Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

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caty
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Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par caty »

Dans un grand magazine féminin américain tenu par Oprah Winfrey une des plus importantes "femmes qui comptent", The Oprah magazine, voici un article (en anglais) certes un peu "people" mais réjouissant pour les romantiques :
Why Women Are Leaving Men for Other Women
.
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Bee
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par Bee »

Bonsoir Caty.
Je ne sais pas si ton sujet est "réjouissant". Il permet de se donner l'illusion que le "stock de femmes disponibles" est plus grand qu'on ne l'imagine car certaines femmes pourraient changer de "case".
Cela m'a fait penser au très bon article d'Isabelle sur le site : http://www.univers-l.com/histoire_films ... _page1.htm

J'avoue que ce genre de retournement de situation est assez séduisant, mais je me dis que cela signifie en partie ou de manière implicite que la sexualité première (naturelle ou culturelle) serait forcément hétérosexuelle alors que cela peut être simplement paresse.
J'avoue cependant que cette ficelle commence à me gonfler un peu. Ce qui compte le plus après tout, c'est la magie ou non d'une rencontre. Quant au fantasme de la conversion d'une femme hétérosexuelle par une femme homosexuelle, je ne sais pas comment l'expliquer mais il me gêne. Il a tendance à créer des situations de reproduction des comportements avec presque un jeu de rôles : la lesbienne devient la séductrice, active (donc une sorte de Casanova au féminin) tandis que l'hétéro devient la séduite, passive.
Bref, ce n'est pas trop mon truc. Je préfère découvrir que quelqu'un qui me plait est homo... c'est beaucoup plus intéressant, pour mon compte (pas taper, Caty ;) )

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caty
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par caty »

Bee:
"J'avoue que ce genre de retournement de situation est assez séduisant, mais je me dis que cela signifie en partie ou de manière implicite que la sexualité première (naturelle ou culturelle) serait forcément hétérosexuelle alors que cela peut être simplement paresse."
Ou au contraire, un grand travail et une grande violence envers soi-même, que la plupart s'imposent consciemment ou non par soumission à leur éducation et aux pressions éducatives, sociales et culturelles.

Je pense particulièrement au fait que dans la plupart des pays, et notamment ceux qui sont de culture "mondialisée", les femmes, comme les hommes, sont élevées dans le culte de la beauté de la femme. Partout des images de femmes magnifiques, partout l'exaltation de leur beauté, de leurs caractéristiques sexuelles et sexuées. Il est naturel de les aimer et "d'avoir envie d'elles", que ce soit de la part des femmes ou de celle des hommes.
Mais toute notre société pousse en même temps vers l'interdiction ou l'empêchement pour les femmes d'aimer les autres femmes...

Pour moi, la question de la cause génétique de mon attirance pour les femmes ne se pose pas. J'ai été élevée très librement dans cette atmosphère de culte de la beauté de la femme, avec accès libre à toutes sortes de médias dès la petite enfance. Trop peu de pression familliale et sociale pour échapper à mes sentiments ?
;)
"Ce qui compte le plus après tout, c'est la magie ou non d'une rencontre."
Bien sûr, oh combien.
Mais il m'a semblé que l'article, par ses récits donnés en exemple, mettait justement ça en avant.
(Sinon je n'ai pas posté l'article pour sa qualité, mais parce que ça peut aider certaines dans l'idée qu'elles ne sont pas seules).

"Quant au fantasme de la conversion d'une femme hétérosexuelle par une femme homosexuelle, je ne sais pas comment l'expliquer mais il me gêne. Il a tendance à créer des situations de reproduction des comportements avec presque un jeu de rôles : la lesbienne devient la séductrice, active (donc une sorte de Casanova au féminin) tandis que l'hétéro devient la séduite, passive.
Bref, ce n'est pas trop mon truc."
Je te comprends tout à fait, et ce n'est pas vraiment le mien non plus.
"Je préfère découvrir que quelqu'un qui me plait est homo... c'est beaucoup plus intéressant, pour mon compte"
Tiens justement à ce propos, ce qui est intéressant pour mon compte, c'est l'interaction entre le fait de savoir qu'une femme est homo et le fait qu'elle plaise à une homo.
Déjà il faut évacuer le sentiment naturel et fréquent de méfiance envers les relations sentimentales et/sexuelles avec les hétéros et les bis.
Ensuite, il faut arriver à être objectives et à accepter que, parfois ou souvent, si telle femme nous plait (nous plait autant), c'est aussi parce qu'on sait qu'elle-même aime les femmes.
Aussi, il serait intéressant de savoir combien d'homos restreignent leurs envies et/ou sentiments premiers une fois qu'ils savent que la femme (ou l'homme) est hétéro, et combien de fois ça leur arrive.
Alors on pourrait mieux connaître qui de la poule ou de l'oeuf...
;)
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S@M
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par S@M »

Bee a écrit :Bonsoir Caty.
Je ne sais pas si ton sujet est "réjouissant". Il permet de se donner l'illusion que le "stock de femmes disponibles" est plus grand qu'on ne l'imagine car certaines femmes pourraient changer de "case".


Bonjour,

Je trouve ce sujet très pertinent car je me sens concernée et je fais partie de ce "stock" grandissant.

En effet, je ne pense pas qu' en matière de sexualité il puisse y avoir un parcours linéaire pour tout le monde ou celui de la "pafaite lesbienne originelle", car cela dépend de : son cheminent personnel, de son évolution, de sa maturité, de ses expériences, de son milieu, de l'estime de soi et parfois tout simplement de rencontres qui peuvent provoquer une certaine prise de conscience.

Sans oublier le fait que certaines personnes ne se posent même pas toutes ces questions car elles "vivent" leur sexualité et c'est un peu dommage de parler de son appartenance sexuelle de manière "intellectualisée" : je préfère le registre des émotions, de l'alchimie entre deux êtres, des sensations et aussi aborder le sujet selon lequel cela peut être aussi vécu d'une façon grisante et pourquoi pas ludique.

Cependant, il vrai qu'un conditionnement social existe et surtout s'il n'y a pas la possiblité d'échanger avec des personnes ayant une sexualité différente en raison d'un manque de visibilité ou d'accès à l'information afin de mettre des mots sur cette réalité pour ne pas être dans le dénit ou dans une sorte de frustration permanente.

Pour finir, tout le monde n'a pas la chance de faire des rencontres avec des femmes lesbiennes et quand c'est le cas, il y a le souci du ressenti ou encore la nécessité d'une réciprocité pour passer à l'acte si j'ose dire.

De mon côté, c'est une succession d'actes manqués : soit j'étais en couple, soit c'était l'autre, soit l'attirance n'était pas mutuelle ET SURTOUT j'ai toujours refusé de jouer le rôle "maîtresse" ou d' "infidèle" ce qui réduit encore plus (je cite) le "stock de femmes disponibles" . On ne peut pas tout avoir : soit on est en couple (ce qui veut une certaine privation de liberté) soit on a des relations dites libres assumées avec transparence et respect d'autrui - pour moi c'est important d'être honnête avec l'autre et encore plus avec moi-même.

Une autre explication est possible : les femmes sont de plus en plus indépendantes et peuvent choisir et assumée leur choix de vie et sortir de ce conditionnement social permanent de la société et du fait de la longétivité des études, elles sont plus armées pour prendre du recul et laisser leur libre-arbître enfin s'exprimer.

De plus, j'ai l'impression qu'une incompréhension des hommes envers les femmes est sovent le déclic car au final c'est usant d'être avec une personne qu'on ne comprend pas ou qui refuse de pratiquer l'écoute active du partenaire, se laissant guider par les stéréotypes de la sociétés. Les femmes en ont peut être tout simplement assez de se prendre la tête toute la journée avec un homme ou de devoir toujours tout demander ou expliquer alors qu'avec les femmes il y a cette compréhension et une forme de pacification dans le relation si il n'y a pas de jeu de pouvoir.

MERCI pour ce sujet.

A+
S@M
:D
Modifié en dernier par S@M le jeu. 9 avr. 2009 21:52, modifié 1 fois.
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nat
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par nat »

sam je viens de te lire et je suis tout a fait d accord avec ta theorie

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caty
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par caty »

A propos de l'article de "The Oprah magazine" sur le phénomène des femmes qui tombent amoureuses d'autres femmes, une rédactrice d'AfterEllen écrit cette semaine un intéressant article sur le concept de bisexualité et les difficultés pour certaines femmes à vivre cet "état" dans les milieux lesbiens : Notes & Queeries: The Trouble with "Bisexual".
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Bee
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par Bee »

J'ai lu l'article Caty et, sans vouloir jouer le rôle de l'affreuse lesbienne biphobique, prenons ce sujet très au sérieux. Plusieurs remarques :

1. Le problème du label ou de l'étiquette est qu'il nous définit et qu'il nous fige à un moment donné de notre vie. Si cette vie sentimentale et sexuelle et personnelle est vécue comme continue ou cohérente (j'ai conscience que le terme peut être blessant, mais mon intention n'est pas de l'être et je ne peux pas mettre trois points de suspension), cela peut ne pas poser de problème de se déclarer hétéro ou homo. Mais évidemment, si on a vécu des histoires fortes, authentiques, intenses ou au moins réelles, qui nous ont fait battre le cœur, alors se dire l'un ou l'autre (hétéro ou homo) peut sembler un mensonge ou un reniement d'une vie passée et pourquoi pas à venir.
A mon avis, cette habitude récente de classer tout le monde par un type figé de catégorie est juste insupportable, quelle que soit la situation.

2. Je ne sais pas si les homos (en l'occurrence les lesbiennes) sont plus durs avec les bis que les hétéros et je veux bien que se sentir différent(e) dans un "milieu" ne soit pas évident, mais le propre d'un "milieu" est qu'il se fonde non pas forcément sur une fermeture mais au moins sur le sentiment d'une exclusion. Je trouve donc en partie injuste le reproche fait à ces communautés . Nous savons tous en plus qu'elles n'existent pas vraiment : les homos sont très différents les uns des autres. Que les homos se montrent plus méfiants que les hétéros me semble un problème de nature plus politique. Il ne faudrait pas effacer cet aspect trop vite.

3. Je remarque que les bisexuels peuvent exprimer toute la complexité de leur situation sur des sites plutôt communautaires dont les hétéros ne sont pas exclus mais qui ne sont pas le cœur de cible. C'est le cas de Malinda Jo sur le site AfterEllen et si je puis me permettre, c'est aussi un peu ton cas ici. Je ne cherche pas en écrivant cela à te coller une étiquette, tu l'auras compris je l'espère.

:)

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S@M
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par S@M »

Bonjour,

C'est une bonne chose que le débat contradictoire puisse exister sur ce forum qui me permet de m'exprimer mais aussi de satisfaire une partie de ma curiosité intellectuelle.

Que dire ?
la seule pensée qui me vient à l'esprit est pour le coup assez simpliciste (je l'avoue volontiers) ; selon laquelle mon attirance pour une femme n'accorde pas d'importance au fait qu'elle soit lesbienne, hétéro, bisexuelle ou telle religion ou de telle couleur de peau par exemple.

Donc, ce qui m'intéresse :
- c'est que nous avons en commun à savoir cet élan amoureux ou charnel envers les femmes
- c'est ce qui permet de "construire des ponts" entre les individus durant notre passage sur cette terre que je souhaite le plus agréable possible pour chacun de nous

A+
S@M
;)
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caty
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par caty »

Bee a écrit :
"Je remarque que les bisexuels peuvent exprimer toute la complexité de leur situation sur des sites plutôt communautaires dont les hétéros ne sont pas exclus mais qui ne sont pas le cœur de cible. C'est le cas de Malinda Jo sur le site AfterEllen et si je puis me permettre, c'est aussi un peu ton cas ici."
Ben, encore heureux. ;)
Mais je ne vois pas en quoi le fait que des bis puissent parler sur des blogs fréquentés par des lesbiennes soit une preuve de quoi que ce soit...

Entre parenthèse, dans ce débat, je ne peux parler que de la partie féminine des homos et des bis, vu que je ne sais pas du tout si ce phénomène de méfiance envers les bis existe chez les gays.
" Le problème du label ou de l'étiquette est qu'il nous définit et qu'il nous fige à un moment donné de notre vie. Si cette vie sentimentale et sexuelle et personnelle est vécue comme continue ou cohérente (j'ai conscience que le terme peut être blessant, mais mon intention n'est pas de l'être et je ne peux pas mettre trois points de suspension), cela peut ne pas poser de problème de se déclarer hétéro ou homo. Mais évidemment, si on a vécu des histoires fortes, authentiques, intenses ou au moins réelles, qui nous ont fait battre le cœur, alors se dire l'un ou l'autre (hétéro ou homo) peut sembler un mensonge ou un reniement d'une vie passée et pourquoi pas à venir."
En fait tu résumes très bien ici ce que la rédactrice de AfterEllen a voulu dire.
"A mon avis, cette habitude récente de classer tout le monde par un type figé de catégorie est juste insupportable, quelle que soit la situation."
Ce n'est pas si récent que ça en fait, c'est juste que le nombre de catégories visibles, "discibles", publiquement exprimées augmente, que la "laïcité sentimentale et sexuelle" diminue, même en France (où je trouvais qu'il faisait si bon vivre grâce à elle).

En revanche, la catégorisation "forcée", subie, imposée par d'autres que ceux qui sont directement concernés, c'est effectivement insupportable.

En ce qui concerne le certes très imparfait terme de bisexualité, chacun peut y trouver son compte, puisque ce concept peut englober plein de situations différentes.
Pour peu qu'on ne tente pas progressivement de l'enfermer dans la stricte case : il ou elle aime garçons et filles à la fois dans le même temps de sa vie, ce qui serait extrêmement réducteur et faux pour la majorité des bisuexuel(le)s.
"Je ne sais pas si les homos (en l'occurrence les lesbiennes) sont plus durs avec les bis que les hétéros"
Plus dur, je ne sais pas, je crois que personne ne dit ça.
Mais ce qui me semble problématique et triste, personnellement, c'est qu'ils soient durs tout court, ne serait-ce qu'un peu.
"et je veux bien que se sentir différent(e) dans un "milieu" ne soit pas évident, mais le propre d'un "milieu" est qu'il se fonde non pas forcément sur une fermeture mais au moins sur le sentiment d'une exclusion."
Donc ce serait les bis qui seraient paranos ?
Non OK, ce n'est pas ce que tu as voulu dire, mais quand même...
Allez, d'accord, je ne relève pas. ;)
"Je trouve donc en partie injuste le reproche fait à ces communautés ."
C'est que tu n'as pas lu (n'étant pas concernée donc c'est normal) les centaines et centaines de messages en rapport avec ce sujet sur les forums américains et français, où des (pas les) lesbiennes expriment, encore à l'heure actuelle, des propos d'un archaïsme étonnant. On dirait des hétéros hostiles parlant des homos. Même clichés, même préventions, même langage.
Les enfants battus battent à leur tour ?...

Les sentiments exprimés par les bis de rejet ou de critique ne donnent certes qu'un seul son de cloche.

Mais ils sont en réalité bien moins nombreux et spontanés que l'expression du rejet et des critiques eux-mêmes par des lesbiennes, grand pourcentage de la totalité des propos sur le sujet.
Donc non, le problème ne vient pas du sentiment de rejet, mais bien de son expression réelle.

Bien entendu, comme pour tout sujet, la majorité reste silencieuse, et cette majorité ne participe problablement pas à ce phénomène de méfiance.
De même que la majorité des lesbiennes qui s'expriment n'émettent aucun propos anti-bis, voire protestent à leur côté.
Ici n'en parlons même pas, c'est un havre de paix. :)

Donc évidemment que le sujet n'est pas de dire : LES lesbiennes pures et dures rejettent les femmes bis.
Ni d'ailleurs de dire que LES femmes bis se sentent rejetées et sont rejetés concrètement dans leur vie personnelle par les lesbiennes.

Il s'agit de dire qu'on ne peut nier un phénomène aussi visible (même si ça tend apparamment à aller mieux, en partie probablement justement grâce à l'activisme des bis et des "bi-friendlies".

Je tiens juste au passage à préciser une chose : je ne me sens pas personnellement atteinte par un quelconque ostracisme, vu que de toute façon je ne fréquente par le "milieu lesbien".
(Et quand bien même je serais directement concernée, dans l'hypothèse d'une expérience de ce type, mon choix serait fait illico : une fille qui ne veut pas sortir avec moi juste parce que je suis bi ? Eh bien ça tombe bien parce que que ce genre de personne ne m'intéresse pas du tout).
J'ai donc découvert cet aspect de la "communauté" assez récemment, à travers les témoignages sur Internet et à travers les films et documentaires.

Et tout ce monde-là parlerait du phénomène mais il n'existerait pas ou si peu ?
"Nous savons tous en plus qu'elles [les communautés] n'existent pas vraiment : les homos sont très différents les uns des autres."
Au passage, sans rapport avec le sujet : en fait, je pense de plus en plus que ces communautés finissent par exister, par se construire, même en France et en Europe en général, notamment via Internet, mais aussi via les films, les séries, les livres. Qui dit références et culture communes dit communauté.
Une communauté aussi rassemble des gens très différents, mais qui ont des points communs.
Et jamais je n'aurais penser dire ça un jour : peut-être que ce n'est pas un mal ?
Les gens ont souvent besoin de ça, ça peut être une aide morale par exemple, une aide sociale, et même une nourriture intellectuelle intéressante.
"Que les homos se montrent plus méfiants que les hétéros me semble un problème de nature plus politique. Il ne faudrait pas effacer cet aspect trop vite."
La plupart des propos tenus sur les forums, aussi bien par celles qui sont la cible du rejet que par celles qui l'expriment ne sont pas politiques, mais purement "matérialistes".

Mais si tu veux dire que, par exemple, est agaçant pour une lesbienne de voir des films et des séries préférer mettre en scène des bisexuelles pour pouvoir les ramener dans le droit chemin à la fin de l'histoire, alors je te comprends à 100 % et comme je l'ai déjà maintes fois dit, je partage en totalité ce sentiment. :x
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S@M
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Re: Pourquoi des femmes quittent les hommes pour d'autres femmes

Message par S@M »

Bonjour,

Citation :
"Que les homos se montrent plus méfiants que les hétéros me semble un problème de nature plus politique. Il ne faudrait pas effacer cet aspect trop vite."


Tout d'abord, je tiens à remercier "Caty" pour son post car je commençait à sérieusement m'intéroger sur une possible ou hypothétique "Bi-Phobie ordinaire" (j'ai inventé ce mot car je suis d'humeur créative, je sais pas si il existe dans le dictonnaire?).

Personnellent, je pense que la politique ne fait que monter les gens contre les autres et je suis contre le communautarisme qu'il soit ou non sur des critères religieux, sociaux, économique etc ...

J'ai l'impression qu'une forme de peur est ressentie envers ceux qu'on classe de "bi" de manière réductrice mais qui excerce aussi aussi au quotidien leur "lesbianisme" : peut être la peur de la mort, de la perte d'identité qui serait exclusivement à leur pratiques sexuelles ? je ne crois pas que les pratiques sexuelles d'une personne donnée permet de mieux connaître son moi, sa personnalité ... .

A mon avis, il faudrait se méfier plutôt des raccourcis et des volontés de définir, classer, formater des individus, des citoyens car la réalité tout comme les relations humaines est COMPLEXE.

C'est comme si :

- il y avait des codes figés dans le temps et dans l'espace, des normes à respecter pour "être la parfaite lesbienne" et au nom de cela on pourrait se permettre le luxe d'avoir des jugements de valeurs alors qu'on souffre toutes des mêmes maux

- il y avait quelque chose de condanable moralement sur le fait d'avoir des désirs fluctuants, vécue comme une sorte de "trahison" envers la "communauté" ... dont heureusement l'immense majorité est ouverte d'esprit car la littéature, les articles de journaux, les initiatives artistiques et associatives le prouvent heureusement

- il y avait une sorte de relation "légitime" lesbienne en opposition au fait que certaines ne renoncent pas totalement à l'autre genre, comme si l'exclusité était de rigeur ?

.. Il est très difficile de s'expimer sur ce sentiment de rejet ou de méfiance qui est assez contradictoire lorsqu'on appartient au final à la même 'communauté' discriminée
... Donc, unissons nos forces et vivons notre sexualité en fonction de nos attirances sans aucunes frustrations

Je tiens à rappeler que j'aime tout autant les femmes et peut être surtout les "FemS" ! un petit jeu de mots pour finir.

Bonne lecture.

A+
S@M
;)
Modifié en dernier par S@M le lun. 27 avr. 2009 19:54, modifié 2 fois.
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