Kennedy, une nouvelle petite amie pour Willow, fière, forte et volontaire

Article lié à la série Buffy Contre Les Vampires

WILLOW  : C’est ça ta mission ?
KENNEDY  : Heu. Hé bien oui, c’est ça.
WILLOW  : Les petites ombrelles en papier, c’est le code secret pour dire quoi ? On n’est pas en mission si j’ai bien compris.
KENNEDY  : Fais-moi un peu confiance. Il se prépare des choses, je te l’ai dit. (Willow se lève et fait mine de partir). Non attends, tu veux bien rester avec moi quelques instants ? Tu es sexy quand tu n’es pas contente.
WILLOW  : Pourquoi est-ce que tu fais ça ?
KENNEDY  : Parce que je veux que tu restes.
WILLOW  : D’accord. J’accepte de boire un verre mais ensuite je rentre dormir.
KENNEDY  : D’accord. Un verre. Ça me suffira. Commençons par un truc facile. Ça fait combien de temps que tu le sais ? Que t’es lesbienne ?
WILLOW  (à deux doigts de s’étrangler) : C’est ça que tu appelles facile ? Et puis en plus, qu’est-ce qui te fais dire que je suis… Lesbienne ? Je veux dire qu’est-ce qui te le laisse supposer ?
KENNEDY  : Tu as raison, désolée. Depuis quand tu fais l’amour avec des femmes ?
WILLOW  : Heu ! Quoi ! À t’entendre, on dirait que tu as une espèce de super radar à lesbiennes !
KENNEDY  : Enfin Willow, tu sais bien comment ça marche. Non ? Vu ton air gêné, tu ne sais pas du tout de quoi je parle on dirait.
WILLOW  : Oh non ! C’est juste que… Est-ce que tu le devine rien qu’en voyant une personne ?
KENNEDY  : Non, bien sûr que non. Ce ne serait pas drôle sinon. Ce qui est amusant, c’est de faire connaissance avec une fille et de la draguer en utilisant une sorte de code. On se sert du langage du corps, on sourit aux mêmes sous-entendus et quand on la regarde dans les yeux, on sait qu’elle nous murmure des choses tendres sans qu’elle ait besoin de dire un mot. Et au fond de soi, on sent que si on pouvait la toucher rien qu’une fois, ce serait un pur bonheur, pour l’une comme pour l’autre. C’est comme ça qu’on le devine. Ou alors, si elle est sexy, tu la fais boire en espérant qu’elle te saute dessus.
WILLOW  : Il y a trois ans, c’est là que j’ai su. Et ce n’était pas des femmes mais juste une femme. Une seule.
KENNEDY  : Une sacrée veinarde.

[…]

KENNEDY  : Ils le savent tes parents ?
WILLOW  : Ouais. Ma mère était super fière. Pour elle, c’était une prise de position politique. Ensuite, quand l’attrait militant s’est estompé, je n’ai plus été qu’une lesbienne. Elle n’a jamais cherché à connaître Tara.
KENNEDY  : Le grand classique.
WILLOW  : Oh, je m’en fichais. Notre intimité, on aime la préserver.
KENNEDY  : Je suis désolée. J’imagine…
WILLOW  : Je veux dire, on aimait la préserver.

[…]

KENNEDY  : « Autant en Emporte le Vent ». Je l’ai vue et j’ai tout de suite eu envie de faire tomber Scarlett dans mes bras.
WILLOW  : Tu n’avais que cinq ans.
KENNEDY  : Je savais qu’avec mes petits bras ce ne serait pas facile. (Willow grimace) Quoi ?
WILLOW  : Rien. J’ai du mal à comprendre. Je vois pas ce qui te plait en moi. C’est vrai, tu ne me connais même pas.
KENNEDY  : Non mais tu t’es vue ? Et puis on aime les mêmes choses. Les fetuccini, la musique punk, les romans policiers et aussi combattre le mal.
WILLOW  : Non, je n’aime aucun de ces trucs là. Sauf bien sûr combattre le mal mais je crois que je préfère un bon massage.
KENNEDY  : D’accord. Ça me fait craquer que tu arrêtes le dvd de « Moulin Rouge » au chapitre 33 pour que ça finisse bien. J’aime ta façon de parler, elle est étonnante. Et tes petites tâches de rousseur sont adorables. Je ne suis pas trop fana de magie. Pour moi c’est un truc pour contes de fées mais c’est important pour toi. Ça fait partie de ta vie alors ça roule.

Les deux jeunes femmes rentrent à la maison. A la porte de la chambre :

WILLOW  : On y est. C’est là que je m’arrête. Bon ben c’est bien qu’on ait discuté.
KENNEDY  : Oui. Ça a clarifié les choses.
WILLOW  : Mission accompli. Clarification des choses faite.
KENNEDY  : Écoute. Puisqu’on en est à clarifier.
WILLOW  : Oui.
KENNEDY  : Je crois qu’il vaut mieux que je sois franche avec toi…
WILLOW  : Quelque chose ne va pas ?
KENNEDY  : Non… Non… C’est juste que… Heu voilà… Je voulais te dire que…

Kennedy, tout en parlant, se rapproche tout doucement de Willow puis l’embrasse. C’est alors que Willow se transforme en Warren, ce qui provoque un mouvement de recul de la part de Kennedy qui prend peur. Choquée, Will essaye de comprendre ce qui lui arrive. Elle va voir ses anciennes amies de fac, des sorcières, et leur demande de l’aide. Tout est lié à la magie. Willow, sous l’emprise d’un sort, devient Warren. Elle devient un tueur sanguinaire psychopathe, homophobe, sexiste et violent. Willow-Warren achète un revolver. Elle arrive dans le jardin des Summers et menace Kennedy de son arme.

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A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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