Couple(s) et vie affective

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Snowball
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Re: Couple(s) et vie affective

Message par Snowball »

Varia a écrit :Si le modèle du couple stable revient si souvent, c'est que les gens doivent, quelque part, aspirer à cette conception = être heureux avec quelqu'un, cela fait rêver.
L'important n'est pas de suivre un modèle prédéfini car peu importe la façon dont est configuré votre couple, tant que vous êtes heureux. On peut l'être également en étant célibataire.
Ton post Varia me pousse à essayer de comprendre le point de vue des « anti-couples » ou des « pro-célibat » qui pourtant sont en couple et des faux célibataires. Et en poussant la réflexion, rien qu’une seconde je me fais la réflexion suivante:

Etape 1 : Les gens me posent la question de savoir si je suis en couple. « Ô la pression sociale!!!, quelle horreur, ils sont méchants, bouhhh!!! Ma tante veut se rassurer sur le fait que sa fille est mieux que moi parce qu’elle est en couple, et pas moi.»

Etape 2 : Je leur en veux! Je suis tellement mieux célibataire, et ils refusent de le comprendre, et puis ils m’emm… avec leurs questions, comme si c’était mieux d’être en couple!!

Etape 3 : j’ai rencontré quelqu’un avec qui je suis bien et même très bien, je suis tellement heureuse d’être en couple, pourtant j’étais persuadée que j’étais bien mieux célibataire… Peut-être que c’est parce qu’être en couple, finalement, ce n’est pas si mal, même plutôt bien.

Etape 4 : en fait, si les gens me demandaient si je suis en couple, c’est peut-être parce qu’on est bien a 2 et que les gens m’ont souhaité d’être aussi bien qu’eux? Finalement, ils ne sont peut-être pas aussi méchants, surtout que bien souvent, ils font partie de ma famille ou de mes amis. Les gens qui s'en foutent de moi, ne prennent, en général, pas la peine de s'enquérir de ma vie sentimentale...
Modifié en dernier par Snowball le mer. 3 juin 2015 22:33, modifié 1 fois.
"Il n'existe qu'un amour fidèle, et il convient de le garder toute sa vie. C'est l'amour propre." Anonyme

Loki

Re: Couple(s) et vie affective

Message par Loki »


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Pam
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Re: Couple(s) et vie affective

Message par Pam »

Downtown a écrit :
Pam a écrit :comme s'il était impossible de se complaire dans cette situation.
Je trouve ça intéressant que tu utilises le verbe se complaire qui est habituellement utilisé de manière négative. Comme s'il était négatif d'être heureux dans son état de célibat...

Lapsus Révélateur? :lol:
Se plaire, se délecter en soi-même, en ses productions, en ses ouvrages, y mettre sa satisfaction, son plaisir. — Note d’usage : En ce sens, il se prend presque toujours en mauvaise part.
Point de lapsus ici ; nous n'avons semble-t-il simplement pas les mêmes sources (je vais même citer la mienne, juste pour confirmer la chose) :
Se complaire : Trouver des satisfactions dans la pratique d'une chose ou la compagnie d'une personne.


Pour sortir des échanges à teneur plus personnelle et recadrer un peu les choses (oui, vous savez déjà toutes que mon pseudo n'est pas indiqué en vert pour une question esthétique, mais bien pour souligner mon statut de modératrice), je ressens le besoin de rappeler que la question de base n'était pas un débat anti VS pro couple. J'ai posté un lien vers un article dont l'auteure semblait trouver que la société considère qu'un individu n'est pleinement accompli qu'une fois en couple (et par là on entend lié par un engagement monogame à une autre personne, de manière durable préférentiellement). Il n'a jamais été question d'être pour ou contre les gens qui s'épanouissent dans ce genre de relation. Simplement, comme ce sujet l'indique - il a tout de même été créé pour cette raison, il me semble - il existe différentes formes de relations, qui peuvent fort heureusement coexister dans la société sans empiéter les unes sur les autres.

Pour rappel, nous sommes ici sur un espace public, où la tolérance et le respect sont de rigueur. Chacun(e) est libre de se référer à son expérience personnelle ou non, et de défendre son point de vue ; merci de ne pas montrer une quelconque forme de condescendance, ou de jugement, vis à vis de ce que les autres membres expriment dans les différents sujets. Il restera toujours souhaitable que tou(te)s se sentent invité(e)s à intervenir, et il est de ce fait important de veiller à recevoir les avis divergents comme possibles objets de curiosité, et non de rejet. Ne pas comprendre le point de vue d'une personne est une chose ; prendre celle-ci de haut pour cette raison en est une autre, qui ne saurait être tolérée longuement pour la bonne tenue des débats.
"Tout comme une fleur ne choisit par sa couleur, nous ne sommes pas responsables de ce que nous sommes ; ce n’est qu’en prenant conscience de cela qu’on se libère. Et devenir adulte, c’est être libre."- Stoker
---
(Message subliminal)

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Downtown
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Re: Couple(s) et vie affective

Message par Downtown »

Dernière aparté puis clôture du débat pour moi. Il semble que l'argumentation de Snowball ait fait mouche :lol:

Dans le lien de la définition que tu donnes Pam tu nous indiques la lexicographie c'est à dire des exemples tirés d'ouvrages (la page y est indiquée). Je t'invite donc à aller dans la section dictionnaire du même lien http://www.cnrtl.fr/dictionnaires/modernes/ et à taper complaire.
Voilà ce que tu y trouveras
SE COMPLAIRE, signifie Se plaire, se délecter en soi-même, en ses productions, en ses ouvrages, y mettre sa satisfaction, son plaisir. Il se complaît en lui-même. Il se complaît en sa personne. Il se complaît dans tous ses ouvrages, dans tout ce qu'il fait. En ce sens, il se prend presque toujours en mauvaise part.
J'invoque mon droit de réponse pour rétablir la vérité sémantique aussi verte sois tu.

Ps: Bien que je ne vois pas ici d'attitude condescendante mais juste de l'humour... Je rappelle que la condescendance fait partie des techniques de la dialectique employées pour renforcer l'argumentaire (cf. L'art d'avoir toujours raison, A. Schopenhauer)

Silverring

Re: Couple(s) et vie affective

Message par Silverring »

Je dois être d'humeur optimiste en ce moment parce que j'ai lu l'article http://www.barbieturix.com/2014/01/05/l ... ce-social/ avec une certaine légèreté. Ou alors c'est l'habitude prise ici et ailleurs d'essayer de comprendre l'intention, quelle que soit la forme de la prise de parole.

Quelle que soit notre expérience personnelle en matière de repas traditionnels, l'introduction nous place dans la perspective de l'auteurE. Placard ou pas, l'attente d'une présentation d'unE "+1" peut se faire sentir. Et si elle ne vient pas des parents eux-mêmes, il y a d'autres membres de l'entourage pour s'en charger... Rares sont les personnes suffisamment inclusEs dans des milieux alternatifs pour être à l'abri de ce type de pression explicite ou implicite.
Grandissant dans la société actuelle, sans mots et/ou sans regards appuyés, on peut ressentir cette pression quand on va seulE à une soirée où touTEs les autres convives vont par deux. Et ce alors même que sa situation affective est liée à des choix "agis", conscients, quoi. En effet, avoir mené une réflexion et des actions ne suffit pas à touTes pour ne plus remettre en question ses décisions (et parfois, encore heureux, j'ai envie d'ajouter...).
La suprématie du modèle monogame me semble en effet très nette du côté des représentations, et pas seulement dans le registre audiovisuel. C'est à ce titre que je crois comprendre la référence à Friends. Car même si Ross et Rachel ne sont un couple stable du début à la fin de la série, on peut regarder celle-ci comme une suite de rebondissements nécessaires à nous tenir en haleine sur x saisons jusqu'à ce que le happy ending arrive enfin. D'ailleurs, la mise en couple d'autres membres du groupe pourrait aussi être vue comme allant dans le même sens, participant du registre âme sœur/prédestination.

Les fanvids qui rassemblent ce qui concerne les couples, résument la dramaturgie des séries et films à la seule trame romantique, comme si rien d'autre d'important ne se passait dans les épisodes. Après, cela parle-t-il plus du travail scénaristique côté production des séries, ou éditorial des fans... à chacunE de voir ;)
Il n'en reste pas moins que l'intérêt pour les seuls rebondissements amoureux est là matérialisé.

Si on veut bien s'accorder sur l'omniprésence du modèle monogame dans les histoires qui nous sont contées, glissons maintenant dans d'autres images télévisuelles. La mobilisation de l'an passé, et qui dure encore faute de PMA pour touTEs a mis clairement en lumière cette revendication de reconnaissance de couples exclus du droit commun jusque là. Quelle place médiatique pour d'autres revendications ? Les formes familiales excédant le quota de 2 adultes pour x enfants (x pouvant être égal à 0 :p )voient-ils la reconnaissance de leurs situations se rapprocher ?
C'est à ce genre de question que je pense quand je lis la mention de la création du Pink Block (https://www.facebook.com/pink.bloc.paris), groupe créé au moins en partie en réaction aux discours de type "gender policing", et autres, demandant aux manifestantEs "de bien se tenir" (et se vêtir, d'ailleurs), bref, souhaitant une standardisation des apparences et des comportements pour être "mieux entenduEs". Soit, une autre forme d'injonction à une conformité.
Comme si la normalisation de notre communauté était la condition de l’égalité.
Et c'est là, il me semble, qu'on peut entendre qu'il n'est pas du tout question de s'opposer sur un terrain binaire, mais bien d'aller vers l'acceptation de la diversité des formes d'attachements et de configurations familiales, aucune n'étant jugée supérieure (ou inférieure), quand bien même l'une est sur-représentée par rapport aux autres.

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dana
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Re: Couple(s) et vie affective

Message par dana »

Je ne savais pas où mettre cette news . :?
Un couple a eu une idée originale pour annoncer la grossesse de l'une d'elle .
Je trouve la photo drôle et bien trouvée. :)

Comment annoncer sa grossesse?
Tu m'es venu
Quand je n'y croyais plus
Comme un sanglot
Trop longtemps retenu

Chrysalide

Re: Couple(s) et vie affective

Message par Chrysalide »

'Couple(s) et vie affective'. Vague titre.

Je n'ai jamais eu de vie de couple conventionnelle et j'ai éprouvé et éprouve de l'affection pour diverses personnes.

Soit je suis une libertine réservée, soit une passionnée sans principes. Oui voilà, je suis une passionnée sans principes, ou le seul principe que je souhaite avoir : ne jamais commettre de crime passionnel.
J'espère ne jamais en arriver là, ce qui tuerait la passion pour moi, et je l'aime trop la passion pour vouloir la tuer.

Le sexe, j'ai quelques mots à ce sujet qui l'air de rien a une place imposante dans notre société.
Dans ma vie, le sexe n'est pas un moteur, mais plus à la fois une expression corporelle et émotionnelle forte, profonde, à un moment donné, ainsi qu'une curiosité à d'autres moments, au-delà des mots.
Il s'exprime de diverses manières et je ne peux pas dire alors que j'aime LE sexe ou que je ne l'aime pas. Mais je peux dire que j'aime des émotions, des sensations, au-delà du verbal, que je peux rencontrer lors d'un acte sexuel propre à l'état d'esprit du moment.

La frontière entre 'amour' et 'amitié', du moins ce qui peut concrètement les différencier, j'ai du mal à suivre.
Pour certaines personnes, tout semble être clair comme de l'eau de roche, alors que c'est aussi clair que du fluide sexuel pour moi.
Je trouve qu'il peut y avoir de la séduction et de l'amour dans l'amitié, même cas pour l'amour en inversant ce point : de l'amitié dans l'amour.
Certains vont évoquer le sexe comme étant le point de séparation entre l'amour et l'amitié. Mais il peut autant y avoir du sexe entre des amis qu'entre des amours.

Je vis donc les choses avec beaucoup d'instinct, de feeling, plus que d'être guidée par les normes sociales dictées quelque peu dans l'éducation pour commencer, puis dans les médias quand même aussi pour poursuivre, sans oublier dans divers groupes d'individus où il y a moyen d'évoluer pour renforcer, ce qui me permet de faire de superbes rencontres avec une réelle harmonie magnifique ou même des fois d'en arriver à tout un tas de confusions avec malentendus sur malentendus.
En plus de la passion, j'aime trop la complexité pour la laisser perdre ses charmes en voulant la sermonner avec les normes de notre époque.

J'aime avant tout l'expression, la découverte de la polyvalence des relations humaines.
Je pense que rien n'est acquis, tout est évolutif, autant dans le monde qui nous entoure, qu'en soi, dans sa vie.
Nous vivons sur des plaques en constante vibration, alors vibrons! d'amour et de passion si possible, autant que possible.

PS: je tiens à préciser que je n'avais pas pris conscience du débat juste avant sur la notion de couple, que je viens de découvrir à l'instant en le survolant.
Mon post était pour réagir au tout premier mot du sujet.
Mais comme je viens de lire :
Pam a écrit :Pour sortir des échanges à teneur plus personnelle et recadrer un peu les choses (oui, vous savez déjà toutes que mon pseudo n'est pas indiqué en vert pour une question esthétique, mais bien pour souligner mon statut de modératrice), je ressens le besoin de rappeler que la question de base n'était pas un débat anti VS pro couple.
Je me dis que peut-être mon post a été déplacé, sans l'avoir voulu.
Si la modération estime que ma réaction ici est inutile, il y a moyen de la supprimer.

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CuninaSpesStimula
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Re: Couple(s) et vie affective

Message par CuninaSpesStimula »

Je n'ai pas lu du tout le topic et ne sais donc pas ce qui s'est déjà partagé sur le sujet, mais je suis plutôt d'accord avec le premier post de Silverring (de 2012, certes.).
Rentrant dans un âge où apparemment je suis censée présenter quelqu'un, ça fait bientôt deux ans qu'à chaque repas de famille j'entends "Bon alors, t'as un copain ? Alleeeeeeez tu peux me le dire à moi !". Et c'est fatiguant, vraiment.
Pourquoi faudrait-il absolument être en couple (et vouloir en parler, en plus !) ? J'ai l'impression que le célibat est pour beaucoup synonyme de malheur, de tristesse et que c'est forcément quelque chose que l'on ne choisit pas. On n'a pas le droit de vouloir rester célibataire ?

Et quand on dit que l'on ne souhaite pas être en couple, la question "Ah du coup tu ne veux pas d'enfant-s ?!" me sidère. Quel rapport en fait ? Mais c'est peut-être là hors-sujet, je ne développerai donc pas plus.

Et pourquoi le fait d'avoir des plans culs et si mal vu ? Quand je dis que je n'ai eu sexuellement que des plans culs les gens me disent "Ma pauvre ! C'est triste !". Comme si je subissais. Quand je dis que la très grande majorité du temps, ça a été un choix les gens me regardent avec les yeux écarquillés, comme si c'était impossible, complètement insensé. Et du coup je passe pour quelqu'un d'instable car je n'ai pratiquement jamais souhaité de stabilité amoureuse, mais quel rapport ?
Mes ami-e-s se battent pour me "faire céder" et me caser, parce que je serai "plus heureuse", "plus épanouie" ? Mais comment peut-on juger de ce qui rendrait ou non une personne heureuse et épanouie ? Et en quoi une vie à deux serait synonyme d'épanouissement ?

Finalement à l'heure actuelle je me demande surtout "Mais pourquoi se mettre en couple ?!"
Pour dépendre de quelqu'un émotionnellement, sentimentalement ? En fait je ne vois plus actuellement l'intérêt que pourrait m'apporter une relation de couple. Après on m'aurait posé la question il y a six mois je n'aurais pas dit pareil, il y a deux ans encore une réponse différente...C'est quelque chose d'hyper évolutif et qui change certainement tout au long de la vie, donc bien sûr qu'il est possible que je change d'opinion, comme tout le monde.

Je me posais aussi la question de savoir quelle est la limite entre plan cul régulier (PCR)/sexfriend et couple ?
Peut-on réellement avoir ce genre de relations sans finir par s'attacher ? Les PCR/sexfriends exclusifs ne seraient-ils pas des couples qui s'ignorent/se mentent ?
Déjà pour un PCR, jusqu'où peut-on accepter d'aller ? J'entends par là accepter qu'il/elle reste dormir, petit dej, moments tendres....à partir de quand sombre-t-on plus dans une relation de couple ? Et surtout au bout de combien de temps est-il plus raisonnable de cesser la relation, car alors celle-ci aura pris trop d'ampleur ?
Puis dans le cas d'un-e sexfriend, on est attaché-e de base puisqu'ami-e-s, donc j'ai du mal à imaginer que l'on puisse coucher avec quelqu'un pour qui on ressent quelque chose, même si ce n'est que de l'amitié, et pour qui on ressent du désir en même temps, sans finir par avoir des sentiments plus forts. Honnêtement je rêverais avoir ce genre de relation, mais j'ai l'impression que c'est forcément une impasse. L'un-e des deux finira forcément par s'attacher, non ? Et alors l'amitié sera mise en péril. En fait pour moi c'est ça, un-e sexfriend c'est le risque de bousiller une amitié, en souffrant en plus au passage, et l'amitié c'est tellement important, que prendre ce risque m'est inconcevable, je crois.
D'ailleurs jusqu'à présent, j'ai toujours mis les gens dans des cases : connaissances/potes/copains-copines/ami-e-s/possibilité de sexe, peut-être par souci de protection, j'en sais rien. Mais il m'est arrivé de trouver des filles super jolies, de les regarder pas du tout comme je regarde mes ami-e-s, puis de commencer une relation amicale et alors ne même plus les trouver mignonnes, elles étaient devenues sexuellement et érotiquement transparentes. Inversement il m'est arrivé aussi de mettre des filles dans la case "copines" et qu'elles passent dans la partie "possibilité de sexe" enfin plutôt "possibilité de plus que sexe" du coup, mais sans retour en arrière possible. Pour moi le désir nuit à l'amitié et si à un moment j'ai eu du désir pour quelqu'un-e qui était de base un-e copain/copine, on ne deviendra jamais ami-e-s, à mon sens. Même si on pourrait peut-être, suivant les cas, garder un contact, je mettrais trop de distance pour une possible réelle amitié. En plus si quelqu'un-e m'a connue intimement, j'entends sexuellement, enfin si pour moi j'ai réellement couché avec cette personne, je trouverais certainement hyper étrange d'avoir ensuite une relation amicale. Enfin jusqu'à présent ça a toujours été comme ça, mais j'aimerais trop trop trop pouvoir agir différemment.
Quand je te lis Chrysalide à ce sujet, je vois exactement ce dans quoi j'aimerais être, le genre de relation que je rêverais d'avoir et dans laquelle j'aurais aimé pouvoir m'épanouir. L'amitié/amour, fréquenter quelqu'un pour qui on ressent de l'amitié, en qui on a confiance, sans que ne se posent plus de questions. Je pense que ça peut être sexuellement et émotionnellement hyper épanouissant.
Du coup je me demande, comment tu fais une fois la relation passée, pour retourner à uniquement une amitié ? A voir l'autre comme un-e ami-e, sans plus, sans moins, et surtout sans gêne finalement ?

Et au sujet du polyamour, thème qu'a soulevé Silverring, c'est quelque chose qui m'a toujours intriguée. Comment arriver à aimer plusieurs personnes en même temps ? (C'est une vrai question et non pas un jugement.) Y-a-t-il forcément des relations plus "importantes" que d'autres, ou toutes peuvent être mises sur le même plan ? Comment régit-on, limite-t-on, chacune des relations pour que tout-e-s les personnes puissent s'épanouir correctement ?
Est-il possible dans le cadre du polyamour, que l'un-e des protagonistes soit exclusif/exclusive ? Ou cela ruine-t-il tout l'équilibre établi ? En fait c'est ça qui m'intrigue le plus : comment réussir à obtenir un équilibre parfait quand au moins trois personnes sont mises en jeu, et ce pas uniquement sexuellement, mais amoureusement ?
Je crois que personnellement, j'en suis tout bonnement incapable, mais c'est un système qui m'intrigue et dans lequel j'aurais vraiment aimé pouvoir m'épanouir.
On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser. Antoine de Saint Exupéry.

loulou44

L’amour à un deux trois quatre etc

Message par loulou44 »

Bonsoir :)

Je ne sais pas du tout si ce sujet a déjà été abordé / lancé mais je me demandais quel était votre avis concernant une relation à trois ou plus ? Qu’en pensez-vous ? Parce qu’on parle toujours du schéma classique, une relation c’est à deux. Mais pourquoi pas trois en faite ? Trois fois plus de bonheur et trois fois plus d’embrouilles peut-être ?

J’ai eu des échos d’une amie qui connaît quelqu’un qui lui a dit que (les ragoooots :oops: toujours plus :D ) son manager au boulot était en couple depuis X temps avec son mec, et qu’ils avaient eu un plan cul, au final le plan cul s’est transformé en « troisième personne » pour compléter leur couple. De leur dires, ils vivent heureux, ont des projets, et leur famille respective est au courant de la situation... alors pour vous c’est utopique ou réalisable, vivable ? Certains d’entre vous vivent cette situation ?

Bonne soirée et n’oubliez pas de éternuer dans vos coudes :mrgreen:

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CuninaSpesStimula
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Re: Couple(s) et vie affective

Message par CuninaSpesStimula »

Bonjour/Bonsoir Loulou !

Le polyamour existe, et les personnes polyamoureuses vivent très bien les relations de plus de deux personnes. Donc oui c'est possible, mais uniquement si toutes les personnes engagées sont polyamoureuses et souhaitent entretenir une relation à trois (ou 25).
Si tout est honnête et que tout le monde le souhaite ben je ne vois pas le problème. Tromper n'est pas entretenir une relation de trouple.

Personnellement je serais totalement incapable d'être en trouple ou plus. Je suis totalement monogame.
On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser. Antoine de Saint Exupéry.

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