Aaaaah trop bien Bon, maintenant il reste à patienter approximativement 384 ans qu'il sorte en Europe...
(PS : je vous conseille en effet de cliquer sur le lien posté par Downtown, ça renvoie à un "petit" compte Youtube qui poste surtout du contenu lesbien, la bande-annonce (la même) qui est postée sur les comptes plus importants attire un tout autre genre de débi... de public dans les commentaires).
"Mate es tallen speele ghoet."
"La mesure, en toute chose, fait bonne figure."
Alors ambiance assez sombre, je ne m'y connait que trop peu en religion pour avoir un avis éclairé... Mais on est face à la communauté juive dans tout ce qui ils a de plus conservatrice à priori. L'élément déclencheur du film est le retour au bercail de Rodit, déjà le prénom met dans l'ambiance, qui a été prévenu de la mort de son père (le Rabbin de la communauté qui meurt sur scène si je puis dire) par, et ça on l'apprendra plus tard dans le film, Esti.
On apprend qu'Esti, Rodit et Dovid (le mari d'Esti) étaient meilleurs amis et que du jour eu lendemain Rodit est partie sans donner de nouvelles; Elle ne sait donc pas que les 2 autres sont mariés, ensemble... Ca donne lieu à situation assez cocasse d'ailleurs.
La tension entre Esti er Rodit est palpable dès que leur regard se croise.
Il y a une scène de sexe un peu bizarre mais ça ce sera à vous de juger.
Je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas pour l'instant. Sentiment partagé.
Pourrait tu dire en spoilers comment ca finit stp. Je n'aurais pas l"occasion de le voir et les critiques sur la fin et pas complètement satisfaisante.
"the hardest thing in this world is to live in it" buffy the vampire slayer.
Ca finit ni bien, ni mal, elle est enceinte de son mari mais ils se séparent mais elle ne rejoint pas Rodit. Cependant on peut imaginer qu'elle finit par la rejoindre
Disobedience est sorti par chez moi en salle de cinéma d'Arts et d'Essais, tout comme Professor Marston and the wonder women du reste.
Je précise parce que par ailleurs je suis allée voir Ocean 8 en grande distribution (Cate Blanchett y tient un rôle) et que j'ai pris un coup de massue quant au côté insipide du film.
J'attendais donc sans doute un peu mieux (bcp mieux à vrai dire ) de Disobedience.
Les bandes-annonce sont parfois trompeuses.
Je n'avais pas du tout décelé dans celle de Disobedience cette lenteur du rythme qui anime le film. Elle ne m'a cependant pas gênée pour autant et traduit peut-être le poids des conventions.
L'idée prégnante, en sortant de la séance, a tournée sans doute avec une certaine amertume, autour du fait que la trame du film était assez classique.
On retrouve la même erreur d'aiguillage voire d'enfermement dans I can't think straight, Below your mouth,En secret, Room in Rome,...
Peut-être à la différence près que ce sont là deux amies d'enfance qui se sont aimées et qu'Esti provoque le retour de son amie par le truchement de la mort de son père. Qu'elle a donc le dessein de la revoir.
J'ai bien aimé cette détermination chez ce personnage car après tout, rien ne l'oblige à prendre ce risque : elle a réussi, à force de persuasion visiblement du fameux rabbin décédé, à construire un couple conventionnel en tout point avec Dovid.
Le personnage a une force et une détermination qui donnent le rythme au film justement. Tout part de lui.
Le lieu où elle embrasse Ronit pour la première fois est assez symbolique : la maison du rabbin décédé...de celui-là même qui les a surprises plus jeunes et qui a provoqué la fuite de sa fille (si j'ai bien compris).
Le personnage que joue Rachel Weisz m'a paru plus nuancé, plus sourd, plus dans l'attente, plus intérieur...moins passionné peut-être.
Elle n'est pas déjà pas la bienvenue dans la communauté. Elle marche sur des oeufs. Elle n'est pas à sa place.
Elle a déjà fait tout ce chemin qu'Esti est en train de faire pour atteindre sa liberté.
On la sent lointaine je trouve pour une femme qui retrouve son premier amour.
On ne la sent pas écorchée vive de quitter sa compagne et de repartir à New-York sans elle.
En cela, le jeu de l'actrice m'a laissée un peu interrogative.
Je trouve qu'il y a un drôle de contraste entre la fougue et l'érotisme qui animent leurs retrouvailles à l'hôtel et le reste du film où on a du mal à comprendre où se situe vraiment Ronit.
Est-elle assaillie par un certain fatalisme face à la force des conventions communautaires ?
Est-elle en porte-à-faux avec Dovid ?
Que ressent vraiment ce personnage ?
Le film reste dans des tons assez sombres de façon générale dans mon souvenir. Peut-être là aussi un reflet du lieu où est enfermée Esti depuis des années, du poids des conventions.
J'ai bien aimé la façon dont est amené le point de jonction entre les deux personnages, la façon dont on découvre petit-à-petit que ces deux femmes ont eu une intimité passée. Parce qu'au départ, Esti paraît distante.
L'alchimie entre les deux actrices a bien fonctionné me concernant.
Merci à toute pour vos impressions, plus je lis des avis, plus j'ai envie d'aller le voir.
J'en profite pour partager l'article d'un blog que j'adore au sujet du film: béni soit le fruit défendu
“My silences had not protected me. Your silence will not protect you.” Audre Lorde
"Disrespect invites disrespect. Violence incites violence. When the powerful use their position to bully others, we all lose." Meryl Streep
Bon, maintenant il reste à patienter approximativement 384 ans qu'il sorte en Europe...
un peu bizarre mais ça ce sera à vous de juger.
) de Disobedience.