Petite-amie (Barash) : Résumé
Barash (réintitulé Petite-Amie pour sa sortie dans les salles françaises) est un film israëlien écrit et réalisé par Michal Vinik.
Naama Barash est une jeune femme de 17 ans qui aime boire, se droguer et traîner avec ses amies. Elle se raccroche à tout ce qui peut lui faire oublier que ses parents se disputent à longueur de temps et que sa sœur, rebelle dans l’âme et enrôlée dans l’armée, a disparu.
Elle se rapproche rapidement de la nouvelle du lycée, Dana, et finit par en tomber éperdument amoureuse. Ce premier véritable amour va donner un tout autre sens à sa vie.
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : La vie d'une ado paumée
Petite-amie (Barash) : Avis Personnel
Invitée par Optimale Distribution, je suis allée voir ce film en avant-première. Sans cette invitation et en me basant sur le synopsis, je ne l’aurais jamais visionné.
Après l’avoir vu, je dois bien avouer que j’aurais probablement eu raison de passer mon tour. Comme il est possible de le lire sur Internet, Barash dresse effectivement le portrait d’une adolescente israélienne perdue et délaissée par ses parents qui se focalisent uniquement sur sa sœur aînée.
Certes, le film aborde divers thèmes et diffère de ce qui est habituellement montré dans les films sur la découverte de soi et de sa sexualité à l’adolescence. Il est simple et probablement réaliste, mais pour autant, je n’ai pas accroché. J’ai trouvé le film lent et répétitif. Barash et ses amies passent leur vie à boire, se droguer et sécher les cours. Un jour, Barash tombe amoureuse de la nouvelle de l’école, Dana.
Elles passent de bons moments ensemble (comprendre : elles fument, boivent et se droguent toutes les deux au lieu de le faire avec toute leur bande d’amies), mais quand Barash demande à Dana de devenir sa petite-amie officielle, celle-ci lui fait comprendre que ce ne sera pas possible. Barash a donc le cœur brisé et se fait réconforter par sa sœur aînée qui semble enfin accepter le fait qu’elle soit lesbienne, ou qu’elle ait tout du moins eu une relation sérieuse avec une fille.
Au final, j’ai eu l’impression d’être en famille d’accueil chez Barash et donc de partager des instants de sa vie. Cela aurait pu être une bonne chose, sauf que, trouvant les membres de la famille assez inintéressants les uns que les autres, je me suis ennuyée.
L’intrigue avec la sœur de Barash, tout comme la relation de la jeune femme avec son frère cadet, aurait pu être intéressante à développer, mais malheureusement le film se concentre peu dessus.
Je n’ai pas détesté ce film et vu le nombre de critiques positives et de festivals l’ayant projeté, j’imagine que ce film doit parler à certaines personnes. Donnez-lui une chance, peut-être que vous passerez une heure et demie agréable.
Petite-amie (Barash) : Critiques Presse et Récompenses
Sélection officielle Israël Film Festival
Sélection officielle Guadalajara Film Festival
Grand prix du jury LGBT Film Festival Milan
Sélection officielle Chéries Chéris
Sélection officielle Face à Face
Sélection officielle Vues d’en Face
Sélection officielle San Sebastian Film Festival
Sélection officielle Gaze LGBT Film Festival Dublin
Sélection officielle Seret International Film Festival Londres
Sélection officielle Kolkata Film Festival
Sélection officielle Washington Jewish Film Festival
Sélection officielle Festival Israëlien de Paris
Sélection officielle Cinépride
Sélection officielle Boston LGBT Film Festival
Sélection officielle International Film Festival Taïwan
Sélection officielle MiFo LGBT Film Festival Miami
Sélection officielle Film Festival Inakosti
Sélection officielle Des images aux mots LGBT Film Festival Toulouse
Sélection officielle Torino Gay & Lesbian Film Festival
Sélection officielle Everybody’s Perfect LGBT Film Festival Genève
Vu tout récemment. Difficile de faire plus nul comme film.
Je conseille en revanche “Thelma” que je viens de voir au cinéma : superbe film aux messages parfaitement clairs, bons acteurs, scénario et image ! A ne pas manquer.