
En général, j'ai une fascination pour les compositeurs de musique de films, et si Dimitri Tiomkin ne me laisse pas indifférente, c'est tout de même le camarade de classe de Sergio Leone qui l'emporte.
Ses musiques sont de véritables scenarii, d'un lyrisme flamboyant, où les instruments classiques côtoient avec bonheur les instruments les plus surprenants, comme des cloches, des claquements de fouet, la flûte de pan, tandis que des cris de hyènes répondent à des sifflements voluptueux, ou des voix féminines enivrantes.
Ennio, ose, bricole avec génie, et explose littéralement, pour le plus grand bonheur de son public, pour dépeindre des atmosphères aussi diverses que les émotions qu'il nous fait éprouver: arriver avec la même aisance à illustrer La cage aux folles, et Mission, sincèrement, respect.