Hearless a écrit : en particulier la B.O qui regroupe tous les meilleurs groupes indés de cette époque.
Ah je suis tout à fait d'accord! j'adore les groupes qui sont présentés au Bait Shop, et la plupart des sons en fond qui soit proposent des contrastes que j'adore, ou soit figent plutôt bien les émotions du moment.
> Pour un contraste qui me vient à l'esprit > voir Marissa en jolie petite nuisette d'ado précieuse se trémousser dans sa chambre à la déco de princesse bohème sur ce morceau >
https://www.youtube.com/watch?v=7jjScJ-bRpQ sortant sa fiole remplie de vodka, plus Caleb qui la surprend dans sa chambre, elle en se cachant du coup le décolleté, j'avoue que c'est le genre de moment culte pour moi! :p
Ou alors un autre contraste, mais sans morceau > quand elle se planque dans sa chambre lors d'une réception mondaine à la noix et qu'elle est sur son lit à baldaquin rococo en train de lire un bouquin sur les punks, idem, c'est le genre de contraste, le genre choc de cultures, que je trouve savoureux, by The OC.
J'avais totalement oublié ces petits moments et j'adore les redécouvrir!
> Après pour un exemple de son qui je trouve figeait plutôt bien l'émotion du moment et notamment la solitude de Marissa face à une désillusion, début saison 2, c'est celui-ci >
https://www.youtube.com/watch?v=a32qZNRiOTw
Aussi, petite anecdote, dès le premier épisode de la saison 1, tomber sur ce morceau, c'est un doux plaisir, un joli petit rappel, celui-ci >
https://www.youtube.com/watch?v=a32qZNRiOTw
Puis quelques épisodes plus loin, retrouver celui-ci fait également plaisir >
https://www.youtube.com/watch?v=aP8RCC8r2C8 pour en plus la première fois totalement déprimante de Marissa avec Luke, ajaja.
Et il y a quand même du "Tangerine Dream" qui me rappelle des doux souvenirs, le genre précieux dans ma boîte à souvenirs ! >
https://www.youtube.com/watch?v=rlTT2mPA5BA
Et je vais m'arrêter là avant de faire toute la BO! :p
Sinon, il y a pas mal d'éléments avec lesquels j'accroche beaucoup dans l'ensemble :
> pas trois heures de guimauve lors des moments mélancoliques ou de crash. Selon les personnages, soit on a droit à du silence accompagné par un air abattu (Ryan), soit à de l'humour noir (Seth), soit à un rapprochement certain de la bouteille d'alcool qui cartonne (Marissa, Kirsten), soit à la bonne copine un peu flippée (Summer), soit à la tête sur les épaules avec une sorte de force tranquille pudique (Sandy), soit à un orgueil puissance 1000 à tout dévaster(Julie, Caleb). Enfin là je résume rapidement, car il y a quelques variantes suivant les épisodes.
> ça ne vire pas à la morale à 3 francs 6 sous, à dormir debout. Aussi, les disputes sont plutôt convaincantes, notamment celle-ci >
https://www.youtube.com/watch?v=AeFJgR1HN9I que j'avais complètement oublié, du moins le gueuleps final qui a le mérite d'être bien joué.
> les réconciliations se font en toute simplicité sans trois heures de déclaration d'amour virant à l'overdose.
> j'adore voir la méthode de chaque personnage, notamment côté adulte, pour arranger les affaires entre famille et business. Je crois que ma préférée dans ce domaine là c'est Julie > "Je fais du chantage, je file du fric, ou alors j'essaie de balancer des ragots nuisibles". La grande classe. ahahah.
Sandy, d'une autre manière est celui que j'aime beaucoup quand même > l'avocat se démenant pour les bonnes causes qui plutôt de se soucier des apparences, avec une pertinence cynique bien placée reste difficile à contrer.
Du coup, avoir Julie et Sandy dans une même pièce qui s'affrontent, c'est juste savoureux!
> les épisodes de Noël mixé à Hannukah > Chrismukkah < inventé par Seth fier de lui, qui chaque année montre à quel point la plupart des personnages principaux ne sont pas du tout emballés par ces fêtes, sachant qu'ils vont tous à peu près se faire la gueule, avec au final une petite touche toute simple d'esprit de groupe donnant le sourire.
Du côté des personnages ado principaux, j'aime beaucoup l'évolution de leur maturité, leur lien amical/fraternel, tout en gardant leurs incalculables travers.
Marissa reste pour moi le personnage torturé par excellence vivant dans un milieu qu'elle n'aime pas, mais où elle y a ses repères, son confort et qu'elle ne peut pas quitter. Elle est dans sa propre prison dorée à tanguer entre sa fiole et son ennui. Alex, l'air de rien, je crois que c'est le personnage en peu de temps qui a réussi à vraiment l'en sortir, car l'ayant prise comme elle était sans lui faire de morale quelle qu'elle soit, tout en lui présentant un peu son univers à elle totalement paradoxal. Puis Marissa est rattrapée par sa prison dorée où elle y a ses amis et dont elle a besoin. Et ce qui me fascine énormément chez ce personnage, c'est que l'air de rien, elle souhaite juste être celle qu'elle est, en se cherchant à fond sans se censurer, testant un peu trop ses limites et surtout elle prend les autres comme ils sont, comme ils viennent, tout en étant directe, sans léchage que ça plaise ou non, sans mépris. J'adhère.
Aussi, je me demande si c'était véritablement un personnage apprécié par le public à l'époque où la série tournait.
Oh et petite note encore autour de Marissa > j'aime beaucoup la british touch qu'apporte Mischa Barton avec son accent notamment! et j'adore le grain de sa voix.
C'est une série bien américaine, californienne même, il y a tous les éléments du rêve américain dans chaque foyer, mais qui sait rappeler avec dérision, légèreté, avec toutes les épreuves traversées par les personnages, à quel point ce n'est qu'une devanture qui ne garantit bien évidemment pas l'épanouissement quel qu'il soit, notamment moral, tout en pouvant devenir telle une prison plongeant dans une totale névrose et ivresse malsaine comme tentative d'échappatoire vaine.
Cette série me rappelle aussi que je crois que seuls les américains sont véritablement doués pour présenter du rêve américain et quelque part le déconstruire, le critiquer tout simplement. Du coup, j'ai du mal avec les fictions de d'autres nationalités qui essaient clairement de reprendre tous les ingrédients de cette devanture dorée "american dream", mais qui au final ne fait que pacotille, tout en étant totalement mal maîtrisée. Laissons aux américains cet art, de créer leur propre too much pour ensuite le critiquer leur propre too much.
J'ajoute une petite note qui me vient à l'esprit > il y a une réflexion de Julie à son premier mari qui m'a marquée, en se confiant à lui d'ailleurs par rapport à son second mariage, en disant qu'elle n'était pas attirée par l'argent, mais par la sécurité que l'argent à ses yeux semblait lui apporter, ce qui lui a échappée en finissant fauchée, car le mari magouillait sec avec un bon paquet de dettes. Je trouvais cette nuance intéressante de la part de Julie, qui n'agit que par intérêt en essayant d'assurer ses arrières, car elle laissait voir sa vulnérabilité et donc sa véritable morale au fond. Je suis même en train de réaliser qu'elle me fait penser à la psychologie du personnage d'Atia dans la série "Rome", le même genre, la bitch de service, avec une certaine profondeur qui apparaît telle une étoile filante par intermittence, donc il faut être bien réveillé et à l'affût pour la percevoir, et qui au final, finit prise par son propre piège de bitch, n'ayant plus la force d'être une bitch.
Enfin bref, je continue et je regarderai bien sûr jusqu'au bouuuuuuut du bouuuuuuut c'est-à-dire jusqu'à la fin de la saison 4. : )
PS/ News people by hearless ! :p
Nouvelle de la semaine : Adam Brody attend un enfant avec Leighton Meester. Je savais pas que les 2 étaient ensemble, alors ce fut un petit choc.
D'ailleurs, ça me fait penser que par curiosité, en repensant à The OC avant de reprendre le visionnage, j'ai cherché voir ce que faisait Mischa Barton, n'ayant jamais trop suivi sa filmo et en gros pour faire court, de ce que j'ai trouvé, j'ai juste l'impression que ironie du sort, l'actrice semble vivre réellement son personnage Marissa, pour toute la phase névrosée, mal dans sa peau, dans un monde à paillettes langue de vipères. Je ne peux que lui souhaiter de retrouver un réel épanouissement.