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kakauete a écrit :

1862. Lant Street, Londres. Le rendez-vous des voleurs et des receleurs. Sue Trinder, orpheline, est confiée dès le berceau aux bons soins d'une trafiquante de nourrissons. À la veille de ses dix-huit ans, un élégant, surnommé Gentleman, lui propose d'escroquer une héritière, Maud Lilly. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Sue, en entrant au service de la riche jeune fille, tombe avec ingénuité dans un piège. Enveloppée par une atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, elle devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique.

Et moi qui étais tombée des nues dans la seconde partie de "Du bout des doigts" à l'époque, alors que la quatrième de couverture annonçait déjà la couleur... et le pot aux roses.
Subtilité que je n'avais jamais remarqué. Je n'aurais pas du être tellement étonnée...

je dois être la seule... mais je n'accroche pas du tout du tout a Sarah Waters. Ai failli m'endormir en lisant Tippiing the velvet.

Fantasmagorie a écrit :

kakauete a écrit :

1862. Lant Street, Londres. Le rendez-vous des voleurs et des receleurs. Sue Trinder, orpheline, est confiée dès le berceau aux bons soins d'une trafiquante de nourrissons. À la veille de ses dix-huit ans, un élégant, surnommé Gentleman, lui propose d'escroquer une héritière, Maud Lilly. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Sue, en entrant au service de la riche jeune fille, tombe avec ingénuité dans un piège. Enveloppée par une atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, elle devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique.

Et moi qui étais tombée des nues dans la seconde partie de "Du bout des doigts" à l'époque, alors que la quatrième de couverture annonçait déjà la couleur... et le pot aux roses.

Parce que bien qu'il soit question d'escroquer Maud, c'est quand même Sue qui tombe dans un piège.

Subtilité que je n'avais jamais remarqué. Je n'aurais pas du être tellement étonnée...

J'ai vu le film il y a quelques années donc pas de surprises de ce côté là. J'ai quand même beaucoup apprécié le changement de point de vue qui nous permet d'entrer dans la peau des 2 personnages.

kakauete a écrit :J'ai quand même beaucoup apprécié le changement de point de vue qui nous permet d'entrer dans la peau des 2 personnages.

Oui c'est une des qualités que j'aime bien dans ce bouquin, le changement de point de vue et surtout, découvrir Maud par ce changement. Encore maintenant ce personnage me fait sourire. Sa maladresse, sa mesquinerie, ses faiblesses.


Ah tiens... Tipping The Velvet est le seul roman de Waters avec lequel j'ai eu du mal. Toute la première partie en fait. Mais vers la fin, lorsque les choses se calment un peu, j'avais apprécié.

Celui que je garde le plus en souvenir pour Sarah Waters c'est The Night Watch (Ronde de Nuit). Assez intéressant.

Fantasmagorie a écrit :

kakauete a écrit :J'ai quand même beaucoup apprécié le changement de point de vue qui nous permet d'entrer dans la peau des 2 personnages.

Oui c'est une des qualités que j'aime bien dans ce bouquin, le changement de point de vue et surtout, découvrir Maud par ce changement. Encore maintenant ce personnage me fait sourire. Sa maladresse, sa mesquinerie, ses faiblesses.


Ah tiens... Tipping The Velvet est le seul roman de Waters avec lequel j'ai eu du mal. Toute la première partie en fait. Mais vers la fin, lorsque les choses se calment un peu, j'avais apprécié.

Celui que je garde le plus en souvenir pour Sarah Waters c'est The Night Watch (Ronde de Nuit). Assez intéressant.

C’est le premier roman que je lis de Sarah Waters et je pense lire Tipping the Velvet ensuite. Je te dirai s’il m’a plu.

Alors en ce moment, je lis Frankenstein de Mary W. Shelley



Très sincèrement, je ne pensais que j'aurais autant apprécié ce livre mais je me suis rendu que je ne connaissais presque pas l'hisoire de Frankenstein alors qu'il est pourtant très souvent représenté dans des séries que je regarde.

Le point du fort du livre est pour moi le fait de changer de narrateur au fil des chapitres, ça permet de vraiment s'attacher aux différents personnages de l'histoire

Dans le cinéma on a souvent tendance à rapprocher Le monstre de Frankenstein à Dracula alors que ce qui s'y rapproche le plus serait Notre-Dame de Paris et plus particulièrement Quasimodo. Les deux personnages étant des caractères incompris dans leur univers, rejetés et considérés comme des monstres. Les deux pouvant susciter de l'empathie même-si le dernier en suscitera plus que le premier car le parcours du premier n'est pas sans tâche.

Fantasmagorie a écrit :Dans le cinéma on a souvent tendance à rapprocher Le monstre de Frankenstein à Dracula alors que ce qui s'y rapproche le plus serait Notre-Dame de Paris et plus particulièrement Quasimodo. Les deux personnages étant des caractères incompris dans leur univers, rejetés et considérés comme des monstres. Les deux pouvant susciter de l'empathie même-si le dernier en suscitera plus que le premier car le parcours du premier n'est pas sans tâche.

empathie dans quel sens?pitié?

De la pitié ? Non. Plutôt la capacité à pouvoir se mettre à leur place et à comprendre leur situation. C'est une métaphore quelque part, cette idée du monstre, que je ne vois pas forcement de manière littérale. N'importe qui pourrait s'y retrouver. D'où l'empathie. Dans Le Dernier Jour d'Un Condamné, nous savons que le condamné est coupable, cela ne brouille pas la vue sur les réflexions auxquelles il nous met face.

Pour le reste de la réflexion, je ne me prononce pas dessus (c'est une autre discussion : la question du mérite, la laideur/beauté) car ça va au delà du peu de mon message initial qui ne faisait que dire que Frankenstein de Mary Shelley se rapproche plus de Notre-Dame de Paris que de Dracula comme c'est l'idée en général (quelque chose qui fait peur en l’occurrence).

Et à propos de cette réflexion nouvelle qui a découlé de mon message, je conseille le roman Attentat d'Amélie Nothomb où elle revient sur cet aspect de la laideur par le biais de Épiphane Otos, personnage principal conscient de son physique peu avantageux (euphémisme), comparé à Quasimodo dès son plus jeune âge, et qui tombe amoureux de la belle Ethel dans le roman. Epiphane se pose les mêmes questions sur Quasimodo et Esméralda. Occasion aussi pour Nothomb de revenir sur la question de la norme dans notre société.

Je me replonge dans la BD le trou du souffleur , du fait de souvenirs émus, au théâtre quand j'étais moi-même souffleur .
C'est vraiment une délectation