A Quoi Ça Tient de Romain Didier

À Quoi Ça Tient de Roman Didier

Extrait de l'Album : J'ai noté

Date de Sortie : 1999

Paroles : Romain Didier

Musique : Romain Didier

Nationalité : Française

Genre : Variété Française

Durée : Inconnue

Titre Original : À Quoi Ça Tient

À Quoi Ça Tient : Avis Personnel

Romain Didier, de son véritable nom Didier Petit, est un auteur compositeur interprète né le 02 novembre 1949 à la Villa Médicis à Rome. Ses parents étaient tous les deux des passionnés de musique. Son père était directeur de l’École Normale de Musique de Paris et ancien Prix de composition à Rome tandis que sa mère, Christiane Castelli, était cantatrice à l’Opéra Garnier.

Il passe son enfance à Paris mais, réfractaire aux leçons de piano, apprend seul à jouer et devient en quelques années un pianiste autodidacte. Il commence à travailler comme pianiste de bar dans les années 70. Il est un jour repéré par Gilbert Bécaud qui lui propose de travailler avec lui et de collaborer à la réalisation d’un album pour Francis Lemarque. La carrière de Romain Didier est ainsi lancée.

Dans les années 80, Nicole Croisille est la première à interpréter ses mélodies sur des paroles de son ami Patrice Mithois. Il sort son premier album solo à la même époque et remporte ses premiers succès personnels. Depuis ces années-là, il continue de composer et d’interpréter ses propres titres à travers la France.

Paroles

Je n’ai jamais aimé l’école,
L’odeur du cuir, les heures de colle,
Les résumés d’histoire de France,
J’étais un vieil enfant trop sage
Qui f’sait semblant de faire son âge
Parmi les loups sans élégance,
J’avais dans la tête une fleur
Dont les pétales faisaient peur
C’est pas facile de vivre avec,
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir ou blond ou brun
Ou d’être gay…

J’ai passé ma p’tite enfance
Avant l’âge des préférences
Entre marelles et jeux de billes,
J’ai eu des amours enfantines,
J’ai même fait docteur en médecine
Pour voir sous les jupes des filles,
Je dessinais des mannequins
Sur des feuilles de papier dessin,
Des seins de femmes,
Des hanches de mec,
Je passais les fringues de ma mère
Et ses pinceaux sur les paupières,
Je divaguais

J’ai découvert avec les hommes
La chair et les pépins de pommes,
Le réconfort de l’âme frère,
J’ai connu le regard hostile
Des bien-pensants, des imbéciles
Et le mépris majoritaire
Le jour où mon père l’a su
Le ciel lui est tombé dessus,
C’était vingt ans d’foutus ou presque
Entre la tendresse de ma mère
Et les silences de mon père,
Je naviguais

Et puis un jour on d’vient adulte,
On n’entend même plus les insultes,
On n’a plus trop de temps à perdre,
Alors tous ceux qui privent de ciel
L’amour au masculin pluriel
On n’a pas l’choix, on les emmerde,
Depuis je cueille les fleurs du mâle,
Heureux de vivre en diagonale
Comme un fou sur son jeu d’échecs
Allez savoir à quoi ça tient,
De naître noir ou blond ou brun
Ou d’être gay…

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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