Quatrième de couverture :
Et là vous allez me dire, mais pourquoi parle-t-elle d'un roman policier sur un forum de culture lesbienne ?« Au commencement était la peur… »
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…
Et bien parce que notre cher petit Henri n'a pas un papa et une maman mais bien deux mamans lesbiennes. Ce n'est pas le thème principal, mais c'est assez important malgré tout. Les mamans sont très présentes tout le long, l'homoparentalité est présentée comme totalement normale pour la plupart mais évidemment moins pour d'autres ; du moins c'est l'un des premiers trucs qu'on se sert contre le jeune ado dès qu'on le peut.
Du genre "ouais mais je l'ai toujours trouvé bizarre aussi, faut dire, élevé par deux gouines", en gros hein. Le genre d'insultes que j'imagine beaucoup d'enfants d'homo ont entendu/entendront au moins une fois.
Mais de manière générale, l'homosexualité ne pose aucun problème à la communauté de cette petite île perdue au milieu de nulle part ; ce garçon adopté tout petit par une femme sourde et muette et sa compagne au caractère bien trempé n'a pas l'air d'attirer spécialement le regard avant de devenir le suspect numéro 1 du meurtre de sa petite amie.
J'ai trouvé le début un peu lent, puis tout s'est enchaîné et je n'ai plus pu m'arrêter avant de finir le bouquin. Prenant, donc !