Je vous invite à découvrir le roman CUL D’ARTICHAUT, tout juste publié.
Tous les personnages de ce roman sont des femmes, une non mixité apaisante.
Écrit à la première personne, comme ça vous n’avez qu’à lire à haute voix et vous devenez l’héroïne principale !
Titre et couverture : s'est fait pour attirer des mecs ton truc
En tous cas le connard qui regarde derrière mon épaule se rince bien l'oeil
Pas pour moi.
Ce n'est pas au nom de notre liberté qu'il faut s'avelir.
Et là on associe ce que je prends pour mon corps de femme à un objet ridicule .
Comment un gamin pourrait respecter une gamine dans une cours de recré avec une telle image
C'est dégradant.
Je crois qu'entre se moquer de notre sexe en l'exposant ainsi et porter la burqa il doit y avoir un compromis?
( d'ailleurs, je préfère encore la métaphore débile de la fleur sacrée. )
Mais dans notre société pas sûre qu'on sache savoir doser . Dommage.
Sinon, j'imagine que tu vas en amuser ici ou ailleurs .
Bonne chance.
Le titre CUL D’ARTICHAUT est une variante de l’expression CŒUR D’ARTICHAUT, qui désigne une personne qui tombe facilement amoureuse, ce qui est le cas de mon héroïne principale…
Le titre CŒUR D’ARTICHAUT était déjà pris par 4 autrices et auteurs !
L’image de Couverture, c’est l’Origine du monde, tableau de Courbet, célèbre pour avoir été censuré par FaceBook à de nombreuses reprises…
Avec un artichaut à la place de la vulve, c’est de l’humour féministe.
Ma grand-mère disait : « Si tu n’aimes pas ça, n’en dégoûte pas les autres ! »
On ne peut pas dire que nous soyons gâtées côté littérature érotique lesbienne. En tout cas, je n'ai pas de références en phase avec ma sensibilité en la matière.
Quand j'ai lu l'article sur ce roman dans le magazine Jeanne, ma curiosité a été éveillée.
Je suis donc en train de lire ce roman.
Tout d'abord, j'ai trouvé l'image de couverture plutôt intéressante.
Elle mélange la référence à un tableau d'artiste reconnu (L'origine du monde de Gustave Courbet) et un artichaut tout ce qu'il y a de plus ordinaire (pouvant renvoyer dans son "anatomie" aux différents niveaux de découvertes de cet endroit et plus largement au différents niveaux de découverte de l'érotisme; je le lis en tout cas dans ce sens. J'affectionne de plus tout particulièrement les végétaux et les légumes).
L'antagonisme m'a assez plu, graphiquement parlant. Pourquoi pas.
En revanche, le titre manque de sens me concernant (pour prolonger les interrogations sur la sémantique des mots qu'abordent le roman de façon constante et intéressante), le cul étant dans mon langage, situé à l'opposé de ce que montre la couverture.
J'aurais attendu quelque chose de plus subtil, de plus élaboré, de plus subliminal, de plus en lien avec ce que dit jusqu'à présent le roman.
L'écueil dans ce genre, comme en cinématographie d'ailleurs, consiste pour moi, à multiplier les scènes de sexe sans aucune autre forme de liens entre les protagonistes, ce qui me désintéressent rapidement et totalement.
Ce doit être la différence entre le pornographique et l'érotique.
Un autre écueil que me semble éviter jusqu'à présent ce roman, ce sont les personnages figés dans une attitude dominé ou dominant, initiatrice/novice. L'intérêt est l'ouverture, pour chacune des protagonistes, de paysages inconnus.
Patricia, le personnage principal, qui commençait à me lasser dans son statut d'initiatrice wonderwoman perpétuelle, redevient humaine en découvrant, avec Christine, le personnage le plus novice en sexualité, l'existence de l'orgasme vaginal et en découvrant, elle aussi de nouvelles sensations avec ses partenaires.
L'écriture assez poétique de début de roman, introduisant de nombreux renvois à des paysages dans mon souvenir, a, sans aucun doute, contribué à ce que je poursuive ma lecture. Cette sensibilité m'a parlé.
Le thème du polyamour nourrit une réflexion dans la dimension qu'il aborde selon laquelle une seule personne ne peut pas tout apporter à une autre, dans sa dimension hors cadre traditionnellement admis.
Il propose une autre vision de la relation qui ouvre d'autres perspectives, une possible autre façon de penser.
En revanche, la condition sine qua non pour que ce système fonctionne sans souffrance (si tant est que ce soit possible), me semble d'être intégré par tous ses protagonistes.
Or le personnage de Kate me semble un peu faible dans ses réactions à ce sujet.
J'ai eu peur, je l'avoue, quand il a été question du personnage de Christine, décrite comme une femme ayant subi un viol
Dans mes très rares références en matière de romans érotiques, j'avais été horrifiée par l'utilisation pervers du viol (ça avait stoppé net ma lecture).
Le message délivré ici est qu'aucune femme ne fantasme de subir un viol.
Le roman propose une direction concernant ce que pourrait être la lente réappropriation de son corps après un tel traumatisme et de ce que pourrait être les attitudes d'une personne bienveillante, tentant d'apporter un angle d'attaque pouvant permettre une résiliance.
Je crois que j'apprécie le cadre uniquement féminin de ces moments d'intimité qu'échangent les personnages.
Dans ce genre, je me rends compte qu'il me faut des respirations parce que le rythme me paraît, là où j'en suis arrivée tout de même soutenu.
Respirations dans l'écriture même du roman et dans les arrêts de lecture de temps à autre.
Merci beaucoup, Griottesurlegateau
pour cette critique constructive de ta lecture en cours.
C’est tout à fait ce qu’il me faut pour améliorer les Tomes suivants…
Respire, inspire, expire ! Ce n’est en effet pas un roman qu’on lit d’une traite, mieux vaut le faire durer.
Au vu ce que tu en exprimes, je pense que la fin te ravira.
Pour faire honneur à ton pseudo, je me permets de te dédicacer cet extrait :
keneddy a écrit :Je me demandais si sa place n'est pas au boudoir
Je ne sais pas ce que la modération en pense .
AnnaHomonyme a écrit :Au vu ce que tu en exprimes, je pense que la fin te ravira.
"Etre ravie", le mot est fort et peu usité. Qu'est-ce qui te le fait dire ?
Peu de fin de livres me ravissent en fait, dans le sens "m'enchantent" .
Je cherche d'ailleurs quel livre m'a ravie, totalement raptée, enlevée.
To pop my cherry : je ne connaissais pas cette 'expression anglaise.
J'aime bien l'image de la cerise, dans son caractère juteux, sucré, coloré, rond, brillant, généreux.
De façon plus suggérée et sensuelle donc, pour aller dans le sens français qui me sied davantage, cette chanson : La robe et l'échelle - Francis Cabrel
Pour rebondir sur la féminisation des mots à laquelle tu fais allusion dans ton roman AnnaHomonyme, je suis tombée dans une salle d'attente, sur un article de Pèlerin du 23/11/2017, à propos de l'écriture inclusive.
J'en parle, parce que j'ai enfin trouvé le pendant féminin de chef : "cheffe" (notamment pour "cheffe de service" lorsqu'il s'agit d"une femme).
On y apprend que le point médian permet d'inclure le masculin et le féminin dans un même mot : auteur.rice.s par exemple .
Mais on y parle aussi de l'accord de proximité : "Emile et Pauline sont gentilles".
Le 07//11 dernier, 314 enseignants de français ont signé un manifeste qui indiquait qu'ils.elles n'enseigneraient plus que "le masculin l'emporte sur le féminin".
Hatier aurait édité en écriture inclusive, un manuel, Questionner le monde, à destination des CE2, qui s'appuierait sur le Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe publié en 11/2015 par le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes.
Je l ai aimé ce livre et pour pleins de raisons, voici ce que j en ai dis sur certains sites :
C'est peut-être la 1ere fois où je regrette de n'être qu’une lectrice. Car il va falloir que je trouve les mots justes pour vous inciter/pousser à lire ce livre. Je le trouve tout bonnement merveilleux.
Alors oui c'est un livre érotique, axé sur le sexe entre femmes. Il est débridé et généreux dans ces scènes et ces descriptions. Donc pas de surprise, vous savez ce que vous allez lire.
Parfois, vous vous trémousserez sur votre chaise, canapé ou autres, parfois vous sourirez et parfois, vous écarquillerez vos grands yeux...
J'ai aimé ces passages car ils n’étaient pas vulgaires, ni démunis de sens. Ils étaient réalistes car ils sont tout simplement la vie.
Et la base du livre est sur l’échange entre femmes, je te donne, tu me donnes.
Mais ce livre n'est pas que cela, loin de là et ça, une fois que vous l’aurez compris, on ne le lâche plus...
Suivre les 3 personnages centraux, avec leurs frasques, leurs rires, leurs émotions et leurs interrogations m'ont permis de repenser à toutes ma vie d'adultes et pas que...on replonge même dans l'enfance pour y lire des codes de notre éducation.
Alors j'ai subi agréablement une introspection complète de ma vie, avec mon vécu, mes interrogations, mes fantasmes, mes peines et mes joies, mes doutes. Il m’a fait réfléchir à mon passé, mon présent et mon futur.
De plus vous y trouverez une multitude de références, musicales et cinématographiques qui m’ont beaucoup amusé. Je ne sais pas si les plus jeunes les connaitront mais cela les poussera peut-être à les découvrir.
Beaucoup de thèmes forts sont abordés et tout cela dans les simples dialogues entre les personnages...Le viol, l’homophobie…ainsi que certains petits exercices sur la sémantique de mots, bien amusant.
Et j'ai ri, mais vraiment ri et ce n'est pas toujours le cas dans ce "genre" de littérature.
Puis y a la fin, un certain retour des choses peut-être, mais qu’on se prend en pleine tête et là les émotions sont là, belles et intenses.
Pour tout ça, mesdames, lisez ce livre. Mettez de côté vos préjugés, vos freins, vos doutes et lâchez la bride à vos fantasmes, vous en sortirez plus fortes.
Merci à l auteure (autrice) pour ce livre original qui ne laisse absolument pas indifférent.
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