Je suppose que tu fais allusion à ce message ?
D'où la création de magazine mixte s'adressant aux deux te reprenant les codes shôjo et shônen.
Le plus célèbre d'entre eux est le Comic High! qui publie Girl Friends, Hitohira, High school Girls ou le très controversé Kodomo no Jikan. Le magazine se présente comme le "Girlish comics for boys and girls". En clair, shôjo pour garçons et filles.
Sans citation, je ne peux pas être de quoi tu peux bien parler.
Maintenant, nul part, je ne dis que que ce sont des shôjo à la
Yuu Watase nul part je ne cite des shônen à la
Love hina. Tu as mal compris mes propos.
Je parle bien d'une nouvelle catégorie qui s'est crée au fil du temps. Des hybrides seinen/shôjo où l'intention des éditeurs est clairement de capter les deux publics même si le Comic High! s'est d'abord présenté comme le premier magazine shôjo pour hommes. Aujourd'hui, yuri (
Girls Friends) et Boy's Love (
Môsô Shôjo Otaku-kei/Otaku girls) se côtoient. I l y a aussi l'exemple du Comic Yuri Hime qui s'adresse aux jeunes femmes mais voyant qu'une part non négligeable d'hommes étaient aussi lecteurs du magazine, l'éditeur a crée un magazine qui leur est spécialement dédié le Comic Yuri Hime S avec des histoires moins tournés vers les problèmes de couples et du coming-out mais plus mignonnes, voire délurées et surtout avec des personnages très moe, surtout loli j'ai l'impression. Rien d'étonnant à cela, bien que destiné aux filles, le yuri (et le shôjo) a progressivement intéressé les hommes otakus et ce n'est que justice de les cibler un peu plus (d'autant qu'ils ont la main facile au porte-feuille ^^).
Ce n'est pas la norme, bien entendu. Tous les magazines ne dissocient pas le public et le genre. Le Hana to yume (
Fruits basket, Glass no kamen, Skip beat!, Académie Alice) reste un magazine shôjo lu à 95% par des jeunes filles.
Mais si à une époque on pouvait encore dire que le shôjo s'adressait uniquement aux filles, ça n'est plus vrai. Des gars aiment autant le shôjo que des filles aiment le shônen. D'où le phénomène Otomen (les hommes qui lisent des shôjo).
Le meilleur exemple étant
Marimite. C'est un shôjo dans la pure tradition mais son adaptation animée a amené un nouveau public otaku inattendu.
Par contre bien sûr que si qu'il y a de l'ecchi dans le shôjo lol
A une époque en France, on pouvait encore échapper au shôjo smut mais avec Panini Comics et récemment Pika éditions, ça commence à venir. Personnellement, j'aime bien. Certes un peu exagérés, mais plus contemporain et les auteures n'ont pas peur d'être totalement crus (au hasard tous les
Mayu Shinjo et
Minami Kanan). Parce que les filles aussi pensent sexe.
De même que le harem dans le shôjo, c'est légion aussi comme
Haruka naru toki no naka de, très joli animation au passage, j'accroche moins au design du manga mais toujours aussi fan de Yasuaki (un beau gosse qui a la classe)
Ta définition du shôjo est assez vraie dans l'approche différente de la technique graphique et dans la narration mais puisque tu cites Touch, rappelons que les shôjo n'ont pas l'apanage du traitement sérieux des sentiments, ni que les shonen se limitent au ecchi.