Re: Couple(s) et vie affective
Posté : mer. 12 juin 2013 00:59
(je suppose que tu emploies le mot libidineux dans le sens non-péjoratif de libidinal)
Une "sexualité extravertie et polyamoureuse" n'a besoin de se justifier que dans la mesure où elle est constamment agressée par les préjugés dominants (femme libertine = grosse truie). Elle existe sans justification. Faire savoir qu'elle existe me semble être l'intention du sujet, proposé ici sans prosélytisme.
Mon post n'a pas la prétention d' "expliquer" tous les comportements libidinaux. Juste souligner qu'il y a un contexte historique dont on ne prend pas suffisamment conscience et qui pèse sur les pratiques. Oui, comme il est dit plus avant, certaines personnes témoignent volontiers de leur bonheur à vivre une relation exclusive dans laquelle elles ne se sentent pas contraintes. Et elles ont la certitude qu'elles n'auraient pas pu mieux vivre. Pourquoi ne pas les croire, en effet ? La rencontre amoureuse reste de l'ordre du mystère. Et la "sexualité extravertie et polyamoureuse" participe aussi de ce mystère ; pas moins.
J'aurais du mal à te répondre précisément sur Catherine M. que je n'ai pas lue. Toutefois, en prenant le risque de grosses approximations, il me semble que la dame est mariée avec le sieur Jacques H., donc dans un système relationnel non-exclusif mais hiérarchisé. Organisation sociale assez répandue dans l'establishment lettré (cf. un Sollers marié mais fustigeant le désir de conformité des LGBT réclamant le droit au mariage…).
Catherine M. semble donc avoir besoin de vivre dans un ordre hiérarchisé dans lequel elle serait distinguée au-dessus des autres partenaires de son mari (ou de son amant). La souffrance de sa jalousie viendrait-elle d'une négligence de l'autre ? => Mais quel monogame exclusif peut se vanter d'être aimant et attentif en toutes circonstances ?
La souffrance de sa jalousie viendrait-elle de ce que le hiérarchisé entre en contradiction avec le non-exclusif ? C.M aurait laissé dans l'impensé certaines conséquences de son système…
Une "sexualité extravertie et polyamoureuse" n'a besoin de se justifier que dans la mesure où elle est constamment agressée par les préjugés dominants (femme libertine = grosse truie). Elle existe sans justification. Faire savoir qu'elle existe me semble être l'intention du sujet, proposé ici sans prosélytisme.
Mon post n'a pas la prétention d' "expliquer" tous les comportements libidinaux. Juste souligner qu'il y a un contexte historique dont on ne prend pas suffisamment conscience et qui pèse sur les pratiques. Oui, comme il est dit plus avant, certaines personnes témoignent volontiers de leur bonheur à vivre une relation exclusive dans laquelle elles ne se sentent pas contraintes. Et elles ont la certitude qu'elles n'auraient pas pu mieux vivre. Pourquoi ne pas les croire, en effet ? La rencontre amoureuse reste de l'ordre du mystère. Et la "sexualité extravertie et polyamoureuse" participe aussi de ce mystère ; pas moins.
J'aurais du mal à te répondre précisément sur Catherine M. que je n'ai pas lue. Toutefois, en prenant le risque de grosses approximations, il me semble que la dame est mariée avec le sieur Jacques H., donc dans un système relationnel non-exclusif mais hiérarchisé. Organisation sociale assez répandue dans l'establishment lettré (cf. un Sollers marié mais fustigeant le désir de conformité des LGBT réclamant le droit au mariage…).
Catherine M. semble donc avoir besoin de vivre dans un ordre hiérarchisé dans lequel elle serait distinguée au-dessus des autres partenaires de son mari (ou de son amant). La souffrance de sa jalousie viendrait-elle d'une négligence de l'autre ? => Mais quel monogame exclusif peut se vanter d'être aimant et attentif en toutes circonstances ?
La souffrance de sa jalousie viendrait-elle de ce que le hiérarchisé entre en contradiction avec le non-exclusif ? C.M aurait laissé dans l'impensé certaines conséquences de son système…
Il paraît bien difficile de la considérer séparément d'un ordre social… La souffrance de la jalousie dit en tout cas la difficulté à vivre une relation vraiment libre (qu'on opte pour l'exclusivité ou pour la non-exclusivité), elle dit la peur de l'abandon, le manque de confiance en soi, le manque de confiance en l'autre, la tentation de trahir aussi… L'humaine imperfection de l'amour et ses mille contradictions.eh bien la monogamie n´est pas seulement une histoire de dominance patriarchale