Les monologues du vagin, nouvelle version, seront lus par Muriel Robin, Anne le Nen et Carole Bouquet le 08/03 prochain à Bobino, dans le cadre du Festival Paroles Citoyennes, dont la recette sera versée à l'association Le Refuge.
Le 07/03 la lecture sera faite par Roselyne Bachelot, Myriam El Khomri et Marlène Schiappa au Comédia.
Les monologues du vagin
Re: Les monologues du vagin
Merci Griottesurlegateau
J'ai regardé le reportage qui suit qui en parle, et je trouve que s'est très marquant. Après, s'est vrai que je suis personnellement réservée sur cette pièce : une femme ne se réduit pas à un organe. Je crois que si on parlait du monologue du pénis on s'offusquerait.
Les testicules ont aux moins la chance d'être deux
Ça fait très hystérique tout de même ce titre .
Est-ce une dénonciation de la manière justement avec laquelle certaines femmes sont traitées par des hommes et par des femmes ? N'oublions pas que l'excision ( je sais s'est le clitoris qui est visé là pas le vagin! S'est juste un exemple ) est une "affaire de femmes " voulues par des hommes mais perpétrées et perpétuées par des proches féminines de la petite fille. Au fond s'est pareil pour le voile islamique imposé par l'homme mais admis, voire justifié, par des femmes qui l'imposent à d'autres et ainsi de suite.
En effet, on y parle également de violences faites aux femmes les réduisant alors à un sexe.
Le titre serait alors justifié à mon sens pour frapper les esprits.
Et puis s'est peut-être aussi une sorte de manière de vouloir désacraliser et dédiaboliser un organe qui fait fantasmer par manque de connaissances sur lui?
Ainsi en le personnifiant comme un être esseulé et incompris on aurait tendance à le plaindre?
https://www.youtube.com/watch?v=Y-mGH72FDgc
J'ai regardé le reportage qui suit qui en parle, et je trouve que s'est très marquant. Après, s'est vrai que je suis personnellement réservée sur cette pièce : une femme ne se réduit pas à un organe. Je crois que si on parlait du monologue du pénis on s'offusquerait.
Les testicules ont aux moins la chance d'être deux
Ça fait très hystérique tout de même ce titre .
Est-ce une dénonciation de la manière justement avec laquelle certaines femmes sont traitées par des hommes et par des femmes ? N'oublions pas que l'excision ( je sais s'est le clitoris qui est visé là pas le vagin! S'est juste un exemple ) est une "affaire de femmes " voulues par des hommes mais perpétrées et perpétuées par des proches féminines de la petite fille. Au fond s'est pareil pour le voile islamique imposé par l'homme mais admis, voire justifié, par des femmes qui l'imposent à d'autres et ainsi de suite.
En effet, on y parle également de violences faites aux femmes les réduisant alors à un sexe.
Le titre serait alors justifié à mon sens pour frapper les esprits.
Et puis s'est peut-être aussi une sorte de manière de vouloir désacraliser et dédiaboliser un organe qui fait fantasmer par manque de connaissances sur lui?
Ainsi en le personnifiant comme un être esseulé et incompris on aurait tendance à le plaindre?
https://www.youtube.com/watch?v=Y-mGH72FDgc
- Arthemis
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Re: Les monologues du vagin
Cette pièce est incroyable... Elle se joue depuis des années au quatre coin de je ne sais où.
je l'ai vu il y a très longtemps avec Sophie Duez, en 2001 en fait (merci le télégrame : http://www.letelegramme.fr/ar/viewartic ... 55&type=ar)
le titre m'avait paru bizarre, Sophie Duez me laissait perplexe.
ce fut une révélation, no seulement Sophie Duez était excellente, mais en plus le texte est carrément brillant. J'ai adoré du début à la fin. J'ai trouvé la pièce intelligente, touchante... enfin tout. Un très beau moment de théâtre.
Pour répondre à la remarque de Kennedy sur le titre voilà ce qu'en disait l'auteur :
je l'ai vu il y a très longtemps avec Sophie Duez, en 2001 en fait (merci le télégrame : http://www.letelegramme.fr/ar/viewartic ... 55&type=ar)
le titre m'avait paru bizarre, Sophie Duez me laissait perplexe.
ce fut une révélation, no seulement Sophie Duez était excellente, mais en plus le texte est carrément brillant. J'ai adoré du début à la fin. J'ai trouvé la pièce intelligente, touchante... enfin tout. Un très beau moment de théâtre.
Pour répondre à la remarque de Kennedy sur le titre voilà ce qu'en disait l'auteur :
«Je dis vagin parce que je crois que ce qu'on ne dit pas devient un peu secret, et dans les secrets souvent, s'enracinent la honte, la peur et les mythes»