Une tragicomédie familiale ( c'est le sous titre)
C'est une BD autobiographique dans laquelle Alison Bechdel raconte ses relations avec son père.
A la mort de celui-ci, alors qu'elle vient de prendre conscience de sa propre homosexualité, elle découvre celle de son père.
Je n'ai pas encore fini de le lire, mais j'aime beaucoup l'humour souvent cynique.
Un second opus dédié à la mère de la dessinatrice est sorti... une amie le lit actuellement et d'après elle c'est moins réussi.... ( j'attends qu'elle me le passe pour me faire mon avis )
[BD] Fun home
- yumi
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- Enregistré le : ven. 9 mars 2012 12:14
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[BD] Fun home
Quidquid agis, prudenter agas, et respice finem !
Re: [BD] Fun home
Ah Fun Home, c'est vraiment un plaisir qu'il soit ressorti à l'occasion de la parution de la suite, C'est toi ma maman?
J'aime beaucoup Fun Home, qui pour moi est un petit chef d'oeuvre, je désespérai de le voir à nouveau disponible.
Allison Bechdel raconte ici ses relations avec son père, c'est assez cynique, et en même temps touchant. C'est très littéraire aussi, son père étant un grand lecteur, on a droit a beaucoup d'extraits, l'auteure cherchant à savoir qui était son père à travers ses lectures.
Pour la suite, C'est toi ma maman, je dois avouer que j'ai beaucoup moins accroché. Je suis contente de l'avoir lu, mais il est moins facile d'accès, et très psychanalytique. Elle aborde ici sa relation à sa mère, et aussi à ses compagnes, et à ses psys. Je ne suis déjà pas une fondue de psychanalyse (j'ai grandi avec des parents psys, ceci explique peut-être cela), mais avoir régulièrement de longs extrais de Winnicott m'a un peu pesé pendant la lecture.
J'aime beaucoup Fun Home, qui pour moi est un petit chef d'oeuvre, je désespérai de le voir à nouveau disponible.
Allison Bechdel raconte ici ses relations avec son père, c'est assez cynique, et en même temps touchant. C'est très littéraire aussi, son père étant un grand lecteur, on a droit a beaucoup d'extraits, l'auteure cherchant à savoir qui était son père à travers ses lectures.
Pour la suite, C'est toi ma maman, je dois avouer que j'ai beaucoup moins accroché. Je suis contente de l'avoir lu, mais il est moins facile d'accès, et très psychanalytique. Elle aborde ici sa relation à sa mère, et aussi à ses compagnes, et à ses psys. Je ne suis déjà pas une fondue de psychanalyse (j'ai grandi avec des parents psys, ceci explique peut-être cela), mais avoir régulièrement de longs extrais de Winnicott m'a un peu pesé pendant la lecture.
- yumi
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Re: [BD] Fun home
Ah Méluzine, tu confirmes donc ce que me dit mon amie qui lit " C'est toi ma maman?", elle aussi trouve qu'il est trop question de psychanalyse...
C'est clair qu'autant pour les références littéraires présentes dans Fun home, ça me parlait ( même si concernant la littérature américaine... je ne connaissais pas tout)... autant si y a des références psy... je vais passer à côté....
C'est clair qu'autant pour les références littéraires présentes dans Fun home, ça me parlait ( même si concernant la littérature américaine... je ne connaissais pas tout)... autant si y a des références psy... je vais passer à côté....
Quidquid agis, prudenter agas, et respice finem !
Découverte avec retard, comme souvent, mais avec un plaisir fou. Cette bande dessinée est remarquable par son intelligence et sa sensibilité, et ses quelques pointes d'humour aussi, qui sauvent la narration et le puzzle mémoriel du tout plombant... Un cheminement émouvant et une réflexion sur l'identité, la filiation, la communication et ses abysses, le choix des mots et les choix de vie, l'éveil politique et sexuel, l'absurdité de nos trajectoires, la grâce réjouissante de l'art, l'amour et ses regrets, l'amour et ses réussites. La littérature coule ici entre les bulles, entre les générations. Une perle, cette bande dessinée.
La première édition française (chez Denoël en 2006) était superbe, par sa couverture évocatrice. (J'ai du reste hésité à cravater innocemment le volume de la bibliothèque).
Accessoirement, j'ai bien aimé cette vignette-ci (qui m'a fait sourire) et son commentaire laconique: "Je retournai à la fac". Rien de tel que les études.
La première édition française (chez Denoël en 2006) était superbe, par sa couverture évocatrice. (J'ai du reste hésité à cravater innocemment le volume de la bibliothèque).
Accessoirement, j'ai bien aimé cette vignette-ci (qui m'a fait sourire) et son commentaire laconique: "Je retournai à la fac". Rien de tel que les études.