Marta,
- dans un autre style qui flirte entre réalité et onirique,
Fur de Steven Shainberg avec Nicole Kidman, sur la photographe américaine Diane ARBUS (dommage que la fin du script présente une certaine paresse et manque d'originalité),
- dans un style bcp plus traditionnel et linéaire mais à multiples entrées historiques et artistiques,
Carol de Todd Haynes autour de la relation entre une bourgeoise américaine des années 50 et une employée de magasin,
- dans une narration toujours très linéaire, qui s'arrête là où elle devrait commencer, mais dans une dimension érotique portée à l'écran,
Below her mouth d'April Mullen, autour de la rencontre entre deux femmes.
Mais c'est entendu que ces films ne sont pas du David Lynch
...
Par ailleurs, il me semble que c'est la représentation du désir et de la sexualité entre deux hommes ou deux femmes qui est au coeur du problème, affole, parce qu'elle interroge sa propre relation émotionnelle au même sexe, comme la transidentité interroge sa propre relation au genre.
Qu'on tombe amoureux d'un homme ou d'une femme, de plusieurs personnes, ou que sais-je, au final, c'est toujours l'expression d'un désir et d'une sexualité.
Elle prend différentes formes et reste une trajectoire personnelle qui ne concerne, au fond, que soi et l'autre, que soi ou d'autres.