce que j'imaginais mais du coup ça m'a pas mal perturbé.
Pourquoi ce besoin de tout commenter ou d'en faire un peu trop?

Globalement un avis assez mitigé mais surtout par l'inconfort que m'a créé le film avec toutes ces scènes étranges. Surtout l'oncle qui est quand même très malaisant