J'ai moi-même beaucoup de mal avec les titres-nom du protagoniste : ça fait très scolaire à mon goût.
Mais ici, ça me semble judicieux. Néanmoins ce n'est encore qu'une question d'interprétation.
Parfois, c'est incroyable comme le spectateur, lecteur, trouve dans des oeuvres des faits auxquels l'auteur n'avait même pas pensé.
J'ai un exemple édifiant à ce propos , qui a cloué sur place
Christine Angot ( encore Elle
) à son propre sujet et sur l'un de ses liivres:
Après une analyse personnelle, un chroniqueur lui fit observer, alors qu'elle n'en avait pris cure, que son nom de naissance avant d'être reconnue par son père était
Schwartz avec un
t supplémentaire à l'adjectif allemand qui signifie
noir, cependant que le nom de l'homme qui l'a reconnue sur le tard lui rappelait, à lui, par sa fin
got ( pour
Angot ) qu'à l'inverse son désormais nouveau patronyme avait perdu un
t pour former
Gott, Dieu en allemand. ( ou
bon en suédois, d'ailleurs : réflexion perso. )
Tout ça pour illustrer combien on peut aller loin en interprétant.