Isabelle B. Price a écrit :Là, où j'ai été vraiment surprise par contre, c'est quand j'ai vu que toutes les maisons d'éditions lesbiennes anglophones faisaient du numérique et presque aucune en France. Vous pensez que ça vient d'où ? Le manque de connaissance techniques des maisons d'éditions en France ? Le faible marché avec un coût encore moindre des ebooks et donc une rémunérations plus basse de tous les acteurs de la chaîne ?
La France est réputée pour ses bons vins, ses bons fromages (qui sentent à 3 km à la ronde), ses bonnes petites pâtisseries, qui peuvent être savourés après ou avant une jolie petite balade romantique à Paris sous la pluie ou en Province à s'évanouir sous un soleil de plomb, suivi de french kisses, pendant que les anglophones eux côté bouffe ce n'est pas trop ça et prennent plus le temps de se concentrer à pondre myspace, facebook, twitter, google, youtube, e-book et cie... :p
Plus sérieusement, je manque clairement de connaissances à ce sujet, mais je pense sincèrement que c'est en grande partie au départ une question de culture dans un pays et qu'indéniablement, côté communication reliée au net en particulier, tout se popularise instantanément très bien et se propage très vite dans les pays anglophones après que les américains lancent leurs nouveaux concepts à chaque fois, pendant que des pays comme la France marchent en mode diesel en sachant peut-être se satisfaire ainsi...
Et ensuite, autre aspect ici qui entre en jeu, tout ce qui touche au lesbianisme dans les médias en France, toujours côté net, à part un site comme ici ou yagg (du peu que je connais de ce second site) qui se démarquent par leur investissement côté culture ciblant le lesbianisme, ça reste un peu le désert sur la toile je trouve(sauf si je ne suis vraiment pas du tout à la page)... Enfin bref, l'un dans l'autre, tout ça pour dire que d'une certaine manière je ne suis pas surprise qu'en France le e-book ne soit pas encore tellement développé du côté des éditions lesbiennes par rapport aux anglophones.
Quelque part, l'aspect positif que je note depuis là où je suis > ça laisse l'opportunité à des motivés et des passionnés de se démarquer par leurs projets persos diffusés sur le net, comme le projet Reines de Coeur que je découvre un peu plus en profondeur tout fraîchement, pouvant devenir éventuellement ensuite source d'inspiration pour d'autres projets chez d'autres passionnés motivés, chacun à sa manière, en partageant d'autres e-books lesbiens... et effet boule de neige petit à petit?
Mais après, je vais avouer que je ne suis pas une grande lectrice en général et que je n'ai jamais testé le e-book. Je ne connais ce système que de loin. D'ailleurs ça me permet de bifurquer vers une anecdote perso, qui date des dernières fêtes. Un bouquin m'a été offert et mes deux premières réactions en découvrant le livre > le feuilleter rapidement pour avoir le son des pages qui défilent et sentir son odeur. Là où je veux en venir c'est que je suis encore trop attachée à l'aspect sensoriel qu'offre un livre pour me mettre au e-book en plus de ne pas être une méga accro à la lecture. Puis du coup, je n'éprouve pas l'envie de m'équiper de tablette, ce qui supprime pour moi l'éventuelle lecture virtuelle où que je sois.
En fait, j'aime plus l'objet que la lecture. Le livre que j'ai eu en cadeau dernièrement, j'adore le voir sur ma table de chevet, même si je sens bien que je vais mettre une éternité pour le finir...
Puis je crois que personnellement je fais partie des personnes qui ont besoin de temps, de bcp de temps pour se familiariser aux nouvelles technologies, aux nouveaux sites et outils virtuels. Il me faut du temps, peut-être tomber sur une occasion qui me donnera envie de lire un e-book, tester et... suspense.
Pour Reines de Coeur, j'ai parcouru le site, et je pense qu'au premier abord ma sensibilité ira plus facilement vers par le genre nouvelle.