musique classique

Ce que vous écoutez sur votre MP3, sans oublier le subtext en musique et en clip ainsi que les émissions de radio à orientation LGBT…
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Fantasmagorie
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Re: musique classique

Message par Fantasmagorie »

Je ne savais pas où poster ce qui va suivre. Il y avait un sujet sur les podcast où cela aurait trouvé sa place mais je ne l'ai pas retrouvé.

Il s'agit d'une émission radio, présentée par Franck Ferrand sur Europe 1, Au cœur de l'Histoire. Il retrace ici le récit de Beethoven qui a énormément apporté à la musique classique. On évoque entre autre son enfance, son père, ses œuvres, sa surdité vers trente ans, ... Goethe disait que cela n'avait eu aucun impact sur sa musique, sa vie elle en avait été plus bouleversée. Très intéressant, aussi l'occasion d'entendre sa (très célèbre) cinquième symphonie, et la septième, très romantique (le mouvement) comme le souligne Ève Ruggiéri, l'invitée, spécialiste de Beethoven. Ou encore cette merveille-ci, en début d'émission : BEETHOVEN Sonate pour Violon et Piano n°5 en Fa Majeur, op 24 'Le Printemps'

Voici donc une partie de cette émission consacrée à ce génie, que j'apprécie beaucoup Le récit – Beethoven (Au cœur de l'Histoire).
RIDE

"At the end of the day who I love shouldn't be an issue for you or any one else" Stefanie.

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Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

Un grand Merci Fantasmagorie, je me suis régalée avec tes liens.
Maintenant je comprends mieux pourquoi lorsque j'écoute le printemps de Beethoveen je pense à Haydn;)

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Fantasmagorie
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Re: musique classique

Message par Fantasmagorie »

Contente que cela t'ai plu Nightingale. Du coup je me demande pourquoi ce rapprochement avec Haydn, il y a un morceau en particulier qui y ressemble ? :)
RIDE

"At the end of the day who I love shouldn't be an issue for you or any one else" Stefanie.

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Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

Pour te répondre Fantasmagorie : le rapprochement avec Haydn, car Beethoven a été son élève et je trouve que dans le Printemps on retrouve bien le côté enjoué de Haydn, aussi présent chez Mozart (d’ailleurs il arrive parfois qu’on confonde Haydn et Mozart, je crois qu’ils étaient très amis).
Juste petite parenthèse ce côté gai du Printemps est aussi dans la sonate à Kreutzer.

sonate à Kreutzer

Je n’ai pas vraiment d’exemple flagrant pour Haydn mais j’ai pensé à ce duo là en l’entendant, il est vrai un peu moins relevé et au fond qui ne ressemble pas vraiment à la sonate de Beethoven :? Même si je pense que Hadyn l’a certainement influencé;)

Duo

Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

Je continue ma « rubrique opéra » (même si tout le monde s’en fout :mrgreen: ).

Aujourd’hui Bellini est à l’honneur.

Je pourrais vous parler de Norma et de ce morceau que tout le monde connait Casta Diva. Mais si, vous savez celui de la présentation Gaumont au cinéma et aussi prisé par Jean Paul Gauthier et ses pubs pour ses parfums :

Cast Diva

Or non, c’est un autre air qui m’intéresse…

C’est de l’air Ah non credea mirarti de la Sonnambula que je veux exposer.

Pourquoi ? Parce que cet opéra repose sur un quiproquo débile.

On blâme une jeune fiancée d’infidélité avant son mariage. La pauvre en pleine crise de somnambulisme va dans la chambre d’un homme (un comte) qui n’est pas son futur époux, étant persuadée qu’il s’agit de lui, elle lui déclare sa flamme, et le pauvre bougre qui connaît le malheur dont elle souffre n’ose pas la réveiller et s’enfuit. Sauf que manque de bol les villageois retrouvent la jeune fille dans sa chambre endormie sur le canapé. Autant vous dire que cela fait du grabuge et que son fiancé rompt son engagement.
Pourtant le comte essaie d’expliquer toute l’histoire du somnambulisme, mais les villageois qui ne connaissent pas ce problème ne le croient pas.
Le passage arrive à la fin de l'opéra au moment où l’ancien fiancé (je vous passe les noms) va se marier avec une autre jeune femme du village. La belle répudiée se pointe en pleine crise et tout le monde découvre que le comte disait la vérité. Le fiancé en souffre car sa réputation a quand même était mis à mal, le pauvre !

Ah non credea mirarti

Et un deuxième lien avec la traduction française, le passage en question se situe à environ 5 minutes 40.

Vous noterez que ce n’est pas le même ténor, mais la même soprano (Natalie Dessay, dont la voix est tout bonnement magnifique. Elle a également une façon incroyable d’interpréter les rôles quelque soit l’œuvre, et vu qu’elle a reprit ce rôle apparemment 78 fois, je me suis dis qu’elle devait le connaître:p).

https://www.youtube.com/watch?v=FV7XMUKK8ZY

Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

Aujourd’hui nous allons parler de l’opéra le plus joué au monde, un opéra français (cocorico), j’ai nommé (enfin pas moi) Carmen de Bizet.

Carmen une bohémienne andalouse et cigarière, une femme libre et violente qui va jeter son dévolu sur Don José un brigadier, qui bien entendu va céder à ses charmes.
Je pourrais vous parler de l’air si connu « L’amour est un oiseau rebelle… » ou l’air du toréador…, Mais non c’est Près des remparts de Séville qui m’intéresse.
Pourquoi ? Parce que Carmen séduit de manière pas très subtile le pauvre bougre.
Une scène qui malheureusement a tendance à être mise en scène parfois de manière un peu vulgaire.
Bizet a quand même réussit à nous peindre une sacrée manipulatrice.
C’est une femme qui croque la vie à pleine dents, Don José lui plait et elle ne fait pas de simagrée, elle lui dit cash ce qui est quand même assez osé pour l’époque.
Carmen un personnage non compris qui veut simplement être libre et qui a réellement aimé Don José avant de rencontré le fichu toréador, Don José qui finira d’ailleurs par la tuer ne pouvant la garder pour lui (aah l’opéra toujours aussi comique).
Pourquoi ce passage ? Peut-être aussi tout bonnement parce que c’est celui que j’ai en tête quand je pense à cet opéra.

Près des remparts de Séville

Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

Je voulais parler de Mozart aujourd’hui… Mais à cause ou grâce à une autre membre du forum je me suis trouvée plongée dans la culture Russe. Par conséquent Tchaïkovski pointe le bout de son nez à la place (même s’il aurait fait parti du lot à un moment ou un autre).

Voici donc un air de l’opéra Eugène Onéguine.

Eugène, un égoïste qui va pousser son meilleur ami Vladimir Lenski, à la jalousie et réussir à ce qu’il le provoque en duel, Onéguine tuera d’ailleurs le pauvre Lenski.
Pour ceux qui sont curieux l’opéra est basé sur le roman d’Alexandre Pouchkine.

Et l’air présenté ici est celui de Lenski. Le moment se déroule la veille du duel Lenski regrette presque d’avoir provoqué en duel Onéguine car il sait qu’il va mourir, et se lance dans un chant plein de mélancolie, une déclaration à Olga sa fiancée, la suppliant de venir le voir mourir (joli cadeau hein ?).

https://www.youtube.com/watch?v=veQTvIwB0bQ

Je vous mets deux autres morceaux qui ne sont pas de l’opéra mais deux œuvres au piano, parce que… Tchaïkovski.

Mars : Le chant de l’alouette

Nocturne

Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

C'est parti pour Mozart !

La flûte Enchantée ? Non !

J'ai jamais vraiment accroché à cet opéra alors...

Je vais parler de 2 airs tirés de 2 opéras différents.

Le premier est tiré des Noces de Figaro et c'est l'air de Barberine.

En entendant cet air sans les paroles vous vous dites "Mais qu'est-ce qui lui arrive à cette pauvre petite ? Elle est bien triste!"
Après une deuxième écoute et les soustitres (que je n'ai pas trouvé), vous dites " Elle a perdu une épingle et elle chiale ?!"

Oui mais, Barberine est une servante, l'épingle lui avait été confiée par le comte, et ça va faire du grabuge (je ne me souviens plus trop de l'histoire mais c'est tiré du mariage de Figaro de Baumarchais).

Une autre explication veut aussi que Barberine pleure non pour la perte de l'aiguille, mais pour la perte d'autre chose, en effet la jeune femme batifolait avec un homme juste avant les faits, donc qu'a-t-elle bien pu perdre ? (Je vous laisse deviner).

Voici une mise en scène moderne qui m’amuse, et puis surtout la chanteuse a vraiment une belle voix.

https://www.youtube.com/watch?v=2Og3y4hRN1g

Le deuxième air est mon préféré dans l'opéra Don Giovani : L'air du Commandeur !

Déjà parce qu'en voyant la tête du Commandeur on se dit que ça doit vraiment pas être évident à chanter...

Parce qu'on entend presque les prémices du Requiem.

Parce que Don Giovani est un pauvre type imbu et fier de lui qui au lieu de se repentir va lui même se condamner à l'enfer, et c'est pas faute de lui avoir donné une chance ! :twisted:

https://www.youtube.com/watch?v=7cb1QmTkOAI

Nightingale

Re: musique classique

Message par Nightingale »

Bon cette semaine je fais dans le trois en un, et la période baroque alors allons-y avec Porpora, Vivaldi et Haendel.

Le premier air est tirée de l'opéra Polifemo de Porpora et est intitulé Alto Giove

Il s'agit de l'air du cyclope Polypheme, bon je ne l'ai jamais vu mais on se doute de quoi il parle, vous vous souvenez certainement d' Ulysse coincé avec ses hommes, prisonniers du Cyclope à qui il fait croire qu'il s'appelle Nemo (qui veut dire personne en grec) ? Ce qui fait que quand Ulysse lui crève l’œil et que les Dieux demandent au Géant aveugle qui lui a fait ça il répond Nemo donc personne ! Futé l'Ulysse, non ?

Quoi qu'il en soit Ulysse et ses hommes se cachent sous les moutons du Cyclope qui a beau palper ses bêtes, ne remarque ou plutôt ne voit rien (oui c'est facile comme je de mot et un peu pourri), et ainsi ils s'échappent après avoir fait mal au méchant de l'histoire.

Et pour tout ceux qui ont vu le film Farinelli, le passage a lieu à la cours d'Espagne, le roi affolé par une Eclipse demande au contre ténor de lui chanter quelque chose, il chante alto giove et fait réapparaitre le soleil (c'est pas beau ça ?!).

Alto Giove

On continue avec les contre-ténors et Vivaldi, notamment l'opéra Giustino (Anastasio) avec cet air Vedro con mio diletto.

Alors là je sèche, je n'ai pas vu cet opéra et je n'ai aucune idée de quoi ça parle, malgré quelques recherches, mais l'air n'en est pas moins très beau;)

Vedro con mio diletto

Et nous finissons avec mon petit chouchou l'air de Cléopâtre dans Gulio Cesare d'Haendel
Bon tout le monde connait l'histoire de cette reine d’Égypte qui tombe amoureuse de l'empereur Romain, non ? Elle se fait avoir, au départ elle le séduit pour qu'il l'aide et oui, elle tombe amoureuse, ils combattent ensemble des méchants, et gagnent à la fin.
L'air arrive à environ une minute du lien.
Ce que j'aime bien c'est que les paroles sont les mêmes pendant 10 minutes, 3 phrases répétées par Natalie Dessay (toujours aussi incroyable), mais trois phrases déchirantes d'une femme qui supplie le ciel d'avoir pitié d'elle et de lui rendre son César.
Et puis j'aime bien la mise en scène dans cette espèce de musée, on ne comprend pas trop mais c'est original.

Se pietà di me non sentì

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Atta
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Re: musique classique

Message par Atta »

Merci pour le partage. En ce moment,je replonge du côté de tchaikovsky, concerto pour violon notamment.
Je sais pas si tu connais mais va voir, ca pourrait te plaire!
“My silences had not protected me. Your silence will not protect you.” Audre Lorde
"Disrespect invites disrespect. Violence incites violence. When the powerful use their position to bully others, we all lose." Meryl Streep

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