Bonjour, bonjour !
Tetxisk et Clieuterpe : en fait, je crois qu'on ne pourra pas être d'accord. Tout simplement parce qu'on n'a pas la même vision de l'homosexualité et de son impact sur les homos.
Par exemple, ce que tu dis ici Clieuterpe :
ElleUWant, tu demandais si un personnage lesbien devait être traité avec davantage de moyens qu'un personnage hetero : je crois que oui. Être lesbienne ça change tout dans une vie. On voit les choses différemment, ne serait-ce que parce qu'on a une place différente.
Et bien, je ne me sens absolument pas concernée par ces propos. Rien n'a changé dans ma perception depuis que je suis lesbienne. Je crois même que certaines personnes hétéros de mon entourage sont beaucoup plus concernés par tout ça que moi-même
Après, il y a forcément des personnes pour qui leur homosexualité a changé des choses. Donc, ça dépend de ce que le scénariste fait de son personnage. Donc, je campe sur mon opinion : pas obligé de recourir à plus de moyen pour mettre en scène un perso homo ou un perso hétéro, à partir du moment où ces deux-là se contre-balancent de leur orientation sexuelle.
Bien sûr, si cela change quelque chose dans leurs vies ou quoi que ce soit, il faudra s'intéresser à leurs conditions. Ce qui n'est pas destiné seulement aux minorités, aux gens qui sortent du moule. Si on a affaire (à faire ?) à un bon scénariste, chaque personnage qu'il va crée est unique, donc il développera, il s'investira dans ses recherches.
Si ses personnages sont des clichés ambulants, c'est un mauvais scénariste. C'est tout.
On aurait pu éviter aussi que Léa Seydoux pense qu'il faut que quelqu'un "joue l'homme" dans son rôle de La vie d'Adèle (ça c'est mon exemple de mémoire, avant de découvrir l'article de yagg de ce matin sacrebleu)
Là, c'est autre chose. Ca sort de la représentation audiovisuelle et donc, du sujet du topic. Pas de la faute à l'équipe du film si une de leurs actrices dit une connerie.
Pour Bound : c'est bien, mais peut-être que les interactions des deux personnages manquaient de réalisme pour Suzie Bright mais auraient tout à fait crédible pour Roberta Magnagna, lesbienne de son état.
C'est une question de point de vue, y'a pas de généralisation de la représentation lesbienne à faire.
Mais encore une fois, avec tout ce que je dis, je pars du principe qu'on parle d'un BON scénariste qui écrit pour un BON réalisateur, qui travaille pour un BON producteur. Autrement, je ne vois pas l'intérêt d'en discuter
Autant débattre de l'image de la femme dans les clips de Booba (ou de je ne sais qui)
(si j'ai oublié des trucs, dite-le moi, je n'ai pas tout relu
)